Berliner Boersenzeitung - Macron joue la corde d'une taxe streaming, écho et larsen dans le secteur musical

EUR -
AED 3.85008
AFN 70.757963
ALL 97.955404
AMD 407.104681
ANG 1.883645
AOA 955.969707
ARS 1055.802012
AUD 1.622193
AWG 1.889403
AZN 1.795578
BAM 1.944323
BBD 2.110193
BDT 124.892774
BGN 1.955857
BHD 0.39511
BIF 3034.57529
BMD 1.048213
BND 1.407266
BOB 7.222504
BRL 6.089167
BSD 1.045101
BTN 88.097292
BWP 14.259102
BYN 3.420345
BYR 20544.965697
BZD 2.106784
CAD 1.47451
CDF 3009.418434
CHF 0.929796
CLF 0.037132
CLP 1024.596131
CNY 7.60169
CNH 7.608708
COP 4616.044989
CRC 534.032391
CUC 1.048213
CUP 27.777632
CVE 110.76984
CZK 25.268843
DJF 186.288527
DKK 7.459075
DOP 63.415504
DZD 140.067679
EGP 52.017374
ERN 15.723188
ETB 129.401876
FJD 2.388908
FKP 0.827372
GBP 0.83466
GEL 2.861414
GGP 0.827372
GHS 16.453302
GIP 0.827372
GMD 74.423426
GNF 9046.074154
GTQ 8.066232
GYD 218.655135
HKD 8.158144
HNL 26.44113
HRK 7.477172
HTG 137.169651
HUF 410.352674
IDR 16691.264721
ILS 3.821086
IMP 0.827372
INR 88.380983
IQD 1373.682528
IRR 44116.647041
ISK 145.103979
JEP 0.827372
JMD 165.035815
JOD 0.743499
JPY 160.493397
KES 135.757471
KGS 90.98635
KHR 4245.260573
KMF 491.559061
KPW 943.390885
KRW 1465.359179
KWD 0.322525
KYD 0.870975
KZT 521.849631
LAK 23023.988297
LBP 93867.432577
LKR 304.347668
LRD 188.494832
LSL 18.909527
LTL 3.095099
LVL 0.634053
LYD 5.130966
MAD 10.517234
MDL 19.100616
MGA 4904.58649
MKD 61.561577
MMK 3404.553427
MNT 3561.82614
MOP 8.377707
MRU 41.839417
MUR 49.600955
MVR 16.195214
MWK 1819.697389
MXN 21.680515
MYR 4.672411
MZN 66.977539
NAD 18.909354
NGN 1773.858758
NIO 38.531971
NOK 11.715311
NPR 140.95527
NZD 1.798596
OMR 0.403563
PAB 1.045141
PEN 3.960409
PGK 4.161423
PHP 61.751234
PKR 291.141349
PLN 4.304378
PYG 8156.011724
QAR 3.816127
RON 4.976889
RSD 116.999422
RUB 110.5659
RWF 1437.099386
SAR 3.938271
SBD 8.795122
SCR 14.25517
SDG 630.494166
SEK 11.524352
SGD 1.412115
SHP 0.827372
SLE 23.795332
SLL 21980.497729
SOS 599.044422
SRD 37.111943
STD 21695.883154
SVC 9.145018
SYP 2633.665293
SZL 18.91016
THB 36.392893
TJS 11.167586
TMT 3.679226
TND 3.319951
TOP 2.45502
TRY 36.315528
TTD 7.106121
TWD 34.062192
TZS 2772.522521
UAH 43.425167
UGX 3872.179958
USD 1.048213
UYU 44.537103
UZS 13448.566691
VES 48.943826
VND 26640.321592
VUV 124.445899
WST 2.926181
XAF 652.120061
XAG 0.03439
XAU 0.000398
XCD 2.832847
XDR 0.799466
XOF 657.751906
XPF 119.331742
YER 261.97454
ZAR 19.055964
ZMK 9435.181668
ZMW 28.820153
ZWL 337.524009
  • AEX

    -4.2200

    875.14

    -0.48%

  • BEL20

    -61.1800

    4187.13

    -1.44%

  • PX1

    -63.1400

    7194.51

    -0.87%

  • ISEQ

    -28.9100

    9606.36

    -0.3%

  • OSEBX

    -19.7200

    1452.05

    -1.34%

  • PSI20

    -23.1800

    6415.4

    -0.36%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -46.0100

    2960.9

    -1.53%

  • N150

    -33.4500

    3278.46

    -1.01%

Macron joue la corde d'une taxe streaming, écho et larsen dans le secteur musical
Macron joue la corde d'une taxe streaming, écho et larsen dans le secteur musical / Photo: Giuseppe CACACE - AFP/Archives

Macron joue la corde d'une taxe streaming, écho et larsen dans le secteur musical

L'annonce fait du bruit: le jour de la Fête de la musique, Emmanuel Macron a brandi la perspective d'une taxe sur les revenus du streaming si la filière musicale ne s'accorde pas sur de nouvelles voies de financement de la création.

Taille du texte:

Si l'harmonie n'est pas trouvée au 30 septembre, "le gouvernement se réservera la possibilité de saisir le Parlement d'une contribution obligatoire des plateformes de streaming" musical, indique un communiqué de l'Elysée diffusé mercredi soir.

Le chef de l'Etat a demandé à la ministre de la Culture Rima Abdul Malak de réunir "sans délai l'ensemble des acteurs de la filière". Les échanges seront-ils sans fausse note ?

"Après avoir empêché la guerre en Ukraine et refondé la France en cent jours, le président Macron s'attaque au streaming", a d'abord taclé mercredi soir sur Twitter Bertrand Burgalat, président du Snep (Syndicat national de l'édition phonographique).

Son syndicat a adouci le ton dans un communiqué jeudi: "Nous entrons dans cette concertation avec l'esprit de responsabilité invoqué par la Présidence". Prévenant toutefois que "les plateformes françaises et européennes, dont le modèle économique est centré sur la diffusion de musique, n'ont pas atteint le seuil de rentabilité".

L'opposition reste vive du côté de l'ESML (Syndicat des éditeurs de service de musique en ligne), selon un communiqué transmis à l'AFP jeudi: "Alors que nos services de streaming musical français et européens souffrent d'une concurrence déloyale des GAFA, qui ne contribuent pas à la même hauteur que nous au financement de l'industrie musicale, nous craignons les conséquences catastrophiques de cette taxe sur le streaming musical, sur les ayants droits et finalement sur la création".

- Taxe de 1,75% -

En revanche, une vingtaine d'organismes représentatifs de la filière, dont l'Upfi (Union des producteurs phonographiques français indépendants), le Sma (Syndicat des musiques actuelles) et le Prodiss (Syndicat national du spectacle musical et de variété) ont rappelé dans un texte commun jeudi avoir "collectivement soutenu la piste d'une mise à contribution de la diffusion numérique (plateformes de streaming, réseaux sociaux, etc.)". "Tant dans son activité payante que gratuite", poursuivent ces instances qui se "rendront disponibles pour la concertation professionnelle à venir", ajoutant que "le temps presse".

La présidence s'appuie sur un rapport du sénateur Julien Bargeton (Renaissance), rendu en avril. Ce dernier préconise une taxe de 1,75% sur les revenus du streaming musical payant et celui gratuit financé par la publicité.

De nouvelles sources de financement sont nécessaires pour "préserver la souveraineté culturelle française" et assurer "une juste rémunération des artistes et des créateurs", a souligné mercredi l'Elysée, souhaitant aussi que cette manne soutienne "l'innovation et l'exportation".

- "Taxe anti-rap" -

A l'automne 2022, les débats s'étaient cristallisés sur une contribution obligatoire de 1,5% des revenus des abonnements payants sur les plateformes musicales pour aider le Centre national de la musique (CNM), instance étatique et sectorielle créée en 2020, à soutenir la création française.

"Non à la taxe streaming. Taxe anti-rap. Taxe raciste. Taxe non justifiée", avait à l'époque chargé sur ses réseaux sociaux le rappeur Niska, craignant que les revenus du streaming du rap, musique dominante dans les charts, soient ainsi ponctionnés.

Ce projet de taxe, porté par des députés de la gauche Nupes via des amendements rejetés fin 2022, a crée des remous dans la filière.

Les divisions se sont d'ailleurs invitées au menu d'un déjeuner du secteur sous l'égide du Prodiss mercredi. Le Snep l'a boycotté, dénonçant sur Twitter "les faux-semblants d'union d'un écosystème musical plus divisé que jamais".

Présent au déjeuner, Antoine Monin, directeur général pour la France et le Benelux de Spotify, a fait grincer des dents en prenant la parole au nom de l'ESML: "La filière musicale française et le CNM méritent mieux que (le rapport Bargeton). Si la première saura se remettre d'une énième guerre picrocholine, je ne suis pas certain que le second survivra à une telle fracture originelle".

(P.Werner--BBZ)