Berliner Boersenzeitung - Ukraine: la Hongrie contrarie la volonté de l'UE d'imposer un embargo sur le pétrole russe

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Ukraine: la Hongrie contrarie la volonté de l'UE d'imposer un embargo sur le pétrole russe
Ukraine: la Hongrie contrarie la volonté de l'UE d'imposer un embargo sur le pétrole russe / Photo: PATRICK HERTZOG - AFP

Ukraine: la Hongrie contrarie la volonté de l'UE d'imposer un embargo sur le pétrole russe

La volonté de l'Union européenne d'interdire les importations de pétrole russe et d'imposer de nouvelles sanctions afin de "faire payer le prix fort" de la guerre en Ukraine au président Vladimir Poutine a été freinée mercredi par le Hongrois Viktor Orban.

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Le projet "ne peut pas être soutenu dans sa forme actuelle. En toute responsabilité, nous ne pouvons pas voter pour", a annoncé le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto.

La Commission préconise dans son 6e paquet de sanctions "une interdiction de tout le pétrole russe, brut et raffiné, transporté par mer et par oléoduc" pour fin 2022, a expliqué sa présidente Ursula von der Leyen devant le Parlement européen.

Le secteur financier est également visé avec l'exclusion de la plus importante banque russe, la Sberkank, qui représente 37% du marché, et de deux autres établissements du système financier international Swift. Et trois canaux télévisés russes, dont Russia 24 et Russia RTR, seront interdits de diffusion dans l'UE, selon le document consulté par l'AFP.

Le chef de l'Eglise orthodoxe russe, le patriarche Kirill, soutien affiché de l'offensive russe, figure par ailleurs au nombre des nouvelles personnalités sur la liste noire de l'UE avec la famille du porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, et de nombreux militaires soupçonnés de crimes de guerre à Boutcha.

- Préoccupations -

"Nous adressons ainsi un autre signal fort à tous ceux qui mènent la guerre du Kremlin: nous savons qui vous êtes, et vous devrez rendre compte de vos actes", a lancé Ursula von der Leyen.

La proposition a été transmise dans la nuit de mardi à mercredi aux Etats membres et leurs ambassadeurs à Bruxelles ont eu une première réunion mercredi. "Certains Etats membres ont exprimé leur préoccupation vis-à-vis de l'embargo", a confié un diplomate européen.

L'objectif est une entrée en vigueur pour la célébration de la 72ème journée de l'Europe le 9 mai. Cette date est également célébrée en Russie comme le "jour de la Victoire" sur l'Allemagne nazie.

"Ce ne sera pas facile", a reconnu la présidente de l'exécutif européen. Mais "Poutine doit payer le prix fort pour sa brutale agression", a-t-elle affirmé sous les applaudissements.

"Le désir de sanctionner des Américains, des Européens et d'autres pays est une arme à double tranchant. En essayant de nous faire mal, ils devront aussi payer le prix fort. Ils le payent déjà. Et le coût des sanctions pour les citoyens de l'Europe va croître de jour en jour", a averti Dmitri Peskov.

"Nous ne pouvons pas garantir dans cette situation qu'il n'y aura pas de perturbations" dans les approvisionnements en pétrole en Allemagne, a reconnu le ministre allemand de l'Energie Robert Habeck.

L'UE a déjà décidé de cesser ses achats de charbon et trouvé d'autres fournisseurs aux Etats-Unis pour un tiers de ses achats de gaz russe.

L'arrêt des importations de pétrole sera "progressif et ordonné, de manière à mettre en place d'autres voies d'approvisionnement et réduire au minimum l'impact (de cette décision) sur les marchés mondiaux", a affirmé Mme von der Leyen.

- "Pas suffisant" -

"L'UE devrait renoncer aux livraisons de brut dans les six mois et de produits raffinés d'ici la fin de l'année", a-t-elle précisé.

Plusieurs pays sont "fortement dépendants", a-t-elle reconnu. Une dérogation est proposée pour permettre à la Hongrie et à la Slovaquie de poursuivre leurs achats à la Russie jusqu'à fin 2023, car ces deux pays sont enclavés et dépendants des livraisons par l'oléoduc Droujba, ont précisé à l'AFP deux responsables européens. "Ce ne sera pas suffisant", a confié à l'AFP un responsable européen.

La Hongrie a regretté l'absence de "garantie" pour sa sécurité énergétique. La République tchèque a pour sa part demandé à bénéficier elle aussi de cette possibilité et, avec la Slovaquie, elle veut obtenir de poursuivre ses achats pendant encore deux ou trois ans.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a estimé pour sa part que les pays membres de l'UE refusant de mettre en place un embargo sur le pétrole russe seront "complices" de crimes de guerre.

"Chaque nouveau paquet de sanctions contre la Russie est plus difficile à adopter car il impose des choix politiques à chaque Etat membre", a souligné un responsable européen.

"Des travaux techniques intenses sont prévus au cours des prochains jours pour tenter d'adopter ce 6e paquet avant le week-end", selon le diplomate.

En 2021, la Russie a fourni 30% du brut et 15% des produits pétroliers achetés par l'UE. Elle fournit annuellement 150 milliards de m3 de gaz.

Les achats européens financent l'effort de guerre de la Russie, a rappelé mardi le président du conseil italien Mario Draghi. Ils abondent le budget russe à hauteur de 800 millions d'euros chaque jour.

Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, les importations européennes de gaz, pétrole et charbon ont rapporté 44 milliards d'euros au Kremlin, indique une étude du Crea, centre de réflexion basé en Finlande. Les quatre principaux acheteurs sont l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas et la France.

(K.Müller--BBZ)