Berliner Boersenzeitung - Edition: "Moi le blob" remporte le prix "Goût des sciences"

La 14e édition du prix a également distingué, dans la catégorie jeunesse, "Estelle et Noé à la découverte du centre de la Terre !" (éditions Millepages), une plongée à 6.000 km de profondeur signée Guillaume Golding, Pierre Véquaud et Camouche.

Décerné par le ministère de la Recherche et de l'Enseignement supérieur, le prix "Le goût des sciences" vise à promouvoir l'écrit scientifique pour le rendre accessible au grand public.

"Moi le blob", d'Audrey Dussutour et Simon Bailly, paru aux éditions humenSciences, raconte en texte et en images l'aventure de cet énigmatique organisme ni animal, ni végétal, ni champignon.

Composé d'une unique cellule, le "physarum polycephalum" de son nom scientifique, n'a ni bouche, ni cerveau, et possède pourtant d'étonnantes capacités d'apprentissage. Même coupé en deux il ne meurt pas, et peut se multiplier à volonté.

L'éthologue Audrey Dussutour, directrice de recherche au CNRS, est l'une des spécialistes mondiales du blob. Un surnom qu'elle a choisi en personne, en hommage à la masse gluante extraterrestre du film "The blob" avec Steeve McQueen (1958).

Ses travaux, qui lui ont déjà valu la première médaille de médiation du CNRS en 2021, ont contribué à populariser la créature, envoyée cette même année à bord de la Station spatiale internationale (ISS) dans le cadre d'un programme pédagogique.

Les lauréats du "Goût des sciences" reçoivent un trophée symbolique reproduisant une sculpture de chouette par François Pompon (1918), emblème de la science et du savoir de l’École polytechnique, dont le ministère de la Recherche occupe l'ancien site à Paris.

Lors de l'édition précédente, le jury avait récompensé "La petite histoire des flocons de neige", du mathématicien Étienne Ghys, et "Les femmes de sciences vues par une ado un peu vénère!", de Natacha Quentin et Julie Staboszevski.

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(G.Gruner--BBZ)