Berliner Boersenzeitung - En Chine, immobilier et chômage sont les nuages noirs de l'économie

EUR -
AED 3.890841
AFN 71.749675
ALL 98.148629
AMD 409.298146
ANG 1.899982
AOA 966.614534
ARS 1057.69071
AUD 1.626972
AWG 1.904101
AZN 1.80471
BAM 1.955791
BBD 2.12858
BDT 125.979429
BGN 1.954618
BHD 0.3993
BIF 3113.415288
BMD 1.059305
BND 1.417307
BOB 7.284967
BRL 6.088884
BSD 1.054185
BTN 88.957097
BWP 14.382799
BYN 3.449584
BYR 20762.381954
BZD 2.12498
CAD 1.485003
CDF 3040.205874
CHF 0.935642
CLF 0.037348
CLP 1030.545427
CNY 7.666726
CNH 7.66303
COP 4657.764972
CRC 536.897568
CUC 1.059305
CUP 28.071588
CVE 110.264501
CZK 25.2773
DJF 187.728264
DKK 7.459775
DOP 63.519712
DZD 141.434215
EGP 52.388255
ERN 15.889578
ETB 130.501909
FJD 2.402133
FKP 0.836128
GBP 0.835538
GEL 2.886604
GGP 0.836128
GHS 16.814924
GIP 0.836128
GMD 75.210376
GNF 9084.958848
GTQ 8.144963
GYD 220.559001
HKD 8.243359
HNL 26.629879
HRK 7.556298
HTG 138.489373
HUF 406.359853
IDR 16746.661864
ILS 3.954995
IMP 0.836128
INR 89.398738
IQD 1381.080707
IRR 44588.803307
ISK 144.499542
JEP 0.836128
JMD 167.320822
JOD 0.751155
JPY 163.210859
KES 136.788279
KGS 91.639576
KHR 4259.980704
KMF 492.311855
KPW 953.37428
KRW 1473.678884
KWD 0.325695
KYD 0.878488
KZT 526.017617
LAK 23160.895089
LBP 94406.572371
LKR 307.148609
LRD 193.449124
LSL 19.092814
LTL 3.127853
LVL 0.640763
LYD 5.148952
MAD 10.555352
MDL 19.155913
MGA 4927.931158
MKD 61.539826
MMK 3440.581974
MNT 3599.519019
MOP 8.452962
MRU 42.03281
MUR 49.252555
MVR 16.37726
MWK 1828.091719
MXN 21.407769
MYR 4.733507
MZN 67.716106
NAD 19.092814
NGN 1766.6986
NIO 38.799824
NOK 11.657919
NPR 142.331355
NZD 1.798664
OMR 0.407854
PAB 1.054195
PEN 4.007182
PGK 4.240981
PHP 62.151029
PKR 292.863109
PLN 4.321466
PYG 8216.923996
QAR 3.844783
RON 4.976511
RSD 116.983314
RUB 105.663248
RWF 1448.207111
SAR 3.976658
SBD 8.865876
SCR 14.723756
SDG 637.159357
SEK 11.563275
SGD 1.418457
SHP 0.836128
SLE 23.993433
SLL 22213.105444
SOS 602.502959
SRD 37.504706
STD 21925.478947
SVC 9.224871
SYP 2661.535948
SZL 19.085733
THB 36.671042
TJS 11.217049
TMT 3.707568
TND 3.332085
TOP 2.481002
TRY 36.651812
TTD 7.156968
TWD 34.362276
TZS 2811.376951
UAH 43.66069
UGX 3870.982466
USD 1.059305
UYU 45.209795
UZS 13506.938818
VES 48.444394
VND 26901.055598
VUV 125.762842
WST 2.957147
XAF 655.950933
XAG 0.033699
XAU 0.000404
XCD 2.862825
XDR 0.801989
XOF 655.947837
XPF 119.331742
YER 264.667734
ZAR 19.009618
ZMK 9535.007948
ZMW 29.070731
ZWL 341.095843
  • AEX

    2.8500

    865.37

    +0.33%

  • BEL20

    -6.6600

    4153.5

    -0.16%

  • PX1

    8.7200

    7278.23

    +0.12%

  • ISEQ

    -3.8900

    9709.61

    -0.04%

  • OSEBX

    -3.1800

    1441.81

    -0.22%

  • PSI20

    -14.7800

    6413.45

    -0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -18.4900

    2783.54

    -0.66%

  • N150

    -2.3200

    3310.83

    -0.07%

En Chine, immobilier et chômage sont les nuages noirs de l'économie
En Chine, immobilier et chômage sont les nuages noirs de l'économie / Photo: Jade GAO - AFP

En Chine, immobilier et chômage sont les nuages noirs de l'économie

Rues désertes et tours résidentielles à moitié vides à perte de vue: à Tianjin dans le nord de la Chine, la crise de l'immobilier a accouché de quartiers quasi-fantômes sur fond de chômage dans la deuxième économie mondiale.

Taille du texte:

Un an et demi après la levée des restrictions sanitaires qui pénalisaient l'activité, le marché immobilier est un frein à la reprise.

Ce secteur a longtemps représenté au sens large un quart du PIB chinois et servait de moteur à bien d'autres domaines.

Il est désormais moribond alors que l'économie tourne au ralenti, ce qui se traduit par des logements inachevés et une défiance à l'égard de nombreux promoteurs au bord de la faillite.

Comme de nombreux Chinois, Wang Dongmei et sa fille ont acheté un logement en 2016. Leur bien, situé à proximité d'une voie piétonne au bord d'une rivière, valait à l'époque 870.000 yuans (111.000 euros actuels).

Il a depuis perdu plus de 30% de sa valeur, explique cette retraitée rencontrée par l'AFP à Tianjin, grande ville portuaire située à 30 minutes en train de Pékin.

"Nous voulons le vendre", soupire Mme Wang, désabusée de voir que les prix du marché sont "au plus bas depuis 10 ans".

- Immobilier qui flanche -

L'achat d'un bien a longtemps été perçu par les Chinois comme un investissement sûr.

La crise de l'immobilier a tout remis en question et la chute des prix du mètre carré est un coup dur pour le portefeuille des ménages.

La Chine a multiplié depuis l'an dernier les mesures pour tenter de relancer son secteur immobilier.

En mai, elle a aussi réduit l'apport minimum pour les primo-accédants et proposé le rachat de logements inoccupés par les collectivités locales. Avec des résultats mitigés.

Un sursaut du marché semble se dessiner, selon Zhao Xin, un agent immobilier de Tianjin, qui renseigne des acheteurs potentiels dans un complexe résidentiel encore en construction.

Mais "dire qu'on retrouvera le même niveau" de ventes qu'avant la crise "n'est pas réaliste", estime-t-il, face à la volonté du pouvoir de dégonfler une bulle qui a fait exploser l'endettement de nombre de promoteurs privés.

Certains se battent désormais pour leur survie, à l'image d'Evergrande dont les déboires font régulièrement les titres.

- Marché du travail déprimé -

Le prix des logements neufs devrait encore fondre cette année de 15 à 20%, prévient l'agence de notation Fitch.

L'économie figurera en bonne place des discussions du Parti communiste en juillet lors d'une importante réunion durant laquelle des mesures pour l'immobilier sont attendues, selon nombre d'analystes.

L'emploi des jeunes sera aussi un thème central, pressent Harry Murphy Cruise, économiste pour le cabinet Moody's Analytics.

Le président Xi Jinping a appelé en mai à faire du chômage des jeunes la "priorité absolue".

Le taux avait atteint l'an dernier des sommets, avant que les autorités ne suspendent la publication des chiffres, officiellement pour revoir leur méthodologie.

- Secteur privé sous pression -

Une certaine morosité était perceptible à Shanghai lors d'un récent salon de l'emploi.

"Le marché du travail est déprimé", se lamente Wu Jiawen, 25 ans, diplômée depuis décembre et "inquiète" de n'avoir toujours pas trouvé d'emploi.

Ce mois-ci, 11,8 millions d'étudiants quitteront l'université et viendront s'ajouter à la concurrence.

Le problème de l'emploi en Chine est bien plus profond.

Des secteurs dynamiques, comme celui de l'internet qui s'est développé à vitesse grand V faute de réglementation stricte, sont désormais davantage encadrés.

Résultat: d'importants viviers d'emploi dégraissent sur fond de baisse de la rentabilité, dont les géants du numérique Alibaba, Tencent ou ByteDance.

- Croissance molle -

Même le secteur de la finance n'échappe pas à cette tendance, alors que les salaires y sont pourtant plus bas qu'il y a 10 ans, selon un ancien banquier prénommé Wang, qui ne souhaite pas donner son identité complète par peur de représailles.

De leur côté, les exportations se heurtent aux tensions géopolitiques entre Pékin et Washington et à la volonté de certains pays de diversifier leur chaîne de production.

Ce secteur est historiquement un important levier de croissance pour la Chine et sa performance a un impact direct sur l'emploi pour des milliers d'entreprises.

"On va sans doute devoir passer par une récession" avant de rebondir, estime, pessimiste, Guan, patron d'une entreprise qui fabrique du plastique.

Le gouvernement chinois vise environ 5% de croissance cette année.

Ce taux ferait rêver nombre de pays, mais il reste pour la Chine bien loin de l'expansion fulgurante qui l'a propulsée ces dernières décennies vers les sommets de l'économie mondiale.

(P.Werner--BBZ)