Berliner Boersenzeitung - Emeutes en Nouvelle-Calédonie: après quatre décès, déploiement de l'armée et 70 nouvelles interpellations

EUR -
AED 3.873085
AFN 71.98403
ALL 98.091865
AMD 410.865926
ANG 1.906142
AOA 961.670233
ARS 1051.538092
AUD 1.632295
AWG 1.89276
AZN 1.796773
BAM 1.955638
BBD 2.135523
BDT 126.389518
BGN 1.958718
BHD 0.396967
BIF 3123.440963
BMD 1.054463
BND 1.417882
BOB 7.308394
BRL 6.112667
BSD 1.057612
BTN 88.859931
BWP 14.458801
BYN 3.461213
BYR 20667.465977
BZD 2.131923
CAD 1.486845
CDF 3021.035587
CHF 0.936297
CLF 0.037463
CLP 1028.384713
CNY 7.626405
CNH 7.630566
COP 4744.106555
CRC 538.255361
CUC 1.054463
CUP 27.943258
CVE 110.255856
CZK 25.271148
DJF 188.334381
DKK 7.463529
DOP 63.724715
DZD 140.438353
EGP 51.981689
ERN 15.816938
ETB 128.080678
FJD 2.399904
FKP 0.832305
GBP 0.835681
GEL 2.883997
GGP 0.832305
GHS 16.895599
GIP 0.832305
GMD 74.867216
GNF 9114.244125
GTQ 8.168323
GYD 221.171657
HKD 8.209522
HNL 26.709785
HRK 7.521754
HTG 139.038469
HUF 408.314303
IDR 16764.161957
ILS 3.953817
IMP 0.832305
INR 89.078624
IQD 1385.485097
IRR 44384.968904
ISK 145.147177
JEP 0.832305
JMD 167.96607
JOD 0.747724
JPY 162.71943
KES 136.968641
KGS 91.215016
KHR 4272.645655
KMF 491.985906
KPW 949.015895
KRW 1471.950676
KWD 0.32429
KYD 0.881427
KZT 525.596411
LAK 23240.072622
LBP 94711.445261
LKR 308.984375
LRD 194.603861
LSL 19.241504
LTL 3.113554
LVL 0.637834
LYD 5.165572
MAD 10.544126
MDL 19.217406
MGA 4919.592002
MKD 61.604891
MMK 3424.85323
MNT 3583.063688
MOP 8.480797
MRU 42.220499
MUR 49.781576
MVR 16.291845
MWK 1833.947905
MXN 21.453199
MYR 4.713979
MZN 67.384089
NAD 19.241504
NGN 1756.545202
NIO 38.916773
NOK 11.692976
NPR 142.176209
NZD 1.823932
OMR 0.405466
PAB 1.057612
PEN 4.015067
PGK 4.252647
PHP 61.930171
PKR 293.652946
PLN 4.319842
PYG 8252.315608
QAR 3.85558
RON 4.982551
RSD 116.987298
RUB 105.311966
RWF 1452.579533
SAR 3.960703
SBD 8.847383
SCR 14.594154
SDG 634.2631
SEK 11.576527
SGD 1.416885
SHP 0.832305
SLE 23.83472
SLL 22111.557433
SOS 604.449871
SRD 37.238876
STD 21825.245831
SVC 9.254233
SYP 2649.368641
SZL 19.234405
THB 36.739624
TJS 11.274465
TMT 3.701164
TND 3.336823
TOP 2.469661
TRY 36.293586
TTD 7.181404
TWD 34.245573
TZS 2813.266686
UAH 43.686277
UGX 3881.678079
USD 1.054463
UYU 45.386236
UZS 13537.877258
VES 48.222799
VND 26772.804141
VUV 125.187913
WST 2.943628
XAF 655.902604
XAG 0.034867
XAU 0.000411
XCD 2.849738
XDR 0.796734
XOF 655.902604
XPF 119.331742
YER 263.483869
ZAR 18.164652
ZMK 9491.432086
ZMW 29.037592
ZWL 339.536511
  • AEX

    -11.9800

    862.5

    -1.37%

  • BEL20

    -77.1200

    4160.15

    -1.82%

  • PX1

    -41.6700

    7269.63

    -0.57%

  • ISEQ

    -96.1300

    9713.24

    -0.98%

  • OSEBX

    18.6800

    1445.01

    +1.31%

  • PSI20

    53.5500

    6428.13

    +0.84%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -132.9600

    2802.09

    -4.53%

  • N150

    -1.3300

    3313.22

    -0.04%

Emeutes en Nouvelle-Calédonie: après quatre décès, déploiement de l'armée et 70 nouvelles interpellations
Emeutes en Nouvelle-Calédonie: après quatre décès, déploiement de l'armée et 70 nouvelles interpellations / Photo: Delphine Mayeur - AFP

Emeutes en Nouvelle-Calédonie: après quatre décès, déploiement de l'armée et 70 nouvelles interpellations

Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé mercredi le déploiement de l'armée pour "sécuriser" les ports et l'aéroport de Nouvelle-Calédonie, après deux nuits d'émeutes qui ont fait quatre morts, dont un gendarme, dans l'archipel secoué par la fronde des indépendantistes contre une réforme électorale votée par le Parlement.

Taille du texte:

Le haut-commissaire sur ce territoire du Pacifique sud, Louis Le Franc, qui avait demandé le renfort de l'armée pour protéger l'aéroport de Nouméa, fermé jusqu'à nouvel ordre, a pour sa part "annoncé un couvre-feu et interdit TikTok", un réseau social utilisé par les émeutiers, a précisé M. Attal.

Depuis lundi, les forces de l'ordre ont procédé à près de 200 interpellations au total, selon le haut-commissaire.

Le Premier ministre doit à nouveau présider une cellule de crise interministérielle à Beauvau jeudi à 08H30.

 

L'état d'urgence, demandé par le chef de l'Etat, est en vigueur sur le Caillou depuis 20H00 heure de Paris (05H00 jeudi à Nouméa).

Mise en œuvre après les attentats du 13 novembre 2015 ou pendant l'épidémie de Covid-19, cette mesure permet notamment d'interdire déplacements ou manifestations et était réclamée par de nombreuses voix à droite et à l'extrême droite.

 

Dans un communiqué, les leaders de ce mouvement, sans réagir à ces assignations à résidence, ont argué que "les exactions commises (...) n'étaient pas nécessaires", mais étaient "l'expression des invisibles de la société qui subissent les inégalités de plein fouet et sont marginalisés au quotidien".

- "Nuit plus calme" -

Selon Sonia Backès, ex-secrétaire d'Etat et principale figure du camp non-indépendantiste, la troisième nuit d'émeutes a été moins virulente que les précédentes. "Une nuit beaucoup plus calme à peu près partout", écrit-elle sur sa page Facebook, "due à la mobilisation exceptionnelle des Calédoniens qui protègent leur quartier (...) et à la présence beaucoup plus importante des forces de l'ordre" notamment.

Le bâtiment du Sénat coutumier a cependant été incendié dans la nuit de mercredi à jeudi, a-t-on appris auprès de son service de communication, sans que l'on sache pour l'instant l'ampleur des dégâts. Des coups de feu nourris résonnaient par ailleurs au petit matin dans Nouméa et à Auteuil, un des quartiers pauvres du nord de la capitale, où tous les commerces ont été détruits, a constaté un correspondant de l'AFP. Station-service, pizzeria, coiffeur et supermarché ont notamment été brûlés et pillés.

Les principaux partis politiques du territoire et les autorités avaient appelé au calme la veille, après une vague de violences entamée lundi, la plus grave depuis les années 1980.

Selon le dernier bilan communiqué par l'Elysée, ces violences ont fait trois morts. Un gendarme d'une vingtaine d'années touché à la tête par un tir a également succombé à ses blessures.

Incendies, pillages, affrontements armés entre émeutiers et population ou avec les forces de l'ordre, tout l'archipel est le théâtre depuis lundi d'émeutes particulièrement violentes, malgré l'instauration d'un couvre-feu nocturne à Nouméa et dans son agglomération.

Le haut-commissaire a fait état mercredi d'"échanges de tirs de chevrotine entre les émeutiers et les groupes de défense civile à Nouméa et Paita" et indiqué avoir fait intervenir les policiers d'élite du RAID contre des émeutiers qui se dirigeaient vers un dépôt de gaz.

- Ultimatum -

En métropole, les députés ont adopté dans la nuit de mardi à mercredi par 351 voix contre 153 le texte qui élargit le corps électoral. La réforme constitutionnelle devra encore obtenir les trois cinquièmes des voix des parlementaires réunis en Congrès à Versailles.

Dans un courrier adressé mercredi aux représentants calédoniens, Emmanuel Macron a précisé que ce Congrès se réunirait "avant la fin juin", à moins qu'indépendantistes et loyalistes ne se mettent d'accord d'ici là sur un texte plus global.

Le texte voté par les sénateurs et maintenant les députés vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales, cruciales dans l'archipel. Les partisans de l'indépendance jugent que ce dégel risque de réduire leur poids électoral et "minoriser encore plus le peuple autochtone kanak".

Mercredi, le président indépendantiste du gouvernement du territoire, Louis Mapou, a "pris acte" de la réforme votée à Paris mais déploré une "démarche qui impacte lourdement notre capacité à mener les affaires de la Nouvelle-Calédonie".

La gauche a réclamé la suspension de cette réforme constitutionnelle. "Tout doit être fait pour retrouver le calme et le dialogue", a plaidé le communiste Fabien Roussel.

Mercredi, faute d'approvisionnement des commerces, les pénuries alimentaires ont provoqué de très longues files d'attente devant les magasins, a constaté le correspondant de l'AFP.

- "J'ai peur" -

A Tuband, un quartier de Nouméa, des habitants ont patrouillé dans la nuit de mardi à mercredi armés de bâtons ou de battes de baseball, encagoulés ou casqués.

"Les flics sont débordés alors on essaye de se protéger", a expliqué à l'AFP un habitant, Sébastien, 42 ans.

Pour contenir les émeutes, d'importants effectifs de policiers et de gendarmes, dont des éléments de leurs deux groupes d'élite, le GIGN et le RAID, ont été mobilisés.

D'autres renforts étaient en cours d'acheminement dans l'archipel, selon Gérald Darmanin. D'après le ministère, 1.800 policiers et gendarmes y étaient déployés mercredi et 500 de plus y arriveront dans les heures qui viennent.

(Y.Yildiz--BBZ)