Berliner Boersenzeitung - Malgré les JO, des breakeurs veulent rester des "artistes"

EUR -
AED 3.834305
AFN 70.98687
ALL 97.554921
AMD 407.276164
ANG 1.881775
AOA 952.057564
ARS 1050.919957
AUD 1.616743
AWG 1.879062
AZN 1.774051
BAM 1.948628
BBD 2.108141
BDT 124.770808
BGN 1.954431
BHD 0.393522
BIF 3023.20119
BMD 1.043923
BND 1.407049
BOB 7.241626
BRL 6.05308
BSD 1.044157
BTN 88.028118
BWP 14.264051
BYN 3.416925
BYR 20460.892032
BZD 2.104694
CAD 1.475304
CDF 2996.059619
CHF 0.927849
CLF 0.036932
CLP 1019.08511
CNY 7.557742
CNH 7.587447
COP 4577.34165
CRC 532.141566
CUC 1.043923
CUP 27.663961
CVE 110.081958
CZK 25.302818
DJF 185.526257
DKK 7.459389
DOP 63.05541
DZD 139.534968
EGP 51.795229
ERN 15.658846
ETB 128.871943
FJD 2.383433
FKP 0.823986
GBP 0.833312
GEL 2.850171
GGP 0.823986
GHS 16.381352
GIP 0.823986
GMD 74.118765
GNF 9009.056258
GTQ 8.062328
GYD 218.454396
HKD 8.124775
HNL 26.332988
HRK 7.446574
HTG 137.045633
HUF 409.823057
IDR 16578.124592
ILS 3.803586
IMP 0.823986
INR 88.008299
IQD 1368.061174
IRR 43936.102444
ISK 145.073671
JEP 0.823986
JMD 165.710139
JOD 0.740559
JPY 161.116967
KES 135.188684
KGS 90.601454
KHR 4227.888832
KMF 489.547318
KPW 939.530361
KRW 1469.525299
KWD 0.321299
KYD 0.870131
KZT 521.371204
LAK 22929.769842
LBP 93483.310037
LKR 303.831812
LRD 187.723485
LSL 18.832063
LTL 3.082433
LVL 0.631459
LYD 5.110026
MAD 10.474199
MDL 19.087484
MGA 4884.515948
MKD 61.49218
MMK 3390.621387
MNT 3547.250512
MOP 8.367625
MRU 41.668174
MUR 48.771754
MVR 16.128446
MWK 1812.250306
MXN 21.567712
MYR 4.662682
MZN 66.703187
NAD 18.832419
NGN 1757.05801
NIO 38.374893
NOK 11.640541
NPR 140.845347
NZD 1.797933
OMR 0.401896
PAB 1.044177
PEN 3.964829
PGK 4.144439
PHP 61.595113
PKR 290.158659
PLN 4.309318
PYG 8135.060637
QAR 3.800511
RON 4.977005
RSD 116.964264
RUB 108.588838
RWF 1431.218519
SAR 3.920319
SBD 8.759131
SCR 14.201375
SDG 627.91969
SEK 11.562251
SGD 1.409792
SHP 0.823986
SLE 23.684764
SLL 21890.549611
SOS 596.60465
SRD 37.052985
STD 21607.099729
SVC 9.136376
SYP 2622.887865
SZL 18.832093
THB 36.264319
TJS 11.130563
TMT 3.66417
TND 3.310798
TOP 2.444973
TRY 36.131874
TTD 7.092035
TWD 33.783959
TZS 2766.396264
UAH 43.331029
UGX 3868.761844
USD 1.043923
UYU 44.506204
UZS 13393.532701
VES 48.623811
VND 26536.524258
VUV 123.936644
WST 2.914206
XAF 653.564217
XAG 0.034693
XAU 0.0004
XCD 2.821254
XDR 0.798661
XOF 655.068644
XPF 119.331742
YER 260.902418
ZAR 18.930709
ZMK 9396.565061
ZMW 28.79214
ZWL 336.1428
  • AEX

    -0.4400

    879.4

    -0.05%

  • BEL20

    20.3000

    4248.44

    +0.48%

  • PX1

    2.1800

    7257.47

    +0.03%

  • ISEQ

    22.1100

    9635.63

    +0.23%

  • OSEBX

    3.0800

    1471.7

    +0.21%

  • PSI20

    30.1200

    6438.88

    +0.47%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    17.9300

    3007.02

    +0.6%

  • N150

    16.8100

    3312.05

    +0.51%

Malgré les JO, des breakeurs veulent rester des "artistes"
Malgré les JO, des breakeurs veulent rester des "artistes" / Photo: JULIEN DE ROSA - AFP

Malgré les JO, des breakeurs veulent rester des "artistes"

Devenir une discipline des Jeux olympiques est une occasion rêvée pour être plus visible et plus respecté. Mais à moins de deux ans de Paris 2024, des breakeurs ne veulent pas que le côté artistique soit oublié.

Taille du texte:

Dans la salle des Folies Bergère à Paris, s'est tenue cette semaine une soirée unique de "Flying Bach", un spectacle qui triomphe depuis 12 ans dans le monde entier et qui atterrissait pour la première fois en France.

Depuis son lancement par la compagnie berlinoise "Flying Steps" en 2010, le show, qui marie une chorégraphie de breaking à une musique de Bach, a été vu par plus d'un demi-million de spectateurs dans des dizaines de pays.

Avec les débuts du breaking aux JO en 2024, un débat qui dure depuis la naissance de cette danse dans les ghettos du Bronx, dans les années 1970, refait surface.

"Les gens nous disaient tout le temps, +ce que vous faites, c'est du sport, ce n'est pas de la danse", affirme à l'AFP Vartan Bassil, fondateur et directeur artistique de "Flying Steps" mais aussi de l'académie du même nom qui accueille aujourd'hui 1.000 élèves.

Avec les JO, "tout le monde parle de nouveau des breakeurs comme athlètes (...) mais il ne faut pas oublier que ce sont des danseurs", ajoute-t-il, précisant le spectacle avait justement été conçue "pour montrer que c'est une forme d'art".

Sur scène, pendant les répétitions, ils enchaînent des tableaux, certains avec une danseuse sur pointes, rythmant leurs "headspin" (rotation sur la tête), "handstand" (appui renversé sur un bras) et autres mouvements avec les préludes et des fugues de Bach.

L'histoire tourne autour de la rivalité entre sept breakeurs, emmenés par un entraîneur exigeant et perturbés par l'arrivée d'une ballerine.

"Avec ce show, on a eu l'occasion de montrer l'art du break à différents publics et pas seulement au monde du hip-hop", affirme le "Bboy" (danseur de break) Benny Kimoto, qui a, avec son "crew" de "Flying Steps", été quatre fois champion du monde et dans le passé détenteur d'un record Guinness pour le "headspin".

- Athlète et artiste -

Il ne partage pas l'appréhension qu'a pu, ou que peut encore éprouver le milieu du hip-hop à l'égard de l'entrée du breaking aux JO.

"Je pense que c'est une bonne chose parce que davantage de gens auront la chance de voir du breaking et vont le traiter avec le respect qu'il mérite et pour lequel on se bat depuis années", dit-il.

Il se sent lui-même à la fois athlète et artiste. "Ce qu'on fait est à la limite des possibilités physiques, mais nous sommes également des danseurs sur scène qui racontent des histoires", précise le breakeur.

Certains danseurs de la troupe qui ne participent pas au spectacle se consacrent actuellement à l'entraînement pour les JO et le chorégraphe du show, Michael Rosemann, dit Mikel, a été sélectionné pour devenir l'entraîneur de l'équipe berlinoise. Celle-ci qui va participer à des compétitions avec d'autres villes allemandes, afin de former à terme l'équipe nationale.

"Aller au JO et représenter son pays, c'est le top!" dit-il.

Selon lui, le breaking comme art et comme sport peuvent coexister, soulignant que cette danse était très ouverte et "peut se mélanger avec d'autres formes d'art".

"En Allemagne, au tout début, on nous disait qu'on ne pouvait pas danser sur la musique de Bach car elle était intouchable...et certains disent que les JO, c'est une trahison... mais il faut toujours faire le premier pas pour convaincre les gens", assure Mikel.

(T.Renner--BBZ)