Berliner Boersenzeitung - Un port espagnol "dévasté" par le naufrage d'un de ses chalutiers au large du Canada

EUR -
AED 3.82783
AFN 73.090491
ALL 98.625117
AMD 412.880786
ANG 1.875209
AOA 950.445242
ARS 1066.738903
AUD 1.675019
AWG 1.875879
AZN 1.774434
BAM 1.957688
BBD 2.100826
BDT 124.339917
BGN 1.960257
BHD 0.392741
BIF 3076.767334
BMD 1.042155
BND 1.413864
BOB 7.189934
BRL 6.412378
BSD 1.040503
BTN 88.568418
BWP 14.450937
BYN 3.405084
BYR 20426.239727
BZD 2.093719
CAD 1.501871
CDF 2990.984971
CHF 0.93683
CLF 0.037359
CLP 1030.837322
CNY 7.605959
CNH 7.611156
COP 4580.271612
CRC 528.309519
CUC 1.042155
CUP 27.61711
CVE 110.371446
CZK 25.132654
DJF 185.211967
DKK 7.461522
DOP 63.381127
DZD 140.793879
EGP 52.936161
ERN 15.632326
ETB 132.480769
FJD 2.416393
FKP 0.825368
GBP 0.831838
GEL 2.928645
GGP 0.825368
GHS 15.294751
GIP 0.825368
GMD 75.035679
GNF 8992.672825
GTQ 8.01473
GYD 217.689947
HKD 8.095096
HNL 26.436496
HRK 7.47528
HTG 136.051212
HUF 411.094767
IDR 16876.659497
ILS 3.812427
IMP 0.825368
INR 88.857425
IQD 1363.014535
IRR 43861.701691
ISK 145.151347
JEP 0.825368
JMD 162.11635
JOD 0.7392
JPY 164.616213
KES 134.480012
KGS 90.667126
KHR 4182.033288
KMF 485.774531
KPW 937.938997
KRW 1530.89982
KWD 0.321171
KYD 0.867136
KZT 539.029858
LAK 22754.945607
LBP 93175.961916
LKR 306.655749
LRD 189.372637
LSL 19.347259
LTL 3.077213
LVL 0.63039
LYD 5.107926
MAD 10.49282
MDL 19.197515
MGA 4907.733177
MKD 61.609839
MMK 3384.879074
MNT 3541.242854
MOP 8.323828
MRU 41.536059
MUR 49.054272
MVR 16.048307
MWK 1804.240068
MXN 21.067082
MYR 4.657418
MZN 66.597597
NAD 19.347259
NGN 1607.086418
NIO 38.286925
NOK 11.873544
NPR 141.709669
NZD 1.853033
OMR 0.400882
PAB 1.040503
PEN 3.874537
PGK 4.223073
PHP 60.506447
PKR 289.67267
PLN 4.263092
PYG 8114.826201
QAR 3.78425
RON 4.975668
RSD 117.158332
RUB 103.997465
RWF 1451.499874
SAR 3.912667
SBD 8.736965
SCR 14.85803
SDG 626.852558
SEK 11.517799
SGD 1.416273
SHP 0.825368
SLE 23.75844
SLL 21853.474277
SOS 594.673522
SRD 36.535871
STD 21570.506222
SVC 9.104781
SYP 2618.446177
SZL 19.355667
THB 35.558363
TJS 11.382978
TMT 3.657964
TND 3.3177
TOP 2.440837
TRY 36.6363
TTD 7.070819
TWD 34.134777
TZS 2523.233623
UAH 43.627876
UGX 3808.673208
USD 1.042155
UYU 46.314667
UZS 13432.955177
VES 53.751727
VND 26507.214667
VUV 123.726739
WST 2.879253
XAF 656.590237
XAG 0.034976
XAU 0.000396
XCD 2.816476
XDR 0.797769
XOF 656.590237
XPF 119.331742
YER 260.92961
ZAR 19.643357
ZMK 9380.638153
ZMW 28.795772
ZWL 335.573513
  • AEX

    4.0100

    876.26

    +0.46%

  • BEL20

    22.8100

    4246.05

    +0.54%

  • PX1

    10.9100

    7282.69

    +0.15%

  • ISEQ

    43.5100

    9712.3

    +0.45%

  • OSEBX

    7.4200

    1408

    +0.53%

  • PSI20

    20.1800

    6325.74

    +0.32%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    40.4000

    3055.65

    +1.34%

  • N150

    6.7900

    3238.97

    +0.21%

Un port espagnol "dévasté" par le naufrage d'un de ses chalutiers au large du Canada
Un port espagnol "dévasté" par le naufrage d'un de ses chalutiers au large du Canada

Un port espagnol "dévasté" par le naufrage d'un de ses chalutiers au large du Canada

Drapeaux en berne, rubans noirs et familles éplorées, le port espagnol de Marín affichait sa douleur après la mort ou la disparition de 21 marins pêchant au large du Canada dans l'un de ses chalutiers.

Taille du texte:

Sur l'avenue principale bordant le port de cette ville de 24.000 habitants, située dans la région de Galice (nord-ouest), un grand panneau lumineux affiche en noir et blanc: "Tout notre soutien au Villa de Pitanxo".

Ce chalutier de 50 mètres de long, dont Marín est le port d'attache, a sombré mardi à 450 kilomètres des côtes de l'île de Terre-Neuve, dans les eaux glacées de l'Atlantique, avec 24 marins à bord - 16 Espagnols, 5 Péruviens et 3 Ghanéens.

Seuls trois d'entre eux ont pu être secourus, neuf corps ont été repêchés et douze sont toujours portés disparus. Ce naufrage est la pire tragédie pour la pêche espagnole depuis près de 40 ans.

- "Il faut continuer à chercher" -

A Marín, les familles des disparus réclament que la zone du naufrage continue à être ratissée jusqu'à ce que tous les corps soient repêchés alors que les autorités canadiennes ont stoppé mercredi les recherches, faute de résultats et en raison d'une météo extrêmement difficile.

"Il faut continuer à rechercher les corps, on ne peut pas laisser 12 personnes tombées à l'eau", a dénoncé John Okutu, oncle d'Edemon Okutu, l'un des marins ghanéens du chalutier, porté disparu.

"Si le Canada ne peut pas poursuivre les recherches, les Espagnols doivent continuer à chercher les corps, c'est ce que nous demandons en tant que familles", a-t-il insisté, devant le siège de la société Nores, propriétaire du chalutier, où plusieurs proches des marins tentaient d'obtenir des informations et étaient pris en charge par des psychologues de la Croix-Rouge.

"Qu'ils continuent à le chercher, je vous en prie", a imploré pour sa part Kevin Franco, père de Rogelio Franco, l'un des marins péruviens du "Villa Pitanxo". "Nous voulons avoir des informations (...) Depuis l'accident, nous ne savons rien".

- "En état de choc" -

"Mes enfants sont dévastés", a confié à l'AFP Carolina, épouse de Jonathan Calderón, un autre pêcheur péruvien de 39 ans porté disparu, en disant espérer "qu'ils trouvent tous les corps car c'est très important pour les familles".

Jonathan, avec qui elle avait parlé lundi et qui n'avait pas fait mention du mauvais temps, "connaissait bien (la mer), il avait travaillé en Uruguay, puis dans les Maldives, et appartenait depuis 12 ans à l'équipage du Pitanxo".

"Mon petit-fils est en état de choc, il croit que son père va venir, mais ma petite-fille semble l'avoir accepté car elle dit +Papa est mort+", a ajouté, en larmes à ses côtés, la mère de Carolina.

- L'ADN des "gens de la mer" -

Marchant le long du port sous une pluie battante, María Dolores Polo, conseillère juridique de 52 ans, dit, le visage grave, "ressentir une très grande tristesse pour ces gens qui sont partis en mer et ne reviennent pas..." et dont les corps ne seront probablement pas récupérés.

En face du port, la mairie de Marín a mis ses drapeaux en berne et observé une minute de silence pour les victimes mercredi soir.

"Nous, les gens de la mer, savons ce que c'est que de vivre dans l'incertitude, cela fait partie de notre ADN, comme l'eau salée, la pêche ou la culture maritime", a écrit la mairie dans un communiqué.

(P.Werner--BBZ)