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La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,49% lundi, prolongeant son élan de la fin de semaine passée grâce à l'espoir d'une reprise économique qui se dessine dans la zone euro.
L'indice vedette CAC 40 a gagné 39,07 points pour finir à 7.996,64 points. Il a même atteint 8.033,23 points en milieu de séance.
Vendredi, il avait terminé en hausse de 0,54%, après la publication du rapport sur l'emploi aux Etats-Unis, ce qui ne l'avait pas empêché de terminer la semaine sur une performance négative (-1,62%). Jeudi 2 mai, il avait même touché son plus bas en clôture en deux mois.
Le rapport sur l'emploi aux Etats-Unis avait montré vendredi une décélération, avec une baisse des créations d'emplois et une hausse du taux de chômage. Les investisseurs ont bien accueilli cette dynamique car ils espèrent que le coup de moins bien de l'activité économique poussera la Banque centrale américaine à adoucir sa politique monétaire dans les prochains mois.
La baisse des taux directeurs de la Fed semble acquise au cours de l'année 2024, mais l'absence de progrès sur le ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis a plusieurs fois entraîné un report de la date de la première baisse dans les anticipations des investisseurs.
En Europe, la baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne au mois de juin semble acquise pour les marchés, un sentiment encore conforté par les commentaires optimistes sur l'inflation de la part du chef économiste de la Banque centrale européenne Philip Lane, auprès du journal en ligne espagnol El Confidencial lundi.
La tendance haussière a été amplifiée après la publication de l'indicateur PMI pour la zone euro en avril, supérieur à la première estimation, notamment pour les services.
Ces données pourraient illustrer "un point d'inflexion" vers le redémarrage de la croissance économique dans la zone euro, qui a frôlé la récession en début d'année, souligne Kévin Baslame, gérant de portefeuilles chez Amplegest.
Même si davantage de données sont attendues avant de crier victoire, "la BCE est en passe de réussir son pari" de faire baisser l'inflation sans déclencher de crise économique durable, estime-t-il.
Quatre offres pour Atos
Le groupe informatique français en difficulté Atos a annoncé lundi avoir reçu quatre propositions de restructuration financière en vue de son sauvetage et vouloir trouver avec ses créanciers une solution "acceptable pour eux" d'ici au 31 mai.
Ces quatre offres émanent d'un groupe d'actionnaires et de créanciers de l'entreprise, du fonds d'investissement Bain Capital, de l'homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky (un temps en discussions pour racheter une partie d'Atos avant de voir les négociations être rompues en février) allié au fonds Attestor et, enfin, de Onepoint, le premier actionnaire du groupe en consortium avec la société d'investissement de l'homme d'affaires Walter Butler.
Atos a indiqué avoir déjà écarté l'offre de Bain Capital.
Après une ouverture en forte hausse de plus de 10%, son action a finalement perdu 4,42% à 2,08 euros.
(O.Joost--BBZ)