Berliner Boersenzeitung - Trois jours de deuil pour Pelé au Brésil, hommages du monde entier

EUR -
AED 3.845874
AFN 70.674066
ALL 97.848497
AMD 406.661363
ANG 1.881594
AOA 954.929054
ARS 1054.672401
AUD 1.622423
AWG 1.887346
AZN 1.780922
BAM 1.942206
BBD 2.107896
BDT 124.756771
BGN 1.954476
BHD 0.39467
BIF 3031.270778
BMD 1.047071
BND 1.405734
BOB 7.214639
BRL 6.094064
BSD 1.043963
BTN 88.001358
BWP 14.243575
BYN 3.41662
BYR 20522.593176
BZD 2.10449
CAD 1.474271
CDF 3006.140949
CHF 0.929946
CLF 0.037093
CLP 1023.501392
CNY 7.593411
CNH 7.601689
COP 4611.018329
CRC 533.450854
CUC 1.047071
CUP 27.747384
CVE 110.413563
CZK 25.282471
DJF 186.085088
DKK 7.459015
DOP 63.241086
DZD 140.285547
EGP 51.9608
ERN 15.706066
ETB 129.260624
FJD 2.387951
FKP 0.826471
GBP 0.835092
GEL 2.85865
GGP 0.826471
GHS 16.438375
GIP 0.826471
GMD 74.34189
GNF 9036.223128
GTQ 8.057448
GYD 218.417029
HKD 8.149511
HNL 26.412373
HRK 7.469029
HTG 137.020279
HUF 410.878547
IDR 16672.826935
ILS 3.815359
IMP 0.826471
INR 88.270601
IQD 1372.186651
IRR 44068.606931
ISK 145.133954
JEP 0.826471
JMD 164.856098
JOD 0.742688
JPY 160.610139
KES 135.595163
KGS 90.888485
KHR 4240.638096
KMF 491.02418
KPW 942.363575
KRW 1463.344866
KWD 0.322236
KYD 0.870027
KZT 521.281361
LAK 22998.916606
LBP 93765.214756
LKR 304.016247
LRD 188.289578
LSL 18.888537
LTL 3.091729
LVL 0.633363
LYD 5.125386
MAD 10.50579
MDL 19.079816
MGA 4899.245644
MKD 61.542117
MMK 3400.846025
MNT 3557.947475
MOP 8.368584
MRU 41.793859
MUR 49.547263
MVR 16.177003
MWK 1817.715192
MXN 21.806271
MYR 4.66732
MZN 66.896979
NAD 18.888878
NGN 1771.926971
NIO 38.490247
NOK 11.71439
NPR 140.801776
NZD 1.798952
OMR 0.40313
PAB 1.044003
PEN 3.956097
PGK 4.156765
PHP 61.72273
PKR 290.823758
PLN 4.309902
PYG 8147.130203
QAR 3.811971
RON 4.976835
RSD 117.006008
RUB 110.457098
RWF 1435.534451
SAR 3.933975
SBD 8.785545
SCR 14.239048
SDG 629.812192
SEK 11.527981
SGD 1.411719
SHP 0.826471
SLE 23.766152
SLL 21956.56198
SOS 598.400886
SRD 37.071596
STD 21672.257337
SVC 9.13506
SYP 2630.797353
SZL 18.889327
THB 36.375347
TJS 11.155425
TMT 3.675219
TND 3.316336
TOP 2.452339
TRY 36.279133
TTD 7.098383
TWD 34.02405
TZS 2769.502683
UAH 43.377879
UGX 3867.963333
USD 1.047071
UYU 44.488604
UZS 13433.921708
VES 48.773334
VND 26611.311509
VUV 124.310383
WST 2.922994
XAF 651.409933
XAG 0.034443
XAU 0.000399
XCD 2.829762
XDR 0.798595
XOF 657.034899
XPF 119.331742
YER 261.68926
ZAR 19.065697
ZMK 9424.903205
ZMW 28.788769
ZWL 337.156461
  • AEX

    -4.2200

    875.14

    -0.48%

  • BEL20

    -61.1800

    4187.13

    -1.44%

  • PX1

    -63.1400

    7194.51

    -0.87%

  • ISEQ

    -28.9100

    9606.36

    -0.3%

  • OSEBX

    -19.7200

    1452.05

    -1.34%

  • PSI20

    -23.1800

    6415.4

    -0.36%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -46.0100

    2960.9

    -1.53%

  • N150

    -33.4500

    3278.46

    -1.01%

Trois jours de deuil pour Pelé au Brésil, hommages du monde entier
Trois jours de deuil pour Pelé au Brésil, hommages du monde entier / Photo: STAFF - AFP/Archives

Trois jours de deuil pour Pelé au Brésil, hommages du monde entier

Le Brésil se réveille vendredi pour la première fois depuis 82 ans sans Pelé, le "Roi" du football décédé la veille et pour lequel le pays entame un deuil national de trois jours, accompagné de condoléances planétaires.

Taille du texte:

Après la mort d'Elizabeth II en septembre, c'est une autre figure majeure du XXe siècle qui disparaît en 2022, suscitant des réactions du monde du foot, mais aussi de la politique, de la culture etc.

La santé de Pelé, unique vainqueur de trois Coupes du monde et considéré par beaucoup comme le meilleur joueur de tous les temps, était chancelante depuis quelques mois: il luttait contre un cancer du côlon, et avait été hospitalisé fin novembre à Sao Paulo.

"Nous t'aimons à l'infini, repose en paix": c'est par ces mots, publiés sur Instagram, que l'un de ses filles, Kely Nascimento, a annoncé le décès du Brésilien le plus connu de l'histoire, entouré de plusieurs membres de sa famille depuis quelques jours à l'hôpital Albert Einstein de Sao Paulo.

Quelques heures plus tard, un décret annonçait un "deuil officiel" de trois jours, "une marque de respect après le décès d'Edson Arantes do Nascimento, Pelé", des suites d'un cancer du côlon.

Une veillée funèbre, ouverte au public, aura lieu lundi et durera 24 heures, au stade du Santos FC, club où l'éternel numéro 10 a brillé de 1956 à 1974.

L'enterrement, mardi, se déroulera en revanche dans l'intimité familiale, après un cortège suivant le cercueil dans les rues de Santos, ville portuaire à 80 km de Sao Paulo qui a décrété pour sa part un deuil de sept jours.

Devant l'hôpital pauliste où le triple champion du monde est décédé, des fans ont brandi une banderole où l'on pouvait lire: "Roi Pelé éternel". A Rio de Janeiro, le Christ Rédempteur du Corcovado, monument emblématique qui domine la baie, a été illuminé en hommage à Pelé, tout comme le mythique stade Maracana.

- "Le plus grand" -

"Deuil" pour le "roi immortel du football", titre le quotidien brésilien O Globo sur son site, avec des images du joueur sous le maillot national, notamment celle, iconique, où tout sourire, il lève le bras droit, porté par son coéquipier Jairzinho vu de dos avec son numéro 7.

Le monde du foot a fait part sur les réseaux sociaux de son émotion et dessiné la dimension du personnage. "Il a fait du football un art", a écrit Neymar, son lointain successeur sous le numéro 10 de l'équipe brésilienne, et qui a égalé au Mondial qatarien son record national de 77 buts pour la "Seleçao".

Hommages également des superstars Lionel Messi et Kylian Mbappé: "Repose en paix, Pelé", a souhaité l'Argentin, tandis que le Français relevait que "son héritage ne sera jamais oublié".

Les Français Michel Platini et Zinédine Zidane, le Portugais Cristiano Ronaldo, évidemment d'innombrables Brésiliens, comme l'ex-attaquant Ronaldo, tous ont partagé quelques mots et des photos en compagnie de l'icône, "le plus grand", selon ses anciens coéquipiers Mario Zagallo (Brésil) et Franz Beckenbauer (Cosmos New York).

Le monde politique a fait chorus, ou équipe, jusqu'au plus haut sommet de l'Etat. Au Brésil, bien sûr: "Jamais il n'y a eu un numéro 10 comme lui", a réagi le président élu Luiz Inacio Lula da Silva, qui sera investi dimanche. Le président sortant Jair Bolsonaro a pour sa part salué la mémoire de celui qui a "porté le nom du Brésil dans le monde entier".

Ailleurs, l'Américain Joe Biden a salué "une histoire de ce qui est possible", le Français Emmanuel Macron tweeté un triptyque "Le Jeu. Le Roi. L'Eternité." et le Sénégalais Macky Sall applaudi "sa virtuosité, son génie et son humanisme".

Pelé, élu athlète du siècle par le Comité international olympique en 1999, a été un sportif hors du commun. Il y a son record de buts - 1.281 en 1.363 matches sous les maillots de Santos, son club au Brésil (1956-74), de la Seleçao et du Cosmos de New York (1975-77), record homologué par la Fifa.

Mais au-delà des statistiques, Pelé a révolutionné le foot, joueur emblématique du "jogo bonito" (beau jeu) et du Brésil titré à la Coupe du monde 1970 - "il était le plus grand, et elle était la plus belle", écrit Vincent Duluc dans l'éditorial du quotidien sportif français L'Equipe.

- Promesse à son père -

Né le 23 octobre 1940 dans une famille pauvre à Tres Coraçoes, petite ville du Minas Gerais (sud-est) entourée de plantations de café, le petit Edson doit vendre des cacahuètes dans la rue pour aider ses parents.

La légende dit que, enfant, il voit son père pleurer lors du "Maracanazo" de 1950, cette défaite du Brésil face à l'Uruguay privant le pays du "futebol" de son premier titre mondial, et il lui promet qu'il le remportera.

Et il remplit sa promesse à 17 ans, en éclaboussant la Coupe du monde 1958 en Suède de ses buts et de sa classe. En larmes, il est porté en triomphe par ses coéquipiers. Il est à nouveau titré en 1962, même si son tournoi est abrégé par une blessure - une autre écourte aussi sa participation à l'édition 1966. Le Mondial-1970, le premier retransmis en couleur à la télévision, marque son apothéose.

C'est depuis un monument national et mondial, même si, contrairement à l'éternel rebelle Diego Maradona ou à l'idole du peuple Garrincha, il a souvent été perçu au Brésil comme un homme proche du pouvoir établi, y compris pendant la dictature militaire (1964-1985).

Sa notoriété le poussera aussi vers d'autres terrains - le cinéma, la chanson et même la politique, avec un poste de ministre des Sports (1995-1998), parallèlement à un trajectoire personnelle mouvementée - trois mariages, sept enfants (reconnus) et une vie de telenovela. Royale.

(U.Gruber--BBZ)