Berliner Boersenzeitung - Budget 2025: les députés favorables à une extension de la contribution des foyers aisés

EUR -
AED 3.883184
AFN 71.818995
ALL 98.529288
AMD 409.074731
ANG 1.904933
AOA 965.269565
ARS 1055.823448
AUD 1.634055
AWG 1.905693
AZN 1.796736
BAM 1.963349
BBD 2.134105
BDT 126.305615
BGN 1.958873
BHD 0.398489
BIF 3120.889138
BMD 1.05725
BND 1.422327
BOB 7.303079
BRL 6.131332
BSD 1.056969
BTN 89.210716
BWP 14.508852
BYN 3.458999
BYR 20722.097605
BZD 2.130491
CAD 1.485092
CDF 3030.077547
CHF 0.937997
CLF 0.03738
CLP 1031.432166
CNY 7.640849
CNH 7.64702
COP 4738.32964
CRC 539.855192
CUC 1.05725
CUP 28.017122
CVE 110.690579
CZK 25.29164
DJF 188.214531
DKK 7.458121
DOP 63.924566
DZD 141.122754
EGP 52.181994
ERN 15.858748
ETB 131.016949
FJD 2.405085
FKP 0.834505
GBP 0.834519
GEL 2.880977
GGP 0.834505
GHS 16.990324
GIP 0.834505
GMD 75.065022
GNF 9109.160997
GTQ 8.162421
GYD 221.130194
HKD 8.230264
HNL 26.688738
HRK 7.541637
HTG 138.870131
HUF 405.584277
IDR 16826.501842
ILS 3.956134
IMP 0.834505
INR 89.26366
IQD 1384.623553
IRR 44515.505624
ISK 145.69996
JEP 0.834505
JMD 167.324113
JOD 0.749692
JPY 164.496462
KES 136.886677
KGS 91.321543
KHR 4293.07952
KMF 493.206073
KPW 951.524489
KRW 1474.720869
KWD 0.325147
KYD 0.880786
KZT 524.014714
LAK 23219.272657
LBP 94650.007075
LKR 308.797253
LRD 195.010693
LSL 19.346784
LTL 3.121784
LVL 0.639519
LYD 5.162874
MAD 10.556688
MDL 19.146614
MGA 4952.06294
MKD 61.70838
MMK 3433.906362
MNT 3592.535028
MOP 8.473177
MRU 42.017959
MUR 49.797328
MVR 16.34494
MWK 1832.755181
MXN 21.55262
MYR 4.723842
MZN 67.505419
NAD 19.346784
NGN 1766.040983
NIO 38.896051
NOK 11.755846
NPR 142.737467
NZD 1.800616
OMR 0.40705
PAB 1.056964
PEN 4.027485
PGK 4.187685
PHP 62.042588
PKR 293.569595
PLN 4.320912
PYG 8254.73753
QAR 3.853133
RON 4.976157
RSD 117.002695
RUB 105.775886
RWF 1451.186334
SAR 3.970856
SBD 8.863332
SCR 14.534817
SDG 635.944564
SEK 11.598634
SGD 1.418147
SHP 0.834505
SLE 23.97847
SLL 22170.006319
SOS 604.025192
SRD 37.380653
STD 21882.937891
SVC 9.248559
SYP 2656.371886
SZL 19.354505
THB 36.781198
TJS 11.267173
TMT 3.700375
TND 3.338251
TOP 2.47618
TRY 36.395568
TTD 7.176592
TWD 34.334401
TZS 2812.28442
UAH 43.573034
UGX 3878.913513
USD 1.05725
UYU 44.902853
UZS 13537.046769
VES 48.066111
VND 26838.288148
VUV 125.51883
WST 2.951409
XAF 658.491861
XAG 0.034768
XAU 0.000412
XCD 2.857271
XDR 0.796265
XOF 658.491861
XPF 119.331742
YER 264.153479
ZAR 19.226126
ZMK 9516.522147
ZMW 28.986446
ZWL 340.434029
  • AEX

    -4.9800

    869.45

    -0.57%

  • BEL20

    -47.8800

    4189.19

    -1.13%

  • PX1

    -13.8900

    7298.14

    -0.19%

  • ISEQ

    -11.7700

    9797.44

    -0.12%

  • OSEBX

    10.1300

    1436.44

    +0.71%

  • PSI20

    58.6500

    6433.43

    +0.92%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -7.6500

    2935.09

    -0.26%

  • N150

    13.5900

    3327.96

    +0.41%

Budget 2025: les députés favorables à une extension de la contribution des foyers aisés
Budget 2025: les députés favorables à une extension de la contribution des foyers aisés / Photo: Bertrand GUAY - AFP/Archives

Budget 2025: les députés favorables à une extension de la contribution des foyers aisés

Les députés ont étendu mercredi en commission des Finances la contribution des foyers les plus aisés dès l'entame de l'examen du projet de budget 2025 du gouvernement, en se prononçant notamment pour sa pérennisation au-delà des trois ans prévus par l'exécutif.

Taille du texte:

Coup d'envoi des débats sur ce texte où le gouvernement Barnier joue - déjà - son avenir, et d'ores et déjà les parlementaires ont tenu à apposer leur patte sur ce "filet évitant l'optimisation fiscale", selon l'expression du ministère du Budget. Censée rapporter 2 milliards d'euros en 2025, la mesure revient à mettre en place un taux minimal d'imposition de 20%, et ce pendant trois ans.

Les députés, réunis en commission pour étudier le projet de loi finances 2025 (PLF) ont toutefois majoritairement voté en commission pour retirer toute limite de temps, en adoptant des amendements de la gauche mais aussi du groupe MoDem, membre de la coalition gouvernementale.

Tous les votes en commission devront toutefois être renouvelés dans l'hémicycle, où les députés repartiront de la version initiale du projet de loi.

Dans le détail, le gouvernement propose que les ménages les plus aisés, dont le revenu fiscal dépasse 250.000 euros pour les célibataires, veufs, divorcés, et 500.000 euros pour les couples, payent davantage que la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus déjà en place. 62.500 foyers entraient théoriquement dans le champ, mais une étude préalable publiée sur le site du ministère du Budget estime que 24.300 foyers en seraient effectivement redevables.

Mais des députés d'opposition, le rapporteur général du budget Charles de Courson (groupe Liot) en tête, ont accueilli avec circonspection l'article du projet de loi, et son dispositif jugé trop complexe.

A l'initiative de M. Courson, ils ont adopté une réécriture destinée selon lui à limiter la possibilité pour des contribuables de recourir à des avantages fiscaux ou des crédits d'impôts, dans le but de réduire la facture.

"Il y a moins de possibilités d'optimisation fiscale dans mon amendement que dans le texte gouvernemental", a-t-il résumé, sans convaincre à ce stade les membres de la coalition gouvernementale, inquiets des effets de bords de sa réécriture. "Ce ne serait pas sérieux de se prononcer à l'aveugle sur des mesures fiscales de cette importance", a estimé Eric Woerth (Ensemble pour la République, ex-groupe Renaissance).

La mesure vise à abonder les économies substantielles que le gouvernement espère faire en 2025 : 60 milliards d'euros dont 20 milliards de nouvelles recettes. La difficile équation sera à l'agenda de la commission des Finances jusqu'à samedi, avant l'arrivée du texte dans l'hémicycle lundi.

- Commission d'enquête -

Et les débats sont teintés de méfiance sur les causes du dérapage du déficit qui pourrait atteindre 6,1% du PIB. La commission des Finances de l'Assemblée a officiellement demandé mercredi à obtenir les pouvoirs d'une commission d'enquête pour se pencher sur ce sujet, quand son homologue du Sénat a relancé une mission d'information sur la dégradation des comptes publics.

Pour la gauche, l'équation est simple: rejeter le budget ou faire adopter une version "NFP-compatible", selon l'expression du président LFI de la commission Éric Coquerel. Avec, à titre d'exemple, un rétablissement de l'impôt sur la fortune renforcé par un volet climatique.

Les députés ont également adopté mercredi en commission un amendement d'Eric Coquerel contre l'évasion fiscale, visant à appliquer une fraction d'impôt des Français partis dans un Etat "pratiquant une fiscalité inférieure de plus de 50%", alors qu'ils ont résidé au moins trois années en France sur les dix dernières années.

Côté Rassemblement national, on ne se privera pas de laisser planer la menace d'une censure dans l'hémicycle pour mettre la pression sur l'exécutif. "Sans changement fondamental, la question de la censure se posera", a indiqué le député Jean-Philippe Tanguy au Figaro. "La censure ne sera[it] pas liée à la personne de Monsieur Barnier, mais au refus d'un 51e budget en déficit", a-t-il souligné mercredi en conférence de presse à l'Assemblée.

Le groupe RN proposera aussi d'annuler les hausses de tarifs de l'électricité prévues, alors que le gouvernement envisage de remonter la taxe "au-delà" de 32 euros par mégawattheure. A l'instar de députés pourtant en soutien du gouvernement au groupe macroniste ou au groupe Droite républicaine (ex-LR).

"Je pense que sur l'électricité il y aura unanimité des groupes pour supprimer la mesure ou revenir aux 32 euros", estime auprès de l'AFP Mathieu Lefèvre, qui envisageait un amendement de suppression avec des collègues de l'aile droite d'Ensemble pour la République (ex-Renaissance).

La mise à contribution temporaire d'environ 400 entreprises fait aussi grincer des dents certains macronistes.

(A.Berg--BBZ)