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La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,35% mardi, aidée par un indicateur sur les prix aux Etats-Unis qui a ralenti, à la veille de données sur l'inflation très attendues par les investisseurs.
L'indice vedette CAC 40 a gagné 25,20 points à 7.275,87 points, effaçant les pertes de la veille (-0,26%).
Après une ouverture en hausse, l'indice a souffert avant de remonter à la mi-journée, après la publication de données sur les prix à la production aux Etats-Unis.
"Quand on regarde toutes les composantes" de l'indice PPI des prix de gros, la tendance "va dans le bon sens", ce qui est "de nature à rassurer", explique Frédéric Rozier, gérant chez Mirabaud.
Mardi le département américain du Travail a publié l'indice des prix à la production (PPI) qui n'a avancé que de 0,1% en juillet contre +0,2% le mois d'avant. Cette légère hausse était conforme aux attentes du marché.
Sur les 12 mois, la progression a fortement ralenti, pour atteindre 2,2%, au plus bas depuis mars dernier (2%).
Après plusieurs séances compliquées et avec de fortes variations, la nouvelle a permis de lancer "des achats à bon compte" sur des actions mises à mal, aux Etats-Unis mais aussi en France, selon le gérant.
Cela a aussi entraîné une baisse des taux d'intérêt sur le marché obligataire. Pour l'emprunt à 10 ans de l'Etat français, l'échéance qui fait référence, le taux est passé de 2,97% lundi à 2,92% mardi.
Toutefois, les volumes échangés restent faibles, ce qui signifie que la tendance est fragile, estime M. Rozier.
Mercredi, les investisseurs attendent surtout l'inflation en juillet aux Etats-Unis (indice CPI), et ils espèrent que les données vont confirmer que la banque centrale américaine a la porte ouverte pour baisser ses taux directeurs en septembre, et peut être avec une ampleur importante (50 points de base).
D'autres risquent pèsent sur les marchés, comme la situation au Moyen-Orient avec le risque de l'attaque de l'Iran ou l'élection présidentielle américaine bien plus serrée qu'il y a quelques semaines, souligne aussi Frédéric Rozier.
Les espoirs de baisse de taux profitent
Les entreprises considérées comme "de croissance" par les investisseurs, qui ont davantage de visibilité à long terme sur leurs résultats, ont profité de l'espoir des baisses de taux d'intérêt.
C'est le cas dans le secteur du luxe (Hermès +1,45% à 2.035,00 euros), de la technologie (Teleperformance +1,63% à 103,10 euros), ou avec d'autres entreprises en souffrance en bourse depuis plusieurs mois comme Edenred (+3,06% à 36,99 euros).
(K.Müller--BBZ)