Berliner Boersenzeitung - Audience tendue à Grenoble sur l'avenir de Go Sport

EUR -
AED 4.106639
AFN 76.028163
ALL 99.340833
AMD 433.095483
ANG 2.015732
AOA 1047.066964
ARS 1079.163977
AUD 1.622508
AWG 2.012526
AZN 1.899448
BAM 1.96568
BBD 2.258251
BDT 133.651792
BGN 1.956572
BHD 0.421426
BIF 3236.812374
BMD 1.11807
BND 1.441345
BOB 7.728849
BRL 6.097281
BSD 1.118422
BTN 93.568516
BWP 14.696873
BYN 3.660198
BYR 21914.170134
BZD 2.254432
CAD 1.502172
CDF 3203.828693
CHF 0.943095
CLF 0.037016
CLP 1021.390299
CNY 7.86182
CNH 7.838894
COP 4639.084468
CRC 580.61844
CUC 1.11807
CUP 29.628852
CVE 111.068776
CZK 25.088592
DJF 198.703303
DKK 7.45809
DOP 67.503445
DZD 148.084259
EGP 54.463536
ERN 16.771049
ETB 134.252229
FJD 2.442368
FKP 0.851476
GBP 0.8338
GEL 3.046726
GGP 0.851476
GHS 17.721268
GIP 0.851476
GMD 76.600195
GNF 9641.116368
GTQ 8.645456
GYD 233.996166
HKD 8.702777
HNL 27.806068
HRK 7.60177
HTG 147.802922
HUF 394.421567
IDR 16907.564907
ILS 4.199974
IMP 0.851476
INR 93.607999
IQD 1464.671575
IRR 47062.355516
ISK 151.129166
JEP 0.851476
JMD 176.497151
JOD 0.792376
JPY 160.065101
KES 144.231452
KGS 94.166306
KHR 4556.135026
KMF 494.131276
KPW 1006.26228
KRW 1481.431531
KWD 0.341168
KYD 0.932085
KZT 536.39616
LAK 24689.786741
LBP 100179.06398
LKR 338.883375
LRD 216.765813
LSL 19.387367
LTL 3.30137
LVL 0.676309
LYD 5.311329
MAD 10.815101
MDL 19.522127
MGA 5081.627159
MKD 61.538848
MMK 3631.447437
MNT 3799.201486
MOP 8.969083
MRU 44.409925
MUR 51.28538
MVR 17.17328
MWK 1940.968879
MXN 21.617317
MYR 4.644426
MZN 71.388859
NAD 19.387022
NGN 1804.553926
NIO 41.116987
NOK 11.628484
NPR 149.709505
NZD 1.764135
OMR 0.430427
PAB 1.118422
PEN 4.216214
PGK 4.379759
PHP 62.539297
PKR 310.655803
PLN 4.255376
PYG 8704.753872
QAR 4.070613
RON 4.976084
RSD 117.089321
RUB 103.742547
RWF 1500.449812
SAR 4.194588
SBD 9.29086
SCR 14.947472
SDG 672.522263
SEK 11.286695
SGD 1.435601
SHP 0.851476
SLE 25.544882
SLL 23445.361119
SOS 638.418218
SRD 33.820523
STD 23141.789655
SVC 9.78619
SYP 2809.184106
SZL 19.387524
THB 36.538417
TJS 11.888959
TMT 3.913245
TND 3.418497
TOP 2.618635
TRY 38.160175
TTD 7.610252
TWD 35.462973
TZS 3053.449243
UAH 46.210373
UGX 4137.798371
USD 1.11807
UYU 46.634405
UZS 14272.162314
VEF 4050266.967209
VES 41.107409
VND 27510.110007
VUV 132.739505
WST 3.127759
XAF 659.270781
XAG 0.034836
XAU 0.000421
XCD 3.02164
XDR 0.827359
XOF 659.089349
XPF 119.331742
YER 279.852183
ZAR 19.230763
ZMK 10063.970758
ZMW 29.666115
ZWL 360.018053
  • AEX

    3.7000

    907.16

    +0.41%

  • BEL20

    14.3900

    4247.08

    +0.34%

  • PX1

    96.1000

    7604.01

    +1.28%

  • ISEQ

    47.6200

    9969.33

    +0.48%

  • OSEBX

    0.0000

    1412.36

    0%

  • PSI20

    26.9500

    6764.46

    +0.4%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -55.5700

    2516.99

    -2.16%

  • N150

    14.6300

    3338.95

    +0.44%

Audience tendue à Grenoble sur l'avenir de Go Sport
Audience tendue à Grenoble sur l'avenir de Go Sport / Photo: LOIC VENANCE - AFP/Archives

Audience tendue à Grenoble sur l'avenir de Go Sport

Le distributeur d'articles sportifs Go Sport est-il en cessation de paiement? Le tribunal de commerce de Grenoble examine lundi matin le dossier de ce groupe fondé en 1978, qui emploie 2.160 salariés en France.

Taille du texte:

L'audience, à huis clos et qui s'annonce tendue, a débuté peu après 09h00 au palais de justice de Grenoble, non loin du siège du groupe, à Sassenage (Isère).

Quelques représentants du personnel étaient présents lundi matin, se déclarant "révoltés, en colère". Les dirigeants de la maison-mère Hermione People and Brands (HPB), pour leur part, n'ont pas souhaité s'exprimer.

L'audience est consacrée à l'examen du dossier remis le 9 janvier par le juge enquêteur mandaté fin décembre pour "faire un état précis de la situation financière" du groupe et de sa filiale Go Sport France, avec l'aide de ses cabinets d'audit et de ses commissaires aux comptes.

La décision des juges devrait être mise en délibéré et communiquée ultérieurement, selon l'avocate du comité social et économique central (CSEC) de Go Sport, Me Evelyn Bledniak.

Fin décembre, la justice avait entendu une première fois les différentes parties, puis chargé le juge enquêteur de faire la lumière sur la situation du groupe.

Les points de vue divergent diamétralement entre les représentants des salariés, qui craignent le pire, et HPB, qui l'avait racheté fin 2021 pour un euro symbolique et s'affiche optimiste.

Les dirigeants de HPB martèlent que Go Sport "n'est pas en état de cessation de paiement" et que sa situation n'a rien à voir avec celle de Camaïeu, liquidé de manière abrupte fin septembre. Après "17 années de pertes", Go Sport devrait renouer avec les bénéfices "dès 2023", a assuré Wilhelm Hubner, le président de HPB.

Le 3 janvier, le groupe a nommé à la tête de l'enseigne un spécialiste en restructuration d'entreprises en difficulté, Patrick Puy, auparavant patron du fleuron déchu du textile Vivarte (Caroll, Minelli, La Halle, Naf Naf, Chevignon...), surnommé le "cost killer de choc" par le quotidien L'Humanité en 2017.

Sa mission est de "poursuivre la nécessaire transformation" de l'entreprise, selon HPB.

A l'inverse, les salariés de Go Sport, et surtout leurs représentants syndicaux ainsi que le comité social et économique central (CSEC), s'inquiètent de la situation: des commissaires aux comptes et un expert mandaté par ce CSEC avaient fait des constats sévères.

Ils avaient estimé que l'entreprise était en cessation de paiement sur la période octobre-novembre et s'étaient alarmés d'une remontée de 36 millions d’euros de trésorerie de Go Sport vers HPB. Le CSEC espère "que la lumière sera faite".

- "Peste ou choléra" -

Autre motif d'inquiétude: HPB a annoncé jeudi "l'acquisition de GAP France par Go Sport", une opération présentée l'avant-veille "auprès des CSE extraordinaires des deux entreprises", selon un communiqué.

Cette acquisition, d'un montant de 38 millions d'euros, a "pour objectif de renforcer l'activité Lifestyle et Sportwear de ces deux marques de HPB, tout en préservant des stratégies spécifiques", selon la même source.

Mais pour Christophe Lavalle, délégué Force ouvrière et membre du CSEC, il s'agit d'une "manœuvre malhonnête, une mascarade simplement destinée à tenter de masquer la disparition de 36,3 millions d’euros, qui sont remontés depuis février du groupe Go Sport vers la holding HPB".

"On n’est pas dupe, on sait dans quel état est notre société: aujourd’hui ce qui nous attend c’est la peste ou le choléra, c'est-à-dire soit une conciliation qui sera dirigée encore par HPB, vis-à-vis duquel on a une défiance totale, soit un redressement judiciaire", dit-il à l'AFP, pointant "dans les deux cas (les risques) de casse sociale".

Pourtant, Go Sport n'est "aujourd'hui dans cette situation que parce qu’on lui a piqué 36 millions (...) elle a sa place sur le marché du sport français", souligne-t-il. "J’espère qu’en cas de malversations, la justice fasse son travail", conclut-il.

(F.Schuster--BBZ)