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Le président d'Engie, Jean-Pierre Clamadieu, a jugé jeudi qu'il fallait plutôt "accélérer" dans la transition énergétique que cesser le développement des éoliennes comme le propose la finaliste RN de l'élection présidentielle, Marine Le Pen.
"L'enjeu aujourd'hui, ce n'est pas de ralentir la transition énergétique et encore moins de partir en marche arrière, c'est au contraire d'accélérer", a-t-il répondu à un actionnaire l'interrogeant sur "le démantèlement des éoliennes" prôné par la candidate d'extrême droite, à l'occasion de l'assemblée générale annuelle de l'entreprise.
"L'idée qu'on puisse démanteler des éoliennes, sauf lorsqu'elles sont en fin de vie, lorsqu'elles sont en fin de vie ça fait partie de nos obligations de le faire, sinon ça me paraît plutôt une forme d'aberration", a déclaré M. Clamadieu.
"Il faut que nos projets de développements renouvelables s'intègrent dans leur environnement local, mais je pense que la priorité pour nous, c'est vraiment d'avancer; le nous étant Engie mais aussi la France et l'Europe", a conclu le dirigeant, dont le groupe est désormais un acteur important des énergies renouvelables.
La candidate d'extrême droite et finaliste de l'élection présidentielle propose dans son programme "un moratoire sur la construction de toute nouvelle éolienne, sur terre ou mer", tandis que leur démantèlement serait "engagé progressivement".
(H.Schneide--BBZ)