Berliner Boersenzeitung - Quel climat sous Trump? Les dirigeants mondiaux répondent à la COP29

EUR -
AED 3.849459
AFN 71.267446
ALL 97.489194
AMD 407.131662
ANG 1.888724
AOA 957.395732
ARS 1052.23996
AUD 1.608928
AWG 1.889106
AZN 1.778344
BAM 1.94835
BBD 2.115818
BDT 125.236374
BGN 1.954483
BHD 0.394975
BIF 3036.718353
BMD 1.048048
BND 1.408315
BOB 7.241313
BRL 6.09607
BSD 1.047898
BTN 88.544945
BWP 14.307296
BYN 3.429786
BYR 20541.735881
BZD 2.112523
CAD 1.463185
CDF 3007.896896
CHF 0.929362
CLF 0.036978
CLP 1020.337634
CNY 7.58493
CNH 7.60312
COP 4601.977666
CRC 532.714856
CUC 1.048048
CUP 27.773265
CVE 110.700038
CZK 25.368204
DJF 186.258433
DKK 7.459213
DOP 63.305535
DZD 140.00766
EGP 52.060203
ERN 15.720716
ETB 129.012117
FJD 2.380379
FKP 0.827242
GBP 0.832233
GEL 2.855918
GGP 0.827242
GHS 16.611978
GIP 0.827242
GMD 74.41137
GNF 9044.651585
GTQ 8.090067
GYD 219.261645
HKD 8.157359
HNL 26.384543
HRK 7.475996
HTG 137.593904
HUF 411.299528
IDR 16692.832925
ILS 3.893576
IMP 0.827242
INR 88.571355
IQD 1373.466575
IRR 44128.050457
ISK 146.100754
JEP 0.827242
JMD 166.433635
JOD 0.743174
JPY 162.013521
KES 135.723264
KGS 90.648567
KHR 4244.593516
KMF 489.959968
KPW 943.242577
KRW 1467.528958
KWD 0.322411
KYD 0.873361
KZT 519.70306
LAK 23009.888592
LBP 93905.078447
LKR 304.924111
LRD 189.120651
LSL 18.979788
LTL 3.094612
LVL 0.633954
LYD 5.119731
MAD 10.475264
MDL 19.084031
MGA 4894.383123
MKD 61.499953
MMK 3404.018207
MNT 3561.266195
MOP 8.401216
MRU 41.822309
MUR 48.632961
MVR 16.203073
MWK 1818.362584
MXN 21.399862
MYR 4.679553
MZN 67.022637
NAD 18.97998
NGN 1768.213504
NIO 38.557204
NOK 11.607569
NPR 141.67231
NZD 1.787898
OMR 0.4035
PAB 1.047993
PEN 3.977374
PGK 4.219178
PHP 61.802851
PKR 291.409517
PLN 4.343765
PYG 8225.236565
QAR 3.81568
RON 4.976446
RSD 116.993815
RUB 106.1678
RWF 1435.825416
SAR 3.934914
SBD 8.756995
SCR 14.316445
SDG 630.380512
SEK 11.596769
SGD 1.410704
SHP 0.827242
SLE 23.659663
SLL 21977.042238
SOS 598.917452
SRD 37.106106
STD 21692.472405
SVC 9.169938
SYP 2633.251262
SZL 18.980071
THB 36.391332
TJS 11.161424
TMT 3.668167
TND 3.317061
TOP 2.454635
TRY 36.149672
TTD 7.1138
TWD 34.1281
TZS 2779.798908
UAH 43.266431
UGX 3872.047297
USD 1.048048
UYU 44.65797
UZS 13498.85466
VES 48.210488
VND 26643.9939
VUV 124.426335
WST 2.925721
XAF 653.458476
XAG 0.033959
XAU 0.000393
XCD 2.832401
XDR 0.799443
XOF 649.260344
XPF 119.331742
YER 261.933367
ZAR 18.957858
ZMK 9433.687606
ZMW 28.899502
ZWL 337.470948
  • AEX

    7.5600

    866.13

    +0.88%

  • BEL20

    21.5100

    4158.9

    +0.52%

  • PX1

    15.1200

    7213.32

    +0.21%

  • ISEQ

    -42.4100

    9596.66

    -0.44%

  • OSEBX

    12.6300

    1464.83

    +0.87%

  • PSI20

    7.6200

    6360.47

    +0.12%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    42.8900

    2902.44

    +1.5%

  • N150

    -2.2900

    3270.71

    -0.07%

Quel climat sous Trump? Les dirigeants mondiaux répondent à la COP29
Quel climat sous Trump? Les dirigeants mondiaux répondent à la COP29 / Photo: Alexander NEMENOV - AFP

Quel climat sous Trump? Les dirigeants mondiaux répondent à la COP29

Comment accélérer sur le climat sans la première puissance mondiale? C'est le défi posé à quelque 75 dirigeants, en majorité de pays en développement, mardi et mercredi à la conférence climatique annuelle de l'ONU en Azerbaïdjan, une semaine après le séisme du retour au pouvoir de Donald Trump.

Taille du texte:

La COP29, organisée dans un pays berceau du pétrole un an après la COP de Dubaï, s'est ouverte lundi sur de vibrants appels à la coopération internationale. Tout le monde s'attend à ce que les Etats-Unis de Donald Trump, l'an prochain, deviennent l'unique pays à sortir deux fois de l'accord phare sur le climat adopté à Paris en 2015.

L'émissaire du président démocrate Joe Biden, John Podesta, a eu beau assurer lundi que les Etats, les villes ou les entreprises américaines continueraient d'agir pour compenser le recul fédéral attendu, la sortie anticipée du deuxième pollueur mondial affaiblit la parole de ses négociateurs, et par extension le front des pays développés censés s'engager à donner davantage d'argent aux pays en développement.

"Ce n'est pas la fin de notre combat pour une planète plus propre et plus sûre", a plaidé John Podesta. "Le combat dépasse une élection ou le cycle électoral d'un pays".

Les Européens ont certes promis de persévérer. Mais il ne se bousculent pas à Bakou.

Emmanuel Macron, Olaf Scholz et la présidente de la Commission européenne seront absents au sommet de mardi et mercredi. L'UE sera notamment représentée par le Hongrois Viktor Orban, qui assure la présidence tournante du Conseil, Andrzej Duda (Pologne), Pedro Sanchez (Espagne) et Giorgia Meloni (Italie).

Seuls quelques pays du G20 seront représentés par un chef d'Etat ou de gouvernement, dont le Royaume-Uni avec son Premier ministre travailliste Keir Starmer, attendu sur un nouvel engagement de réduction des gaz à effet de serre.

"Ce gouvernement croit que la sécurité climatique est une question de sécurité nationale", a scandé sur les réseaux sociaux son ministre Ed Miliband.

- Négociations les plus dures depuis 2015 -

Quelque 50.000 participants sont attendus sur les deux semaines de la COP29, dans le stade olympique de Bakou, sur les bords de la Caspienne, mer dans laquelle l'Azerbaïjan prévoit une forte expansion de sa production de gaz naturel.

A l'issue d'une première journée poussive lundi, les près de 200 pays réunis ont fini par adopter une première décision tard dans la soirée: les premières règles majeures de l'ONU, censées établir un marché fiable des crédits carbone, jusqu'ici sans régulation internationale et sujet à abus, fraudes et "greenwashing".

Une "percée", selon la présidence azerbaïdjanaise, qui désirait un succès dès le premier jour. Mais les ONG ont dénoncé un passage en force et un manque de transparence.

Les pays en développement, avec la Chine et l'Inde, ont aussi bataillé en coulisses sur l'ordre du jour, un bras de fer très symbolique des tensions entre Nord et Sud, qui seront le thème de toute cette COP.

Car c'est bien l'argent qui occupera les délégués nuit et jour jusqu'au 22 novembre.

L'aide climatique sert à construire des centrales solaires, améliorer l'irrigation, construire des digues ou aider les agriculteurs face aux sécheresses.

Aujourd'hui de 116 milliards de dollars par an (en 2022), ces financements doivent être plus que décuplés dans les prochaines années, selon les pays pauvres. Des montants que les pays occidentaux jugent irréalistes pour leurs finances publiques, en période d'austérité en Europe.

"Ce ne seront pas des négociations faciles, peut-être même les plus difficiles depuis Paris", a commenté la négociatrice allemande, Jennifer Morgan.

Des dirigeants de pays pauvres frappés cette année par des catastrophes climatiques, en particulier d'Afrique et d'Asie-Pacifique, défileront nombreux à la tribune pendant deux jours.

Parmi eux, le dirigeant par intérim du Bangladesh, Muhammad Yunus ou encore Mia Mottley, la Première ministre de la Barbade, cheville ouvrière des projets de réforme de la finance mondiale au service du climat.

La vraie bataille pour arracher un engagement financier des pays développés se poursuivra en coulisses.

(G.Gruner--BBZ)