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La Bourse de Paris reculait de 0,67% dans les premiers échanges mardi, au lendemain d'une nette hausse, plombée notamment par la chute d'Airbus après avoir abaissé ses perspectives financières et de livraison.
L'indice vedette CAC 40 reculait de 51,70 points à 7.655,19 points vers 09H50. La veille, il avait gagné 1,03%.
La séance est notamment marquée par la chute de 10% d'Airbus qui a dégradé ses perspectives financières de l'année et pénalisait aussi les cours d'autres valeurs du secteur.
Mais en dehors de l'activité des entreprises, la cote parisienne évolue avec moins de remous que début juin, sans toutefois parvenir à retrouver ses niveaux avant la dissolution de l'Assemblée nationale.
"Reste à savoir quel pourrait être l'effet à long terme sur l'économie et les marchés d'un blocage persistant" en cas d'absence de majorité absolue, détaille Christopher Dembik, conseiller en investissement chez Pictet AM.
L'agenda économique du jour reste peu fourni, avec comme principal évènement la confiance des consommateurs américains. Les investisseurs prêteront aussi attention aux discours des banquiers centraux, notamment américains.
Les investisseurs attendent surtout des chiffres sur l'inflation vendredi.
Sur le marché obligataire, l'écart entre les taux allemands, qui font référence en Europe, et français se réduisait encore mardi.
Le taux français à 10 ans valait 3,15%, contre 3,18% la veille et celui de l'Allemagne 2,40%, contre 2,42%.
Airbus chute après un avertissement
L'avionneur européen Airbus, sixième plus grosse entreprise du CAC lundi, chutait 10,06% à 132,82 euros après avoir fait état de difficultés pour ses livraisons d'avions et sa division spatiale qui l'ont contraint à abaisser ses perspectives financières pour 2024.
La chute entraînait aussi Safran (-3,54% à 198,70 euros), Thalès (-2,50% à 154,15 euros) sur l'indice phare mais aussi Dassault Aviation (-3,01% à 174,30 euros), sur l'indice élargi SBF 120.
Eurofins riposte
L'entreprise d'analyse de produits pharmaceutiques, alimentaires et de matériaux Eurofins Scientific a rejeté mardi les accusations lancées la veille par le fonds Muddy Waters, notamment de malversations.
"L'ensemble des allégations et insinuations qui sont contenues" dans le rapport "est soit inexact, soit non pertinent, soit partial et/ou trompeur", affirme Eurofins dans un communiqué.
L'action rebondissait de 6,13% à 46,93 euros, mais reste en perte de plus de 10% depuis le début de la semaine.
(L.Kaufmann--BBZ)