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La Bourse de Paris a clôturé en nette baisse de 1,73% vendredi, toujours tourmentée par les risques de récession et de durcissement monétaire des banques centrales, et termine ainsi sa pire semaine depuis le début du conflit en Ukraine.
L'indice vedette CAC 40 a reculé de 110,04 points à 6.258,36 points, son plus bas niveau de clôture depuis le 11 mars. Sur la semaine, il perd 4,22%, sa pire baisse depuis début mars et les prémisses de la guerre en Ukraine.
Depuis le 1er janvier, il a cédé 12,51%.
La cote parisienne a démarré dans le rouge, une tendance qui s'est accentuée, non sans volatilité, après la publication du rapport sur l'emploi aux États-Unis à 14H30 GMT.
"La psychologie du marché est claire, il y a longtemps que le niveau de pessimisme n'avait pas été aussi haut", commente Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.
La Chine plombe le luxe et JCDecaux
Alors que des voix plaidaient ces derniers mois pour un assouplissement des restrictions, le président Xi Jinping a appelé jeudi à poursuivre la politique zéro Covid et "combattre résolument" tout ce qui "remet en question" cette stratégie, selon l'agence Chine nouvelle.
Les entreprises qui exportent vers la Chine, comme Pernod Ricard (-5,29% à 182,55 euros), Hermès (-3,16% à 1.042 euros), Kering (-2,76% à 457,90 euros), continuaient d'être sous pression. Les trois entreprises du luxe du CAC 40 sont dans les quatre pires actions de la semaine et ont perdu autour de 10%.
Le géant de l'affichage JCDecaux a annoncé s'attendre à un ralentissement de sa croissance sur le reste de l'exercice en raison des confinements à répétition en Chine. Il chutait de 10,26% à 17,24 euros.
(P.Werner--BBZ)