Berliner Boersenzeitung - À La Réunion, gendarmes et scientifiques œuvrent à la protection des baleines

EUR -
AED 3.968097
AFN 72.177392
ALL 98.75371
AMD 417.657767
ANG 1.945043
AOA 985.290618
ARS 1063.881314
AUD 1.623946
AWG 1.947354
AZN 1.872434
BAM 1.958415
BBD 2.17905
BDT 128.962224
BGN 1.960383
BHD 0.407241
BIF 3133.857673
BMD 1.080363
BND 1.425637
BOB 7.456959
BRL 6.147047
BSD 1.079261
BTN 90.823291
BWP 14.399563
BYN 3.531782
BYR 21175.110602
BZD 2.175345
CAD 1.49277
CDF 3079.033743
CHF 0.935384
CLF 0.037013
CLP 1021.298762
CNY 7.685806
CNH 7.691421
COP 4654.743063
CRC 556.456004
CUC 1.080363
CUP 28.629614
CVE 110.412452
CZK 25.209938
DJF 192.180207
DKK 7.460551
DOP 64.998307
DZD 144.236403
EGP 52.700672
ERN 16.205442
ETB 128.627454
FJD 2.419743
FKP 0.82666
GBP 0.833765
GEL 2.959713
GGP 0.82666
GHS 17.391225
GIP 0.82666
GMD 75.625745
GNF 9309.561843
GTQ 8.345145
GYD 225.611296
HKD 8.3939
HNL 27.200955
HRK 7.442652
HTG 142.022953
HUF 402.597496
IDR 16812.605673
ILS 4.080617
IMP 0.82666
INR 90.829286
IQD 1413.801167
IRR 45475.177141
ISK 149.100705
JEP 0.82666
JMD 171.282705
JOD 0.765872
JPY 164.237826
KES 139.215529
KGS 92.372736
KHR 4389.964225
KMF 492.483264
KPW 972.326264
KRW 1490.31744
KWD 0.331002
KYD 0.899309
KZT 524.285017
LAK 23711.104278
LBP 96643.352829
LKR 316.748871
LRD 207.747439
LSL 19.005333
LTL 3.190031
LVL 0.6535
LYD 5.199039
MAD 10.691678
MDL 19.366221
MGA 5001.795462
MKD 61.522311
MMK 3508.976186
MNT 3671.072776
MOP 8.637415
MRU 42.920312
MUR 49.901848
MVR 16.583442
MWK 1871.342414
MXN 21.393992
MYR 4.700119
MZN 69.036827
NAD 19.005157
NGN 1774.355087
NIO 39.713587
NOK 11.805729
NPR 145.320433
NZD 1.792765
OMR 0.415917
PAB 1.079141
PEN 4.048006
PGK 4.314822
PHP 62.580555
PKR 299.750956
PLN 4.339979
PYG 8562.59355
QAR 3.935255
RON 4.973231
RSD 117.065639
RUB 104.664483
RWF 1459.683132
SAR 4.057102
SBD 8.951425
SCR 14.714672
SDG 649.808246
SEK 11.415399
SGD 1.425809
SHP 0.82666
SLE 24.522042
SLL 22654.663982
SOS 616.737903
SRD 36.312008
STD 22361.328423
SVC 9.442698
SYP 2714.4442
SZL 18.99572
THB 36.379602
TJS 11.493242
TMT 3.792073
TND 3.365494
TOP 2.530319
TRY 37.004913
TTD 7.331859
TWD 34.643239
TZS 2947.78716
UAH 44.519985
UGX 3955.282138
USD 1.080363
UYU 44.739334
UZS 13832.60098
VEF 3913670.947893
VES 42.579985
VND 27452.018388
VUV 128.262873
WST 3.026295
XAF 656.849399
XAG 0.032028
XAU 0.000397
XCD 2.919735
XDR 0.8097
XOF 656.846355
XPF 119.331742
YER 270.499207
ZAR 19.080773
ZMK 9724.566478
ZMW 28.625759
ZWL 347.876376
  • AEX

    10.0600

    899.91

    +1.13%

  • BEL20

    5.1400

    4286.97

    +0.12%

  • PX1

    48.7400

    7546.51

    +0.65%

  • ISEQ

    30.3300

    9814.39

    +0.31%

  • OSEBX

    12.6700

    1452.59

    +0.88%

  • PSI20

    10.4300

    6530.81

    +0.16%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    5.2500

    2767.99

    +0.19%

  • N150

    17.9700

    3346.67

    +0.54%

À La Réunion, gendarmes et scientifiques œuvrent à la protection des baleines
À La Réunion, gendarmes et scientifiques œuvrent à la protection des baleines / Photo: MAURO PIMENTEL - AFP/Archives

À La Réunion, gendarmes et scientifiques œuvrent à la protection des baleines

Après avoir parcouru des milliers de kilomètres, de nombreuses baleines à bosse choisissent l'île de la Réunion pour donner naissance à leur baleineaux. Pour les scientifiques, c'est l'occasion de collecter de précieuses données. Mais aussi de sensibiliser le public, car la croissance du tourisme baleinier met la pression sur les cétacés.

Taille du texte:

En palmes, masque et tuba, caméra à la main, des plongeurs s'approchent le plus près possible de deux baleines qui font le show pour l'occasion.

L'une d'elle avance vers les baigneurs et remonte vers la surface pour pointer la tête hors de l'eau. Elle replonge et laisse les nageurs admirer ses grandes nageoires pectorales. Plus loin, un troisième cétacé, avec son baleineau, sonde à quelques mètres du groupe dans une eau à 24°C, chauffée par le soleil.

La Réunion, dans l'océan Indien, est un lieu de choix pour l'observation des mammifères marins, qui viennent y mettre bas ou s'accoupler entre juin et octobre.

En 2023, 1.271 baleines à bosse ont été recensées par le Groupe local d'observation et d'identification des cétacés (Globice). "Un record", selon l'association.

L'île est d'ailleurs un des rares endroits au monde à autoriser les mises à l'eau des nageurs, y compris pour l'observation des mères et des baleineaux. Mais la pratique est bien réglementée.

Professionnels de plongée, opérateurs spécialisés et simples plaisanciers doivent se former à une approche respectueuse. Et avec la croissance du tourisme, ce qui était une charte est devenue un arrêté préfectoral plus strict.

À la surface, quatre bateaux se positionnent à plusieurs centaines de mètres des animaux.

Pour Audrey Cartaud, cheffe de projet de l'équipe Quiétude au Centre d'étude et de découverte des tortues marines (CEDTM) de La Réunion, "les bateaux mettent une pression énorme sur les animaux. Certaines structures vont jusqu'à cinq ou six rotations par jour".

- Écoute des fonds marins -

Pour faire respecter les règles - notamment la présence de cinq bateaux au maximum dans une zone de 300 mètres autour de l'animal -, la gendarmerie maritime organise régulièrement des sorties.

"Dès que la mer le permet (...) on est sur l'eau, on effectue des patrouilles sur les règles d'abordage, les armements de sécurité et le respect des décrets. Et on a aussi vocation à faire du secourisme", précise Martin L'Her, de la brigade nautique du Port (nord-ouest), depuis le zodiac qui lui permet de scruter la zone.

Le CEDTM, lui, n'est pas assermenté mais ses membres sillonnent également le secteur.

"On travaille avec la gendarmerie. On se rencontre régulièrement sur l'eau et on fait en sorte que la réglementation soit respectée du mieux possible", souligne Jonathan Cotto, chargé de mission au sein du CEDTM, à la barre de son bateau.

Pour les scientifiques, le passage des baleines est l'occasion de collecter de précieuses données. Cela passe par l'observation en surface, mais aussi par l'écoute des fonds marins: la baleine à bosse est réputée pour avoir le chant le plus complexe du règne animal.

Beverley Ecalle, en combinaison intégrale, est éthologue pour l'association Abyss, spécialisée dans la conservation des mammifères marins.

"On a vu deux souffles puis on les a perdus de vue. On reste un peu en retrait pour voir (...) si les baleines ont sondé et sont parties ailleurs. Ça nous permet d'observer l'ensemble de la zone pour voir s'il n’y a pas d'autres baleines aux alentours" et écouter leurs chants, dit-elle.

Des chants qui permettent d'évaluer les périodes et niveaux de fréquentation des baleines d'un site et d'une année sur l'autre "pour mieux comprendre les mouvements d'individus entre les sites de reproduction", selon Globice.

Sur son bateau, Yann Doh, chercheur en bioacoustique des cétacés, déroule le câble de l'hydrophone qui va permettre de recueillir les précieux chants. "On a 10 mètres de câble, on va essayer d'en mettre le plus possible pour aller enregistrer sous la couche de surface qui est très perturbée par les vagues, par les bulles, et qui va venir nous polluer notre enregistrement", souligne-t-il.

Pour le scientifique, "c'est vraiment le fait d'en savoir plus qui va nous permettre de communiquer avec le grand public, mais aussi de sensibiliser les gens".

(S.G.Stein--BBZ)