Berliner Boersenzeitung - Biden tente de se relancer au cours d'une conférence de presse marathon

EUR -
AED 4.087691
AFN 77.216219
ALL 99.146863
AMD 431.530556
ANG 2.008679
AOA 1031.493152
ARS 1071.444832
AUD 1.636718
AWG 2.00463
AZN 1.833968
BAM 1.951391
BBD 2.250335
BDT 133.190246
BGN 1.959446
BHD 0.419383
BIF 3230.238279
BMD 1.11291
BND 1.439161
BOB 7.701667
BRL 6.030747
BSD 1.114592
BTN 93.214008
BWP 14.663221
BYN 3.647491
BYR 21813.042196
BZD 2.246534
CAD 1.51141
CDF 3194.052731
CHF 0.943726
CLF 0.037557
CLP 1036.308283
CNY 7.866943
CNH 7.873957
COP 4649.605752
CRC 577.330644
CUC 1.11291
CUP 29.492123
CVE 110.016412
CZK 25.100356
DJF 198.449303
DKK 7.459502
DOP 66.909416
DZD 147.515328
EGP 54.01173
ERN 16.693655
ETB 128.268622
FJD 2.449794
FKP 0.847547
GBP 0.839886
GEL 2.985379
GGP 0.847547
GHS 17.554492
GIP 0.847547
GMD 76.791162
GNF 9630.326265
GTQ 8.61561
GYD 233.107099
HKD 8.674791
HNL 27.647777
HRK 7.566689
HTG 146.879437
HUF 394.157231
IDR 16915.513413
ILS 4.200674
IMP 0.847547
INR 93.082762
IQD 1460.014134
IRR 46859.088964
ISK 152.513253
JEP 0.847547
JMD 175.104342
JOD 0.788716
JPY 159.072742
KES 143.776286
KGS 93.790539
KHR 4523.940499
KMF 492.46545
KPW 1001.618654
KRW 1481.155606
KWD 0.339471
KYD 0.928697
KZT 533.744026
LAK 24610.612066
LBP 99807.176845
LKR 339.266457
LRD 222.881353
LSL 19.418996
LTL 3.286135
LVL 0.673189
LYD 5.309004
MAD 10.808577
MDL 19.446874
MGA 5021.6758
MKD 61.47802
MMK 3614.689295
MNT 3781.669204
MOP 8.946281
MRU 44.118708
MUR 51.049094
MVR 17.083347
MWK 1932.41655
MXN 21.523736
MYR 4.68484
MZN 71.113011
NAD 19.418996
NGN 1825.529362
NIO 41.012723
NOK 11.696776
NPR 149.160304
NZD 1.785843
OMR 0.428437
PAB 1.114592
PEN 4.184283
PGK 4.425001
PHP 61.979083
PKR 309.981864
PLN 4.27323
PYG 8700.419088
QAR 4.063319
RON 4.974488
RSD 117.080389
RUB 103.309148
RWF 1500.840195
SAR 4.176335
SBD 9.260263
SCR 15.165156
SDG 669.441157
SEK 11.332482
SGD 1.439622
SHP 0.847547
SLE 25.426999
SLL 23337.167151
SOS 636.966462
SRD 33.223683
STD 23034.996587
SVC 9.751965
SYP 2796.220485
SZL 19.401981
THB 36.94413
TJS 11.846103
TMT 3.906315
TND 3.375772
TOP 2.615116
TRY 37.881682
TTD 7.575033
TWD 35.593074
TZS 3032.057276
UAH 46.18624
UGX 4138.685594
USD 1.11291
UYU 45.786543
UZS 14199.044041
VEF 4031576.086267
VES 40.879734
VND 27355.33557
VUV 132.126949
WST 3.113325
XAF 654.50164
XAG 0.036076
XAU 0.000431
XCD 3.007696
XDR 0.826041
XOF 654.47817
XPF 119.331742
YER 278.617301
ZAR 19.454062
ZMK 10017.526769
ZMW 29.005331
ZWL 358.356668
  • AEX

    15.8000

    908.42

    +1.77%

  • BEL20

    28.3100

    4253.1

    +0.67%

  • PX1

    170.4900

    7615.41

    +2.29%

  • ISEQ

    211.4000

    9998.62

    +2.16%

  • OSEBX

    10.6400

    1411.02

    +0.76%

  • PSI20

    -34.4500

    6720.43

    -0.51%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    26.3700

    2586.49

    +1.03%

  • N150

    47.9200

    3375.76

    +1.44%

Biden tente de se relancer au cours d'une conférence de presse marathon
Biden tente de se relancer au cours d'une conférence de presse marathon

Biden tente de se relancer au cours d'une conférence de presse marathon

Vanter son bilan économique et sanitaire, en allant davantage au contact des Américains: Joe Biden a expliqué mercredi, lors d'une conférence de presse marathon, comment il espère relancer sa présidence avant de périlleuses législatives à l'automne.

Taille du texte:

Mais cette tentative de reprendre la main a buté sur la grande crise internationale du moment.

Le président américain a évoqué la possibilité d'une "incursion mineure" de la Russie en Ukraine, un choix de mots qui lui a immédiatement été reproché par l'opposition, et qui a forcé la Maison Blanche à clarifier ses propos.

Joe Biden, qui n'aime pas les conférences de presse et qui en donne rarement, a répondu pendant près de deux heures jeudi à des questions sur ses réformes bloquées, sur la nouvelle vague de la pandémie, sur les records d'inflation, et sur sa cote de confiance anémique...

En réponse, le démocrate de 79 ans, dont ce n'est pas le point fort, a tenté d'opposer un ton parfois bravache.

- "Défis" et "progrès" -

"Pouvez-vous me citer un autre président qui ait accompli autant de choses que moi en un an?", a-t-il lancé. "A vous entendre, on dirait que rien ne s'est passé".

Depuis son investiture le 20 janvier 2021, les Etats-Unis ont selon lui connu "une année de défis mais aussi une année d'énormes progrès."

Il a souligné que 75% des adultes américains étaient désormais entièrement vaccinés, contre 1% quand son administration a pris les rênes. Le président a aussi vanté des "créations d'emplois record", une "croissance record".

Et face à la "fatigue" et à la "frustration" de ses compatriotes, le démocrate, qui dans sa longue carrière politique a toujours misé sur sa personnalité avenante, a promis d'aller davantage à leur rencontre.

"Je n'ai pas l'occasion de regarder les gens les yeux dans les yeux (...) de sortir et de faire les choses que j'ai toujours su plutôt bien faire: aller au contact des gens. Les laisser jauger ma sincérité. Les laisser jauger qui je suis", a déploré Joe Biden.

Le président veut sauver de "larges pans" d'une immense réforme sociale de 1.750 milliard de dollars, qu'il n'a pas réussi à faire adopter au Congrès, pour cause de dissidents dans les rangs démocrates.

Et il a assuré n'avoir pas "épuisé toutes les options" sur une autre promesse emblématique: protéger l'accès au vote des Afro-américains, majoritairement électeurs démocrates. Là aussi, son projet de législation fédérale a été enterré par les parlementaires, quelques heures après son allocution.

- "Douloureux" -

Joe Biden l'optimiste n'a en réalité concédé, si l'on peut dire, qu'une seule erreur. Ce chantre du dialogue entre partis et grand partisan de consensus, qui a été sénateur pendant trente ans et vice-président pendant huit, assure qu'il n'avait "pas anticipé" un tel degré d'opposition des conservateurs à ses projets.

Tout débonnaire qu'il soit, Joe Biden aura fort à faire pour rallier une population américaine surtout préoccupée du coût de la vie, et de la nouvelle vague de la pandémie.

Lutter contre l'inflation exigera "un effort de longue haleine", a-t-il concédé. "D'ici là, ce sera douloureux pour beaucoup de monde".

Héritant d'un pays meurtri par la pandémie de Covid-19, secoué par un mouvement historique de protestation contre le racisme, et où les clivages ont été chauffés à blanc par Donald Trump, Joe Biden a estimé que le pays était encore "loin d'être aussi unifié qu'il devrait l'être".

Un nouveau sondage Gallup place sa cote de popularité à tout juste 40%, contre 57% à son arrivée au pouvoir. De quoi inquiéter les démocrates, qui redoutent une débâcle aux élections législatives de mi-mandat, prévues à l'automne.

- Kamala Harris -

Le président s'est pourtant projeté jusque dans l'élection de 2024, indiquant qu'il choisirait à nouveau son actuelle vice-présidente, Kamala Harris, pour être sa colistière.

Dans l'immédiat toutefois, c'est surtout une formulation du président démocrate à propos de l'Ukraine qui a suscité le plus de commentaires.

Joe Biden a évoqué la possibilité d'une incursion "mineure" de la Russie dans le pays, auquel cas les pays de l'Otan risqueraient selon lui de se diviser sur la réponse à apporter.

"Si des forces militaires russes franchissent la frontière de l'Ukraine, cela constituera une nouvelle invasion qui attirera une réponse rapide, sévère et unie des Etats-Unis et de nos alliés", s'est empressée de clarifier la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.

L'opposition républicaine s'est malgré tout emparée du sujet, reprochant au président américain de se résigner à une attaque de Moscou, à condition qu'elle ne soit pas trop spectaculaire.

(A.Lehmann--BBZ)