Berliner Boersenzeitung - Brésil: Bolsonaro sous la menace d'un procès pour "coup d'Etat"

EUR -
AED 3.998302
AFN 76.426194
ALL 99.362051
AMD 421.123927
ANG 1.941049
AOA 996.026725
ARS 1153.728687
AUD 1.72704
AWG 1.962117
AZN 1.854862
BAM 1.955447
BBD 2.174607
BDT 130.896355
BGN 1.967688
BHD 0.408126
BIF 3192.223348
BMD 1.088553
BND 1.446139
BOB 7.441656
BRL 6.269201
BSD 1.077005
BTN 92.037374
BWP 14.713342
BYN 3.524563
BYR 21335.645872
BZD 2.163309
CAD 1.565395
CDF 3126.873796
CHF 0.958764
CLF 0.026358
CLP 1011.477284
CNY 7.906494
CNH 7.914197
COP 4493.088357
CRC 538.202778
CUC 1.088553
CUP 28.846664
CVE 110.245085
CZK 25.060719
DJF 191.59539
DKK 7.500573
DOP 67.97772
DZD 144.798843
EGP 54.763107
ERN 16.3283
ETB 141.49494
FJD 2.531
FKP 0.839756
GBP 0.840874
GEL 3.020779
GGP 0.839756
GHS 16.876664
GIP 0.839756
GMD 78.523909
GNF 9417.422737
GTQ 8.395387
GYD 228.325191
HKD 8.467411
HNL 27.870278
HRK 7.572635
HTG 142.742869
HUF 405.211248
IDR 18064.717703
ILS 4.032312
IMP 0.839756
INR 93.231742
IQD 1427.655174
IRR 45832.484455
ISK 143.862383
JEP 0.839756
JMD 170.918746
JOD 0.771827
JPY 163.109967
KES 140.772385
KGS 94.139905
KHR 4366.619407
KMF 495.906906
KPW 979.724085
KRW 1594.114339
KWD 0.33572
KYD 0.905186
KZT 544.969777
LAK 23621.462726
LBP 97354.786968
LKR 322.803136
LRD 217.633203
LSL 19.866171
LTL 3.214215
LVL 0.658455
LYD 5.263415
MAD 10.486609
MDL 19.652179
MGA 5088.957917
MKD 62.13781
MMK 2285.50551
MNT 3795.873688
MOP 8.718594
MRU 43.354156
MUR 49.841742
MVR 16.801014
MWK 1888.176745
MXN 22.164961
MYR 4.824221
MZN 69.535846
NAD 19.866171
NGN 1671.768245
NIO 40.058615
NOK 11.418385
NPR 149.240711
NZD 1.903398
OMR 0.419064
PAB 1.088553
PEN 3.965428
PGK 4.436015
PHP 62.433769
PKR 305.244134
PLN 4.22084
PYG 8697.951718
QAR 3.962741
RON 5.0183
RSD 118.17261
RUB 91.698662
RWF 1558.59664
SAR 4.082481
SBD 9.252206
SCR 15.741627
SDG 653.692428
SEK 10.90043
SGD 1.457131
SHP 0.855432
SLE 24.830306
SLL 22826.420878
SOS 621.905407
SRD 39.998116
STD 22530.856788
SVC 9.525244
SYP 14153.162141
SZL 19.866171
THB 36.823681
TJS 11.890465
TMT 3.807727
TND 3.383582
TOP 2.621622
TRY 41.384344
TTD 7.401266
TWD 36.035134
TZS 2880.736268
UAH 45.237612
UGX 3989.380248
USD 1.088553
UYU 45.855213
UZS 14081.075345
VES 74.859156
VND 27862.358599
VUV 134.17424
WST 3.04287
XAF 661.209209
XAG 0.031916
XAU 0.000353
XCD 2.947029
XDR 0.820143
XOF 661.209209
XPF 119.331742
YER 267.874721
ZAR 20.070969
ZMK 9798.290415
ZMW 31.343845
ZWL 350.513738
  • AEX

    -7.2300

    907.46

    -0.79%

  • BEL20

    -27.9400

    4406.62

    -0.63%

  • PX1

    -74.3100

    7916.08

    -0.93%

  • ISEQ

    -162.5600

    10392.99

    -1.54%

  • OSEBX

    -20.2500

    1513.98

    -1.32%

  • PSI20

    51.7400

    6950.96

    +0.75%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    0.8400

    2794.83

    +0.03%

  • N150

    -35.3600

    3465.17

    -1.01%

Brésil: Bolsonaro sous la menace d'un procès pour "coup d'Etat"
Brésil: Bolsonaro sous la menace d'un procès pour "coup d'Etat" / Photo: Handout - Brazilian Supreme Court/AFP

Brésil: Bolsonaro sous la menace d'un procès pour "coup d'Etat"

Il se dit victime de la "plus grande persécution politico-judiciaire de l'histoire du Brésil" et risque plus de 40 ans de prison: l'ex-président Jair Bolsonaro doit savoir mercredi s'il est renvoyé en procès pour un présumé projet de coup d'Etat.

Taille du texte:

Dans un pays encore hanté par le souvenir de la dictature militaire (1964-1985), ravivé récemment par le film-phénomène "Je suis toujours là" de Walter Salles, Oscar du meilleur film international, un procès de l'ancien chef de l'Etat serait historique.

Nostalgique assumé de ces années de plomb, l'ex-capitaine de l'armée, 70 ans, voit désormais son sort judiciaire entre les mains de la Cour suprême réunie à Brasilia.

Les chefs d'accusation sont gravissimes: "coup d'Etat", "tentative d'abolition violente de l'Etat de droit démocratique" et "organisation criminelle armée".

Et ce "quel que soit le résultat des élections de 2022", qu'il a finalement perdues au second tour face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.

Selon l'accusation, après la défaite, les présumés conspirateurs auraient oeuvré à l'élaboration d'un décret prévoyant la convocation d'un nouveau scrutin, mais aussi projeté l'assassinat de Lula, de son vice-président élu Geraldo Alckmin et d'Alexandre de Moraes, un juge de la Cour suprême.

- "Procès politique " -

Contre toute attente, l'ancien chef de l'Etat a assisté en personne à la séance de mardi, assis, l'air grave, à côté de son avocat.

Par communiqué ou sur les réseaux sociaux, il a clamé son innocence: "Ils m'accusent d'un crime que je n'ai pas commis", tonne-t-il. Il se décrit en victime d'un "procès politique", estimant que "l'arbitre a déjà sifflé avant même que le match ne commence".

Celui qui, dans le plus grand pays d'Amérique latine, reste l'incontournable leader du puissant courant conservateur joue gros, très gros.

Inéligible jusqu'en 2030 en raison de ses attaques sans preuves contre les urnes électroniques, Jair Bolsonaro espère encore voir cette sanction annulée ou réduite pour lui permettre d'être de nouveau candidat en 2026.

Mais une condamnation pour complot contre la démocratie brésilienne briserait cet espoir. Et forcerait son camp à lui choisir un successeur, alors que le jeu semble ouvert face à un Lula plus impopulaire que jamais, sur fond d'inflation.

Dos au mur, Jair Bolsonaro veut croire que Donald Trump, "ami" et modèle politique, jouera de son "influence" en sa faveur.

- "Noyau crucial" -

Au total, 34 personnes ont été inculpées en février, dont plusieurs ex-ministres et des militaires de haut rang.

Après avoir rejeté mardi les recours de la défense, cinq des 11 juges de la Cour suprême doivent évaluer mercredi s'ils disposent d'éléments suffisants pour ouvrir un procès pénal contre Jair Bolsonaro et sept autres inculpés, tous soupçonnés d'avoir fait partie du "noyau crucial" du complot supposé.

Les magistrats voteront tour à tour. Le premier à se prononcer sera Alexandre de Moraes, puissant juge honni du camp Bolsonaro, qui voit en lui un "dictateur".

Invoquant son "intérêt personnel" en tant que potentielle victime d'un projet d'assassinat, la défense avait tenté d'obtenir la récusation du juge Moraes. En vain. Pas plus qu'elle n'a pu écarter deux autres membres du "Supremo": un ex-ministre de Lula, Flavio Dino, et l'ancien avocat de l'actuel chef de l'Etat, Cristiano Zanin.

Cherchant à démontrer que la démocratie au Brésil a réellement frôlé le désastre, l'accusation s'appuie aussi sur les événements du 8 janvier 2023 à Brasilia.

Une semaine après l'investiture de Lula, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient envahi et saccagé les bâtiments de la Cour suprême, du Parlement et du palais présidentiel, criant à la fraude électorale et appelant à une intervention militaire.

M. Bolsonaro, qui se trouvait alors aux Etats-Unis, dit avoir répudié les "actes violents" commis ce jour-là.

(Y.Yildiz--BBZ)