Berliner Boersenzeitung - Licenciement abusif: la cour de cassation valide le barème Macron

EUR -
AED 3.819603
AFN 72.932392
ALL 98.411785
AMD 411.862937
ANG 1.871152
AOA 948.389307
ARS 1066.483644
AUD 1.669129
AWG 1.871822
AZN 1.768479
BAM 1.953453
BBD 2.096282
BDT 124.070963
BGN 1.956078
BHD 0.392272
BIF 3070.112105
BMD 1.039901
BND 1.410805
BOB 7.174382
BRL 6.398533
BSD 1.038253
BTN 88.37684
BWP 14.419679
BYN 3.397719
BYR 20382.056565
BZD 2.08919
CAD 1.496095
CDF 2984.515243
CHF 0.936114
CLF 0.037258
CLP 1027.796122
CNY 7.589716
CNH 7.594671
COP 4588.884848
CRC 527.166754
CUC 1.039901
CUP 27.557372
CVE 110.132706
CZK 25.112531
DJF 184.811323
DKK 7.460436
DOP 63.24403
DZD 140.625808
EGP 52.913381
ERN 15.598513
ETB 132.194205
FJD 2.411166
FKP 0.823583
GBP 0.83009
GEL 2.922107
GGP 0.823583
GHS 15.261667
GIP 0.823583
GMD 74.872827
GNF 8973.221143
GTQ 7.997393
GYD 217.219071
HKD 8.077648
HNL 26.379313
HRK 7.459111
HTG 135.756925
HUF 409.669457
IDR 16842.130098
ILS 3.812547
IMP 0.823583
INR 88.656328
IQD 1360.066254
IRR 43766.828005
ISK 145.097441
JEP 0.823583
JMD 161.765683
JOD 0.7376
JPY 163.901373
KES 134.18889
KGS 90.471782
KHR 4172.987303
KMF 484.723811
KPW 935.910179
KRW 1523.256916
KWD 0.320477
KYD 0.865261
KZT 537.863904
LAK 22705.725316
LBP 92974.41681
LKR 305.992434
LRD 188.963013
LSL 19.30541
LTL 3.070557
LVL 0.629026
LYD 5.096878
MAD 10.470123
MDL 19.155989
MGA 4897.11746
MKD 61.537477
MMK 3377.557381
MNT 3533.582937
MOP 8.305823
MRU 41.446214
MUR 48.937504
MVR 16.0116
MWK 1800.33739
MXN 20.997376
MYR 4.647341
MZN 66.453542
NAD 19.30541
NGN 1603.610055
NIO 38.204108
NOK 11.834774
NPR 141.403143
NZD 1.844777
OMR 0.400403
PAB 1.038253
PEN 3.866156
PGK 4.213938
PHP 60.27683
PKR 289.046091
PLN 4.264417
PYG 8097.273353
QAR 3.776064
RON 4.975716
RSD 117.016225
RUB 103.969586
RWF 1448.360194
SAR 3.904201
SBD 8.718066
SCR 14.825891
SDG 625.500725
SEK 11.494377
SGD 1.412715
SHP 0.823583
SLE 23.712026
SLL 21806.203922
SOS 593.387208
SRD 36.456835
STD 21523.847943
SVC 9.085087
SYP 2612.782323
SZL 19.3138
THB 35.578651
TJS 11.358356
TMT 3.650052
TND 3.310523
TOP 2.435548
TRY 36.608383
TTD 7.055525
TWD 34.05885
TZS 2517.775661
UAH 43.533506
UGX 3800.434823
USD 1.039901
UYU 46.214486
UZS 13403.898902
VES 57.269188
VND 26449.877996
VUV 123.459111
WST 2.873025
XAF 655.169993
XAG 0.035005
XAU 0.000396
XCD 2.810384
XDR 0.796044
XOF 655.169993
XPF 119.331742
YER 260.365171
ZAR 19.368481
ZMK 9360.351618
ZMW 28.733485
ZWL 334.847648
  • AEX

    4.0100

    876.26

    +0.46%

  • BEL20

    22.8100

    4246.05

    +0.54%

  • PX1

    10.9100

    7282.69

    +0.15%

  • ISEQ

    43.5100

    9712.3

    +0.45%

  • OSEBX

    7.4200

    1408

    +0.53%

  • PSI20

    20.1800

    6325.74

    +0.32%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    40.4000

    3055.65

    +1.34%

  • N150

    6.7900

    3238.97

    +0.21%

Licenciement abusif: la cour de cassation valide le barème Macron
Licenciement abusif: la cour de cassation valide le barème Macron / Photo: THOMAS SAMSON - AFP/Archives

Licenciement abusif: la cour de cassation valide le barème Macron

Épilogue judiciaire pour le "barème Macron": la Cour de cassation a validé mercredi cette mesure phare et très contestée du début du premier quinquennat du président de la République, qui a abouti à plafonner les indemnités pour licenciement abusif aux prud'hommes.

Taille du texte:

La cour a estimé que le barème n'était "pas contraire" à l'article 10 de la convention n°158 de l'Organisation internationale du travail (OIT), qui prévoit qu'en cas de licenciement injustifié le juge puisse ordonner le versement d'une indemnité "adéquate" au salarié.

Elle a en outre écarté la possibilité de déroger "même au cas par cas" à l'application du barème.

Le "barème Macron" est entré en vigueur en septembre 2017 par voie d'ordonnance, malgré la vive opposition des syndicats, et a été validé par le Conseil constitutionnel en 2018.

Il a supprimé le plancher de six mois minimum d'indemnité pour les salariés ayant au moins deux ans d'ancienneté, et plafonné entre un et vingt mois de salaire brut, en fonction de l'ancienneté, les dommages et intérêts dus en cas de licenciement abusif (hors licenciement pour harcèlement ou discrimination).

L'assemblée plénière de la Cour de cassation avait déjà rendu en juillet 2019 un avis favorable au barème, mais cet avis ne la liait pas, ni l'ensemble des juges du fond, et plusieurs cours d'appel avaient décidé de s'en affranchir.

- "Sécurité juridique" -

La chambre sociale de la Cour de cassation, siégeant en formation plénière le 31 mars, a examiné les pourvois formés dans quatre affaires. Plusieurs syndicats ou organisations représentant le patronat sont intervenus pour faire valoir leur point de vue.

Dans l'une d'entre elles, la plus exemplaire, la cour d'appel de Paris avait écarté en mars 2021 l'application du barème, alors que la somme prévue par ce dernier "couvrait à peine la moitié du préjudice" subi par la salariée, dont l'ancienneté était inférieure à quatre ans.

A l'audience du 31 mars, la première avocate générale, Anne Berriat, a invité la Cour de cassation à valider le raisonnement de la cour d'appel.

Sans remettre en cause le barème lui-même, elle a estimé que les juges étaient fondés à apprécier "in concreto" (de manière concrète au regard de chaque situation particulière) si l'indemnité perçue était "adéquate".

De manière générale, elle a estimé que pour les salariés ayant peu d'ancienneté, les indemnités n'étaient pas satisfaisantes --se fondant notamment sur les résultats d'une étude conduite par deux universitaires, Raphaël Dalmasso et Camille Signoretto, publiée dans la revue Droit social en février.

"On ne peut pas dire que tout le barème correspondrait à une indemnité inadéquate. On peut le dire en revanche dans les cas où les salariés ont très peu d'ancienneté, 1) parce que la marge de manœuvre du juge est très étroite, et 2) parce que le plafond est très nettement inférieur à ce que recevaient auparavant les salariés", a-t-elle dit.

Mais pour la cour de cassation, ce contrôle "in concreto" créerait "pour les justiciables une incertitude sur la règle de droit applicable" et "porterait atteinte au principe d'égalité des citoyens devant la loi".

Le syndicat AvoSial, regroupant des avocats d'entreprises en droit social, a salué dans un communiqué la décision de la cour, "qui préserve la sécurité juridique et la prévisibilité indispensable à l'activité des entreprises".

Joint par l'AFP, Me François Pinatel, avocat de l'un des employeurs à l'origine des pourvois, s'est dit "très heureux" de cette décision, qui est une "excellente nouvelle pour les entreprises, et une excellente nouvelle pour l'ordre juridique", dans la mesure où elle protège le "principe d'égalité des citoyens devant la loi".

Lors de l'audience fin mars avait été versé aux débats un rapport du comité tripartite de l'OIT, approuvé par le conseil d'administration de cette instance. Validant le principe d'un barème, le comité invitait "le gouvernement à examiner à intervalles réguliers, en concertation avec les partenaires sociaux, les modalités du dispositif d'indemnisation" de façon à s'assurer qu'il permette bien une "réparation adéquate du préjudice subi pour licenciement abusif".

(Y.Yildiz--BBZ)