Berliner Boersenzeitung - Violences sur mineurs en famille d'accueil: les premiers prévenus nient les accusations

EUR -
AED 3.884622
AFN 71.845215
ALL 98.56526
AMD 409.224079
ANG 1.905628
AOA 965.621197
ARS 1056.318894
AUD 1.633339
AWG 1.906389
AZN 1.799806
BAM 1.964065
BBD 2.134884
BDT 126.351728
BGN 1.956737
BHD 0.398642
BIF 3122.028536
BMD 1.057636
BND 1.422847
BOB 7.305745
BRL 6.130005
BSD 1.057355
BTN 89.243286
BWP 14.514149
BYN 3.460262
BYR 20729.662984
BZD 2.131269
CAD 1.485153
CDF 3031.184243
CHF 0.938959
CLF 0.037313
CLP 1029.58763
CNY 7.644573
CNH 7.651958
COP 4740.059545
CRC 540.052286
CUC 1.057636
CUP 28.02735
CVE 110.730991
CZK 25.277288
DJF 188.283246
DKK 7.458786
DOP 63.947904
DZD 141.286364
EGP 52.196432
ERN 15.864538
ETB 131.064782
FJD 2.404319
FKP 0.83481
GBP 0.83347
GEL 2.882089
GGP 0.83481
GHS 16.996527
GIP 0.83481
GMD 75.091551
GNF 9112.486638
GTQ 8.165401
GYD 221.210926
HKD 8.233595
HNL 26.698482
HRK 7.544391
HTG 138.920831
HUF 406.658904
IDR 16814.083479
ILS 3.953755
IMP 0.83481
INR 89.295508
IQD 1385.129062
IRR 44531.757669
ISK 145.900769
JEP 0.83481
JMD 167.385201
JOD 0.749964
JPY 164.408966
KES 136.96951
KGS 91.48592
KHR 4294.64687
KMF 493.382838
KPW 951.871879
KRW 1475.254041
KWD 0.325202
KYD 0.881108
KZT 524.206025
LAK 23227.749724
LBP 94684.562614
LKR 308.909991
LRD 195.081889
LSL 19.353847
LTL 3.122924
LVL 0.639753
LYD 5.164759
MAD 10.560542
MDL 19.153604
MGA 4953.870876
MKD 61.730909
MMK 3435.160039
MNT 3593.846618
MOP 8.476271
MRU 42.0333
MUR 49.931234
MVR 16.351333
MWK 1833.424297
MXN 21.53867
MYR 4.728165
MZN 67.529792
NAD 19.353847
NGN 1766.685256
NIO 38.910252
NOK 11.706712
NPR 142.789579
NZD 1.80052
OMR 0.407214
PAB 1.05735
PEN 4.028955
PGK 4.189214
PHP 62.130289
PKR 293.676773
PLN 4.316474
PYG 8257.751231
QAR 3.854539
RON 4.976813
RSD 116.985418
RUB 105.579986
RWF 1451.716144
SAR 3.972546
SBD 8.866568
SCR 14.542056
SDG 636.163919
SEK 11.59133
SGD 1.417808
SHP 0.83481
SLE 24.00983
SLL 22178.100313
SOS 604.245714
SRD 37.394301
STD 21890.927079
SVC 9.251935
SYP 2657.341694
SZL 19.361571
THB 36.861252
TJS 11.271286
TMT 3.701726
TND 3.339469
TOP 2.47709
TRY 36.409859
TTD 7.179212
TWD 34.343573
TZS 2813.311443
UAH 43.588942
UGX 3880.329656
USD 1.057636
UYU 44.919247
UZS 13541.988977
VES 48.069456
VND 26853.374652
VUV 125.564655
WST 2.952487
XAF 658.732268
XAG 0.03451
XAU 0.000412
XCD 2.858314
XDR 0.796556
XOF 658.732268
XPF 119.331742
YER 264.25052
ZAR 19.237653
ZMK 9519.992964
ZMW 28.997029
ZWL 340.558318
  • AEX

    -7.1700

    867.35

    -0.82%

  • BEL20

    -52.9700

    4184.36

    -1.25%

  • PX1

    -24.8600

    7287.14

    -0.34%

  • ISEQ

    -27.4600

    9781.08

    -0.28%

  • OSEBX

    10.8400

    1437.04

    +0.76%

  • PSI20

    56.1000

    6431.19

    +0.88%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -7.6500

    2935.09

    -0.26%

  • N150

    11.6000

    3325.96

    +0.35%

Violences sur mineurs en famille d'accueil: les premiers prévenus nient les accusations
Violences sur mineurs en famille d'accueil: les premiers prévenus nient les accusations / Photo: JEAN-FRANCOIS MONIER - AFP

Violences sur mineurs en famille d'accueil: les premiers prévenus nient les accusations

"Beaucoup d'enfants sont des menteurs": les premiers prévenus ont nié lundi à Châteauroux toutes les accusations de violences, lors du procès de familles jugées pour avoir accueilli sans agrément des mineurs, dont certains auraient subi des violences physiques, psychologiques, des humiliations et du travail forcé.

Taille du texte:

"Je n'ai jamais vu de violences à la maison, ni de mon mari, ni de mon fils", martèle la mère d'un des principaux prévenus, Colette M., à la barre. "Je suis écoeurée des enfants, beaucoup sont des menteurs."

Plusieurs jeunes ont pourtant accusé son fils Julien M., mais aussi son mari Antoine M., de violences, notamment de "gifles" et de "clés de bras".

Elle admet tout juste des "tapes sur la tête", façon de "remonter les bretelles" de jeunes "difficiles", "déstructurés", qui "pétaient souvent les plombs".

"Il faut faire des efforts" quand on est adopté, dit-elle encore, dans un mélange de froides déclarations dénuées d'empathie.

Cette retraitée de 72 ans exerçait avec agrément jusqu'à la condamnation de son mari pour agression sexuelle sur mineure en 2007, pour laquelle il a été relaxé depuis.

Colette M. va toutefois continuer d'accueillir des jeunes grâce à un agrément "jeunesse et sport", qui n'autorise en théorie que l'accueil de courte durée.

En réalité, elle conservera la garde des enfants souvent plus longtemps, parfois plusieurs mois, prétextant que l'Aide sociale à l'enfance (ASE) "lui demandait de les garder".

"Ces enfants n'ont jamais manqué d'amour", affirme-t-elle à la barre, emmitouflée dans son pull gris, sans exprimer la moindre compassion pour les victimes présentes.

Elle reconnait seulement les faits de fraude fiscale, presque une décennie sans payer d'impôts. "Je suis un peu je-m’en-foutiste", justifie Colette M.

Son mari Antoine a également nié en bloc toutes les accusations de violences, tout comme les insultes à caractère raciste. "Je n'ai aucun souvenir de faits de violences, j'ai peut-être contenu quelqu'un d'agité, mais je suis quelqu'un de normal", assure-t-il.

Sur l'accueil de mineurs sans agrément, il s'est aussi longtemps montré hésitant. Avant de lâcher, "quelque part, oui, on est coupables".

Le fils des époux, qui doit être entendu mardi par le tribunal, reprendra leur suite, à travers la structure "Enfance et Bien-Être", dont il est l'un des cofondateurs avec Bruno C., un des principaux prévenus.

Des dizaines d'enfants ont alors été confiés à l'association contre des sommes qui s'élèveraient à au moins 630.000 euros sur sept ans, accueillis par des familles de l'Indre, de la Creuse et de la Haute-Vienne.

- "Être reconnus et écoutés" -

Pour Me Jean Sannier, un des conseils des parties civiles, les époux "se savent déjà condamnés". "Il y a trop d'enfants avec des horizons différents qui évoquent des faits de violences."

"Ces enfants ont été violentés, insultés, maltraités, et le silence est le roi", a dénoncé Me Myriam Guedj Benayoun, avocate de victimes.

Au moins cinq jeunes doivent témoigner lors du procès, parmi lesquels Mathias, qui s'est dit "content d'être ici". "On attend d'être reconnus et écoutés."

Selon l'enquête, l'affaire éclate à la suite de son hospitalisation pour "une chute à vélo" et qu'il refuse, après une semaine de coma, de retourner chez son bourreau. Un signalement au parquet est alors effectué, qui met au jour des faits répétés commis entre 2010 et 2017.

Dans ce procès, dix-huit personnes comparaissent jusqu'à vendredi devant le tribunal correctionnel, entre autres pour violences, travail dissimulé en bande organisée, accueil de mineurs sans déclaration préalable, administration de substance nuisible ou usage de faux en écriture.

Ils risquent jusqu'à dix ans de réclusion en fonction des chefs d'accusation.

En revanche, aucun responsable de l'ASE ne sera jugé, ce que fustigent les parties civiles.

"On aurait souhaité que l'aide sociale à l'enfance réponde, mais elle n'est pas là, comme elle n'est pas là depuis le début", a pointé Me Guedj Benayoun.

Le président Christophe Geoffroy a dit mesurer "les attentes suscitées par ce procès". "On peut penser que d'autres personnes auraient pu comparaître, mais le tribunal ne pourra juger que ce dont il est saisi", a-t-il ajouté.

(F.Schuster--BBZ)