Berliner Boersenzeitung - Semaine délicate pour le président sud-africain, menacé de destitution

EUR -
AED 4.080678
AFN 76.67633
ALL 99.084024
AMD 430.547845
ANG 2.003488
AOA 1035.986529
ARS 1072.370092
AUD 1.622155
AWG 2.002544
AZN 1.890673
BAM 1.956472
BBD 2.244601
BDT 132.845617
BGN 1.954492
BHD 0.418742
BIF 3222.835689
BMD 1.110981
BND 1.435606
BOB 7.698644
BRL 6.152284
BSD 1.111682
BTN 92.868626
BWP 14.637026
BYN 3.637549
BYR 21775.237333
BZD 2.2408
CAD 1.502075
CDF 3188.5166
CHF 0.940491
CLF 0.037155
CLP 1025.224793
CNY 7.838418
CNH 7.835925
COP 4623.627243
CRC 576.497962
CUC 1.110981
CUP 29.44101
CVE 110.302877
CZK 25.139244
DJF 197.96065
DKK 7.458263
DOP 66.792936
DZD 147.285599
EGP 54.060913
ERN 16.664722
ETB 132.530709
FJD 2.467263
FKP 0.846078
GBP 0.832131
GEL 3.016291
GGP 0.846078
GHS 17.487005
GIP 0.846078
GMD 76.65806
GNF 9604.38447
GTQ 8.59903
GYD 232.579865
HKD 8.652318
HNL 27.599477
HRK 7.553575
HTG 146.511629
HUF 394.820406
IDR 16860.310742
ILS 4.206698
IMP 0.846078
INR 92.788897
IQD 1456.313187
IRR 46763.987035
ISK 151.71531
JEP 0.846078
JMD 174.659976
JOD 0.787351
JPY 159.531392
KES 143.405502
KGS 93.600247
KHR 4516.591593
KMF 490.331859
KPW 999.882717
KRW 1481.888207
KWD 0.338905
KYD 0.926426
KZT 534.528361
LAK 24547.429268
LBP 99551.084548
LKR 338.649336
LRD 222.338349
LSL 19.33614
LTL 3.28044
LVL 0.672021
LYD 5.278884
MAD 10.771299
MDL 19.382656
MGA 5048.73367
MKD 61.55586
MMK 3608.424564
MNT 3775.115076
MOP 8.915442
MRU 44.023117
MUR 50.793914
MVR 17.065084
MWK 1927.661934
MXN 21.572384
MYR 4.640019
MZN 70.935892
NAD 19.336314
NGN 1795.401857
NIO 40.914418
NOK 11.638914
NPR 148.588023
NZD 1.771985
OMR 0.427675
PAB 1.111682
PEN 4.178735
PGK 4.415516
PHP 62.193301
PKR 308.936385
PLN 4.272505
PYG 8653.088188
QAR 4.050891
RON 4.975862
RSD 117.088538
RUB 101.622969
RWF 1500.11512
SAR 4.168282
SBD 9.220398
SCR 15.314904
SDG 668.259091
SEK 11.325357
SGD 1.434116
SHP 0.846078
SLE 25.382931
SLL 23296.72078
SOS 635.31816
SRD 33.813275
STD 22995.073917
SVC 9.727428
SYP 2791.374269
SZL 19.327637
THB 36.631266
TJS 11.817264
TMT 3.888435
TND 3.371658
TOP 2.602033
TRY 37.951483
TTD 7.558664
TWD 35.582851
TZS 3032.979372
UAH 46.030306
UGX 4112.412149
USD 1.110981
UYU 46.266304
UZS 14151.859565
VEF 4024588.83623
VES 40.847215
VND 27377.36153
VUV 131.897955
WST 3.107929
XAF 656.182324
XAG 0.035835
XAU 0.000422
XCD 3.002483
XDR 0.822382
XOF 656.191187
XPF 119.331742
YER 278.106439
ZAR 19.24826
ZMK 10000.179125
ZMW 29.487524
ZWL 357.735589
  • AEX

    5.9200

    903.47

    +0.66%

  • BEL20

    16.8600

    4232.61

    +0.4%

  • PX1

    7.5000

    7508.08

    +0.1%

  • ISEQ

    -45.8500

    9921.7

    -0.46%

  • OSEBX

    4.9300

    1412.29

    +0.35%

  • PSI20

    20.8200

    6737.35

    +0.31%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -8.2600

    2572.57

    -0.32%

  • N150

    0.6600

    3324.46

    +0.02%

Semaine délicate pour le président sud-africain, menacé de destitution
Semaine délicate pour le président sud-africain, menacé de destitution / Photo: PHILL MAGAKOE - AFP/Archives

Semaine délicate pour le président sud-africain, menacé de destitution

Cyril Ramaphosa ne démissionnera pas, le président sud-africain a levé le suspense pendant le week-end. Mais gêné depuis des mois par un scandale au parfum de corruption, il risque encore un vote mardi au Parlement, en vue d'une possible destitution.

Taille du texte:

Le calme est revenu au sommet de l'Etat, après des jours de grande incertitude. L'ANC, au pouvoir depuis la fin de l'apartheid et qui se réunit lundi pour discuter du sort du président, semble avoir trouvé une majorité pour le soutenir, en dépit de profondes divisions sur fond de guerre de factions.

Une manifestation en vert, jaune et noir, les couleurs de l'ANC, est annoncée devant le bâtiment où se réuniront dans la matinée les caciques du parti, le tout-puissant Comité exécutif national (NEC), en présence du président.

En chemise bleue, visiblement détendu et même hilare, M. Ramaphosa, s'est adressé dimanche à quelques journalistes réunis devant ce centre de conférences, où se tenait déjà une réunion de délégués ANC. Ces militants ont préféré, pour discuter de l'affaire le concernant, qu'il n'y participe pas. "C'est toujours préférable", a-t-il reconnu en souriant.

Jeudi dernier, croit savoir la presse locale, "Cyril", comme l'appellent familièrement les Sud-Africains, était prêt à jeter l'éponge, au lendemain de la publication du rapport d'une commission parlementaire, selon lequel il "a pu commettre" des actes contraires à la loi dans le scandale de "Phala Phala", du nom d'une de ses propriétés.

Ramaphosa clame son innocence depuis des mois, mais ses explications n'ont pas convaincu la commission parlementaire. Il n'est cependant pas inculpé dans cette affaire, l'enquête de police se poursuit.

- Bataille politique -

Samedi, son porte-parole a annoncé qu'outre la bataille politique qu'il va mener pour se maintenir à son poste et même briguer un deuxième mandat, lors d'une conférence cruciale de l'ANC mi-décembre, M. Ramaphosa va se bagarrer aussi dans les tribunaux, où il va contester la validité de ce rapport.

"Il est dans l'intérêt (...) de notre démocratie, bien au-delà de la présidence Ramaphosa, qu'un rapport aussi bancal soit remis en question, en particulier lorsqu'il est utilisé comme point de référence pour destituer un chef d'État en exercice", a expliqué à l'AFP Vincent Magwenya samedi.

Le Parlement, réuni mardi en session extraordinaire à la veille des grandes vacances de l'été austral, doit voter pour décider de lancer, ou non, une procédure de destitution du président sur la base de ce rapport.

Il faut pour déclencher la procédure une majorité de 50%. Si elle était lancée, il faudrait alors une majorité des deux tiers pour parvenir à destituer le président. En sachant que l'ANC, malgré de fortes divisions, détient une majorité confortable au Parlement.

"En fin de compte, cette décision sur la destitution sera entièrement politique", souligne une source judiciaire qui tient à son anonymat, soulignant que les présidents américains Bill Clinton ou Donald Trump y ont échappé "parce que les majorités nécessaires n'ont pas pu être trouvées par leurs adversaires".

Il n'est même pas sûr que le Parlement vote pour lancer la procédure. Suspense donc.

De nombreux juristes - ils se sont fiévreusement succédé ces derniers jours sur les plateaux télé, relèvent les défauts du rapport accusant le président. Faute d'accès à l'enquête pénale, qui est en cours, il se base largement sur du "ouï-dire", multipliant suppositions et questions rhétoriques sur la seule base de la plainte initiale, déposée par un opposant notoire au président, et des déclarations de ce dernier.

(T.Renner--BBZ)