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La Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,63% jeudi, marquant une pause au lendemain d'un nouveau record en clôture permis par la décélération de l'inflation aux Etats-Unis.
L'indice vedette CAC 40 a abandonné 51,50 points à 8.188,49 points. Mercredi, la cote parisienne avait terminé à un nouveau record en clôture (8.239,99 points) après une hausse de 0,17% sur la journée.
"La baisse du jour est une saine respiration" après les records franchis dernièrement en France, mais aussi sur d'autres places boursières européennes et américaines, commente Clémence de Rothiacob, gérante chez Richelieu Gestion.
Les trois indices majeurs de la Bourse de New York ont battu des records en clôture mercredi, tout comme Paris, Londres et Francfort.
Et jeudi, à Wall Street, le Dow Jones a franchi pour la première fois le seuil symbolique des 40.000 points à la Bourse de New York, poussé par des investisseurs qui voient approcher des baisses de taux d'intérêt.
"Dernièrement les nouvelles ont été positives: l'effet combiné de la décélération de l'inflation (CPI) aux Etats-Unis et des ventes aux détails plus faibles qu'attendu", selon des indicateurs publiés la veille, "conforte dans l'idée que la demande des ménages est freinée par l'inflation", poursuit la gérante.
Pour les marchés "il n'en fallait pas plus pour revoir les perspectives de baisses des taux" de la Fed, la banque centrale américaine, a-t-elle ajouté.
Les investisseurs tablent sur une première baisse des taux en septembre pour la Fed et dès juin pour la Banque centrale européenne (BCE).
Ubisoft déguste
L'éditeur français de jeux vidéo Ubisoft, qui avait basculé dans le rouge en 2022-2023 à cause du report de la sortie de plusieurs gros jeux, a annoncé mercredi être redevenu bénéficiaire à l'issue de l'exercice 2023-2024, grâce notamment à un 4e trimestre "record".
Les analystes ont cependant été déçus par les perspectives présentées et le titre a chuté de 13,46% à 20,19 euros.
Au titre de ses objectifs pour son exercice 2024-2025, Ubisoft a indiqué tabler sur une "légère progression du résultat opérationnel (non-IFRS)" et une "hausse de la capacité d'autofinancement conduisant à flux de trésorerie disponible positif".
Elior régale
L'action du groupe de restauration collective Elior a grimpé de 22,79% à 3,75 euros après avoir annoncé un retour aux bénéfices pour le premier semestre de son exercice décalé et confirmé ses objectifs pour le reste de l'année et à moyen terme.
L'EBITA ajusté, un indicateur de rentabilité de l'entreprise, a plus que doublé sur le semestre, à 100 millions d'euros contre 41 millions d'euros l'an dernier.
Son action a bénéficié à celle de sa maison mère Derichebourg, qui a progressé de 9,23% à 4,95 euros.
(Y.Yildiz--BBZ)