Berliner Boersenzeitung - Les pharmaciens en grève et dans la rue, une première en dix ans

EUR -
AED 3.880909
AFN 72.133982
ALL 98.219059
AMD 410.988321
ANG 1.904451
AOA 964.156087
ARS 1059.070394
AUD 1.624703
AWG 1.899252
AZN 1.794399
BAM 1.956722
BBD 2.133605
BDT 126.279489
BGN 1.951872
BHD 0.398226
BIF 3120.970268
BMD 1.056608
BND 1.415607
BOB 7.328661
BRL 6.101591
BSD 1.056728
BTN 89.240574
BWP 14.376773
BYN 3.458129
BYR 20709.512111
BZD 2.130064
CAD 1.479298
CDF 3032.464389
CHF 0.932367
CLF 0.037284
CLP 1028.745251
CNY 7.650367
CNH 7.652265
COP 4647.806218
CRC 537.168308
CUC 1.056608
CUP 28.000106
CVE 110.31697
CZK 25.294147
DJF 188.168645
DKK 7.459355
DOP 63.63998
DZD 140.788805
EGP 52.310928
ERN 15.849116
ETB 130.060463
FJD 2.396017
FKP 0.833998
GBP 0.836336
GEL 2.879274
GGP 0.833998
GHS 16.833408
GIP 0.833998
GMD 75.01893
GNF 9107.290383
GTQ 8.158075
GYD 220.974099
HKD 8.223736
HNL 26.699578
HRK 7.537057
HTG 138.815395
HUF 407.881228
IDR 16767.995351
ILS 3.963071
IMP 0.833998
INR 89.187626
IQD 1384.252112
IRR 44475.26225
ISK 145.896341
JEP 0.833998
JMD 167.598955
JOD 0.749456
JPY 162.828006
KES 136.566823
KGS 91.330801
KHR 4292.143866
KMF 491.058152
KPW 950.946584
KRW 1473.413085
KWD 0.324928
KYD 0.880615
KZT 524.371916
LAK 23169.572877
LBP 94629.966343
LKR 307.444835
LRD 192.320601
LSL 19.1055
LTL 3.119888
LVL 0.639132
LYD 5.154428
MAD 10.557874
MDL 19.205047
MGA 4939.467195
MKD 61.489477
MMK 3431.820791
MNT 3590.353114
MOP 8.471591
MRU 42.055812
MUR 48.900059
MVR 16.334818
MWK 1832.363214
MXN 21.400544
MYR 4.7262
MZN 67.543689
NAD 19.1055
NGN 1772.870952
NIO 38.88832
NOK 11.631994
NPR 142.785319
NZD 1.793919
OMR 0.406815
PAB 1.056728
PEN 4.010189
PGK 4.252003
PHP 62.210425
PKR 293.65634
PLN 4.333923
PYG 8229.87704
QAR 3.853816
RON 4.976469
RSD 116.996079
RUB 106.268817
RWF 1453.484727
SAR 3.966847
SBD 8.843299
SCR 14.355826
SDG 635.551951
SEK 11.58964
SGD 1.415553
SHP 0.833998
SLE 23.932117
SLL 22156.541444
SOS 603.90164
SRD 37.409187
STD 21869.647366
SVC 9.246356
SYP 2654.758547
SZL 19.10054
THB 36.523739
TJS 11.232692
TMT 3.698127
TND 3.329569
TOP 2.474681
TRY 36.519852
TTD 7.175584
TWD 34.257869
TZS 2804.217982
UAH 43.625952
UGX 3890.832945
USD 1.056608
UYU 45.361369
UZS 13552.384437
VES 48.313999
VND 26843.120163
VUV 125.442597
WST 2.949617
XAF 656.284805
XAG 0.033924
XAU 0.000402
XCD 2.855535
XDR 0.803779
XOF 656.266163
XPF 119.331742
YER 263.993657
ZAR 19.118999
ZMK 9510.755112
ZMW 29.192581
ZWL 340.227268
  • AEX

    -3.2900

    862.12

    -0.38%

  • BEL20

    -35.3100

    4118.31

    -0.85%

  • PX1

    -53.1300

    7225.07

    -0.73%

  • ISEQ

    -81.5600

    9627.75

    -0.84%

  • OSEBX

    1.1500

    1442.97

    +0.08%

  • PSI20

    -58.3600

    6355.26

    -0.91%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -18.4900

    2783.54

    -0.66%

  • N150

    -29.1400

    3281.81

    -0.88%

Les pharmaciens en grève et dans la rue, une première en dix ans

Les pharmaciens en grève et dans la rue, une première en dix ans

C'est la première grande grève des pharmaciens en France depuis dix ans: un grand nombre des officines ont baissé le rideau jeudi pour alerter sur les pénuries de médicaments, les fermetures de pharmacies, un possible assouplissement de la vente en ligne, et réclamer une hausse de leurs honoraires.

Taille du texte:

"Pharmacies en danger = santé menacée", "Où est l'Amox?" (raccourci de l'antibiotique amoxicilline, qui connaît des pénuries récurrentes), "Adieu croix verte, bonjour tristesse": ces slogans étaient scandés par des grévistes lors des premières manifestations de pharmaciens jeudi matin en province (Toulouse, Nice, Angers, Limoges, etc.).

Le mouvement rassemble tous les représentants de la profession: syndicats, groupements de pharmaciens, étudiants. La grève n'est pas habituelle dans ce secteur, la dernière d'ampleur remonte à dix ans.

Les syndicats estiment que 90% des pharmacies ont baissé le rideau, voire 100% dans plusieurs villes en province.

Le point d'orgue de la mobilisation se tiendra à Paris, où un cortège partira à 15H30 de la faculté de pharmacie pour rejoindre le ministère de l'Economie.

Jérôme Koenig, directeur général de l'Union de syndicats de pharmaciens d’officine (Uspo), souligne "une volonté de marquer le coup, comme en 2014", date de la précédente grande mobilisation des apothicaires.

"Après les déserts médicaux, les déserts pharmaceutiques?" s'interroge l'Uspo, alors que la profession estime que la France a perdu près de 2.000 officines en dix ans. Actuellement, il y a 20.000 officines sur le territoire.

"L'inquiétude principale, c'est la disparition des pharmacies", fragilisées économiquement à la campagne et parfois en ville, indique à l'AFP Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).

- Des pharmacies réquisitionnées -

Dans le centre de Paris, près de la place de la Bourse, le pharmacien Alexandre Aunis laissera son officine ouverte jeudi pour "raisons économiques". Après un manque à gagner "en raison des ponts du mois de mai", il ne fermera que de 14H00 à 15H00, en signe de "solidarité".

Des pharmacies ont été réquisitionnées par décision préfectorale pour assurer la permanence pharmaceutique obligatoire. La plupart des officines ont prévenu leur clientèle par mail, écrans ou affiches collées dans les vitrines.

Les syndicats réclament une revalorisation de la rémunération dès 2025, faisant valoir l'inflation qui pèse sur les charges. Les dernières propositions de l'Assurance maladie, dans le cadre des négociations conventionnelles entamées fin 2023, sont jugées "insuffisantes". Les représentants des pharmaciens seront convoqués le 5 juin pour une "réunion conclusive" avec l'Assurance maladie, selon M. Besset.

Outre l'aspect financier, les pharmaciens veulent mettre l'accent sur les pénuries de médicaments, la fragilisation économique des officines rurales et la réforme du troisième cycle des études de pharmacie qui tarde à aboutir.

Comme en 2014, les représentants de cette profession s'inquiètent aussi d'une possible volonté de simplifier la vente en ligne de médicaments sans ordonnance.

"Tous les éléments sont là pour tuer le réseau" d'officines - qui emploient 130.000 personnes au total -, alerte Pierre-Olivier Variot, président de l'Uspo.

"Il faut raison garder", a déclaré de son côté à l'AFP le député Renaissance Marc Ferracci. Il y a bien "une réflexion pour savoir s'il est pertinent ou non d'assouplir" les règles de vente en ligne des médicaments sans ordonnance, confirme-t-il, mais sans "remettre en question le principe du monopole" des officines.

Plusieurs syndicats de pharmaciens refusent catégoriquement "les stocks déportés" à un endroit autre que l'officine. Ils craignent de voir Amazon débarquer un jour sur ce terrain.

"Il ne s'agit pas d'ouvrir quoi que ce soit à la grande distribution ni de mettre des médicaments sur Amazon. Cela n'a aucun sens", assure M. Ferracci, qui veut mettre fin aux "spéculations" qui ont animé la presse spécialisée ces dernières semaines

(Y.Berger--BBZ)