Berliner Boersenzeitung - Accusations de viol au "36": les deux policiers acquittés en appel

EUR -
AED 3.855217
AFN 71.373695
ALL 98.086841
AMD 409.499391
ANG 1.892045
AOA 958.304079
ARS 1056.43833
AUD 1.614056
AWG 1.889317
AZN 1.789654
BAM 1.959264
BBD 2.119648
BDT 125.45181
BGN 1.955863
BHD 0.395595
BIF 3039.701908
BMD 1.049621
BND 1.414728
BOB 7.281151
BRL 6.097458
BSD 1.049856
BTN 88.508578
BWP 14.341904
BYN 3.435574
BYR 20572.56816
BZD 2.116182
CAD 1.467422
CDF 3012.412077
CHF 0.930027
CLF 0.037134
CLP 1024.648371
CNY 7.598992
CNH 7.606303
COP 4605.998583
CRC 535.04601
CUC 1.049621
CUP 27.814952
CVE 110.682261
CZK 25.297966
DJF 186.538934
DKK 7.459046
DOP 63.391203
DZD 140.2911
EGP 52.080293
ERN 15.744312
ETB 129.575469
FJD 2.386102
FKP 0.828484
GBP 0.834994
GEL 2.865754
GGP 0.828484
GHS 16.480822
GIP 0.828484
GMD 74.523127
GNF 9058.227685
GTQ 8.106333
GYD 219.646726
HKD 8.168401
HNL 26.476707
HRK 7.487217
HTG 137.793632
HUF 409.44642
IDR 16659.634207
ILS 3.825275
IMP 0.828484
INR 88.463513
IQD 1375.52809
IRR 44175.916778
ISK 145.057681
JEP 0.828484
JMD 166.61459
JOD 0.744604
JPY 161.812175
KES 135.923766
KGS 91.095965
KHR 4250.96374
KMF 492.219408
KPW 944.658344
KRW 1469.046764
KWD 0.323
KYD 0.87488
KZT 524.216863
LAK 23054.921557
LBP 93993.544714
LKR 305.490134
LRD 188.748039
LSL 18.934982
LTL 3.099258
LVL 0.634905
LYD 5.137911
MAD 10.531373
MDL 19.191664
MGA 4911.175959
MKD 61.508678
MMK 3409.127495
MNT 3566.611505
MOP 8.413296
MRU 41.895577
MUR 49.038084
MVR 16.21647
MWK 1822.141813
MXN 21.295699
MYR 4.672901
MZN 67.06868
NAD 18.935102
NGN 1766.648573
NIO 38.584328
NOK 11.638883
NPR 141.614085
NZD 1.795052
OMR 0.404093
PAB 1.049876
PEN 3.986466
PGK 4.167193
PHP 61.883021
PKR 291.741996
PLN 4.309235
PYG 8179.462028
QAR 3.821253
RON 4.977411
RSD 117.013851
RUB 109.160026
RWF 1439.03015
SAR 3.941437
SBD 8.806938
SCR 14.267894
SDG 631.352478
SEK 11.527293
SGD 1.412816
SHP 0.828484
SLE 23.822221
SLL 22010.02885
SOS 599.863568
SRD 37.255212
STD 21725.031891
SVC 9.186242
SYP 2637.203661
SZL 18.935273
THB 36.337792
TJS 11.191314
TMT 3.684169
TND 3.328872
TOP 2.458318
TRY 36.293275
TTD 7.130744
TWD 34.052845
TZS 2781.495181
UAH 43.567531
UGX 3889.877655
USD 1.049621
UYU 44.74912
UZS 13466.635266
VES 48.89603
VND 26681.361358
VUV 124.613093
WST 2.930112
XAF 657.131389
XAG 0.034601
XAU 0.000399
XCD 2.836653
XDR 0.80302
XOF 655.290859
XPF 119.331742
YER 262.326515
ZAR 18.937815
ZMK 9447.847439
ZMW 28.949288
ZWL 337.977477
  • AEX

    -0.4400

    879.4

    -0.05%

  • BEL20

    20.3000

    4248.44

    +0.48%

  • PX1

    2.1800

    7257.47

    +0.03%

  • ISEQ

    22.1100

    9635.63

    +0.23%

  • OSEBX

    3.0800

    1471.7

    +0.21%

  • PSI20

    30.1200

    6438.88

    +0.47%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    17.9300

    3007.02

    +0.6%

  • N150

    16.8100

    3312.05

    +0.51%

Accusations de viol au "36": les deux policiers acquittés en appel
Accusations de viol au "36": les deux policiers acquittés en appel / Photo: Benoit PEYRUCQ - AFP/Archives

Accusations de viol au "36": les deux policiers acquittés en appel

Coup de théâtre dans l'affaire du 36 quai des Orfèvres. La cour d'assises du Val-de-Marne a acquitté en appel vendredi les deux policiers accusés du viol d'une touriste canadienne en 2014 au siège d'alors de la PJ parisienne.

Taille du texte:

Trois ans après leur condamnation en première instance à Paris à sept ans de prison, Antoine Quirin, 43 ans, et Nicolas Redouane, 52 ans, ont donc été déclarés innocents du viol d'Emily Spanton, 42 ans, et sont ressortis libres du palais de justice de Créteil.

Dans la salle d'audience, cet acquittement a été accueilli par les applaudissements des proches des deux accusés tandis que la plaignante a quitté le tribunal en larmes.

Le parquet avait requis la confirmation des peines prononcées en première instance. A l'énoncé du verdict, la cour n'a pas lu ses motivations.

"C'était un combat très dur, une audience très éprouvante. C'était difficile dans le contexte actuel de faire passer le message que lorsqu'on porte des accusations, elles doivent être établies et étayées", a réagi auprès de l'AFP Me Pascal Garbarini, un des avocats de M. Redouane.

"Ce qui a énormément joué, je pense, dans la décision, c'est l'incohérence de Mme Spanton qui à la fois se constitue partie civile et, en même temps, refuse de donner des explications sur les faits qu'elle dénonce", a-t-il ajouté.

"Je suis absolument satisfaite du résultat, après huit ans d'enfer mon client est enfin soulagé", a déclaré pour sa part Me Anne-Laure Compoint, une des avocates de M. Quirin.

Mercredi, le ministère public avait requis sept ans de prison contre ces deux anciens agents de la prestigieuse BRI (Brigade de recherche et d'intervention) qui n'avaient cessé de clamer leur innocence depuis le début de l'affaire.

Lors de la soirée du 22 avril 2014, Emily Spanton, touriste canadienne, avait fait la rencontre de plusieurs policiers de la BRI dans un pub irlandais situé en face du célèbre 36, quai des Orfèvres.

Alors que l'ambiance était au flirt, les agents avaient proposé une visite de leurs locaux à Mme Spanton, très alcoolisée ce soir-là. Elle en était ressortie en état de choc, en dénonçant un viol en réunion.

- "Le doute bénéficie aux accusés" -

Pendant trois semaines d'audience éprouvantes, la cour et les différentes parties s'étaient attelées à déterminer précisément ce qu'il s'était passé pendant environ une heure cette soirée-là, après le départ du pub.

Antoine Quirin expliquait avoir pénétré digitalement - et de manière consentie - Emily Spanton dans la voiture qu'il conduisait pour la ramener dans ses bureaux du "36".

Nicolas Redouane, lui, déclarait avoir reçu une fellation, toujours consentie, avant que Mme Spanton ne se "vexe" en raison d'une panne sexuelle de sa part.

La partie civile, elle, niait l'existence de ces rapports et expliquait avoir été violée par ces deux hommes dans leurs bureaux.

Les deux versions avaient évolué au fil du temps et des déclarations, les deux hommes expliquant avoir eu peur que leurs affaires extra-conjugales soient médiatisées.

Lors de son passage à la barre il y a deux semaines, Emily Spanton avait expliqué ses incohérences par son alcoolisation ce soir-là et le travail thérapeutique qu'elle mène pour "oublier" les fait qu'elle décrit.

"Lorsqu'ils étaient au pub, ils ne voulaient pas violer Emily Spanton", avait estimé l'avocat général Christophe Auger lors de son réquisitoire. "Ils pensaient pouvoir avoir une relation sexuelle consentie avec elle. Mais elle ne veut pas. Alors on lui sert un verre de whisky pour forcer son consentement. Et il se passe ce qu'il se passe".

Jeudi, lors de leurs plaidoiries, les avocats de la défense avaient demandé l'acquittement pour leurs clients, remettant en cause la "crédibilité" d'Emily Spanton et en pointant du doigt des déclarations "évolutives" et des "mensonges" de sa part.

"Le doute bénéficie aux accusés, c'est l'application de la loi pénale", a réagi auprès de l'AFP Me Mario Stasi, l'un des avocats de la partie civile.

Cette décision marque probablement la fin d'une longue épopée judiciaire. Les deux policiers avaient d'abord bénéficié d'un non-lieu, avant que la chambre de l'instruction de la cour d'appel ne les renvoie devant les assises à Paris où ils avaient été condamnés en 2019. Le procès en appel qui vient de s'achever avait été renvoyé en deux fois.

(K.Müller--BBZ)