Berliner Boersenzeitung - Atteinte de la maladie de Charcot, Leah plaide pour une accélération de la recherche et espère "guérir"

EUR -
AED 3.868036
AFN 70.556841
ALL 97.357796
AMD 407.519973
ANG 1.897801
AOA 961.472489
ARS 1056.134523
AUD 1.631513
AWG 1.898198
AZN 1.779426
BAM 1.955933
BBD 2.126045
BDT 125.828557
BGN 1.951034
BHD 0.396857
BIF 3051.332951
BMD 1.053092
BND 1.417083
BOB 7.275633
BRL 6.097292
BSD 1.052972
BTN 88.873344
BWP 14.453846
BYN 3.445934
BYR 20640.595629
BZD 2.122485
CAD 1.480994
CDF 3018.160267
CHF 0.937677
CLF 0.037233
CLP 1027.375369
CNY 7.613956
CNH 7.638814
COP 4719.69334
CRC 537.836575
CUC 1.053092
CUP 27.906928
CVE 110.466774
CZK 25.286828
DJF 187.155704
DKK 7.458937
DOP 63.659602
DZD 140.713598
EGP 52.231872
ERN 15.796374
ETB 128.398185
FJD 2.395827
FKP 0.831223
GBP 0.831432
GEL 2.869651
GGP 0.831223
GHS 16.901937
GIP 0.831223
GMD 74.769391
GNF 9089.233891
GTQ 8.131862
GYD 220.290797
HKD 8.194764
HNL 26.411802
HRK 7.511975
HTG 138.358095
HUF 406.351196
IDR 16824.454893
ILS 3.944639
IMP 0.831223
INR 88.95786
IQD 1380.07656
IRR 44340.422562
ISK 145.674005
JEP 0.831223
JMD 166.691336
JOD 0.746746
JPY 164.795164
KES 136.376484
KGS 90.96237
KHR 4266.074143
KMF 491.266288
KPW 947.782053
KRW 1481.762471
KWD 0.323741
KYD 0.877443
KZT 522.0355
LAK 23110.095591
LBP 94357.008444
LKR 307.63092
LRD 193.874795
LSL 19.165476
LTL 3.109505
LVL 0.637004
LYD 5.138882
MAD 10.501957
MDL 19.073935
MGA 4907.406734
MKD 61.329706
MMK 3420.400483
MNT 3578.405247
MOP 8.441014
MRU 42.086842
MUR 49.695316
MVR 16.280487
MWK 1827.114148
MXN 21.541189
MYR 4.719428
MZN 67.239706
NAD 19.168622
NGN 1769.151713
NIO 38.711687
NOK 11.736063
NPR 142.203072
NZD 1.800618
OMR 0.405462
PAB 1.052992
PEN 4.006483
PGK 4.151551
PHP 62.05865
PKR 292.863531
PLN 4.322352
PYG 8223.559229
QAR 3.834043
RON 4.974905
RSD 116.507784
RUB 104.828879
RWF 1440.629328
SAR 3.955445
SBD 8.828472
SCR 15.52783
SDG 633.436063
SEK 11.584334
SGD 1.41773
SHP 0.831223
SLE 23.904752
SLL 22082.809581
SOS 601.843757
SRD 37.233631
STD 21796.87022
SVC 9.213627
SYP 2645.924123
SZL 19.171866
THB 36.847972
TJS 11.22435
TMT 3.685821
TND 3.319338
TOP 2.466445
TRY 36.265627
TTD 7.149486
TWD 34.311302
TZS 2801.224154
UAH 43.408252
UGX 3864.262783
USD 1.053092
UYU 44.733042
UZS 13479.572796
VES 47.863154
VND 26748.526988
VUV 125.025153
WST 2.939801
XAF 655.989151
XAG 0.034647
XAU 0.00041
XCD 2.846033
XDR 0.793246
XOF 653.440561
XPF 119.331742
YER 263.115098
ZAR 19.253853
ZMK 9479.091368
ZMW 28.877512
ZWL 339.09507
  • AEX

    11.4800

    874.48

    +1.33%

  • BEL20

    24.4300

    4237.33

    +0.58%

  • PX1

    95.2600

    7311.8

    +1.32%

  • ISEQ

    117.2700

    9809.12

    +1.21%

  • OSEBX

    23.8400

    1426.26

    +1.7%

  • PSI20

    79.9400

    6374.81

    +1.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -7.6500

    2935.09

    -0.26%

  • N150

    58.6000

    3314.4

    +1.8%

Atteinte de la maladie de Charcot, Leah plaide pour une accélération de la recherche et espère "guérir"
Atteinte de la maladie de Charcot, Leah plaide pour une accélération de la recherche et espère "guérir" / Photo: Emmanuel DUNAND - AFP/Archives

Atteinte de la maladie de Charcot, Leah plaide pour une accélération de la recherche et espère "guérir"

C'est l'une des maladies rares les plus fréquentes, l'une des plus cruelles aussi, parce qu'incurable et presque toujours fatale. La maladie de Charcot touche 500.000 personnes dans le monde comme Leah, une jeune américaine frappée à 25 ans et qui plaide pour une accélération de la recherche pour espérer "guérir".

Taille du texte:

C'était il y a quatre ans. Leah Stavenhagen, 29 ans aujourd'hui, qui vit entre entre la France et les Etats-Unis, ressent les premières manifestations de la Sclérose Latérale Amyotrophique, plus connue sous le nom de maladie de Charcot.

Une perte d'équilibre, du mal à tenir les positions pendant ses cours de yoga... Les symptômes lui semblent d'abord anodins.

Leah est alors à l'aube d'une carrière prometteuse après un master à HEC, la prestigieuse école de commerce parisienne. Elle aime sortir, faire la fête, danser. La "SLA", elle n'en avait jamais entendu parler. Elle s'étonne même que son médecin lui conseille de consulter un neurologue, elle qui est sportive et en pleine santé.

- "La vie qui bascule" -

Le diagnostic sera long à poser, plus d'une année à attendre avant cette annonce vécue comme un séisme et "toute la vie qui bascule".

Ce jeudi matin, dans son appartement du 12e arrondissement de Paris, sa mère l'hydrate régulièrement avec une paille. Et son mari Hugo s'enquiert de savoir si elle doit remettre l'appareil de ventilation qui l'aide à s'oxygéner et à parler.

Clouée dans un fauteuil roulant, elle dépend désormais de ses proches pour toutes les activités de la vie quotidienne.

Encore obscure, la SLA est une maladie dégénérative grave et handicapante, qui conduit au décès, en moyenne dans les trois à cinq ans suivant le diagnostic.

Elle se traduit par une paralysie progressive des muscles impliqués dans la motricité et affecte également la production de sons et la déglutition. Le plus souvent, c'est l'atteinte des muscles respiratoires qui cause le décès des patients.

Touchant environ un demi-million dans le monde, 5.000 à 7.000 en France (avec 1.000 nouveaux cas par an), la SLA concerne les deux sexes avec une légère prédominance masculine. Elle se déclare dans la majorité des cas entre 40 et 70 ans, l’âge moyen étant de 60 ans, mais elle peut survenir à tout âge chez l’adulte.

Pathologie aux conséquences dramatiques, on comprend encore peu ses causes et l'arsenal thérapeutique pour la combattre est limité. Aucun traitement ne permet à ce jour de la guérir.

Un seul médicament, le riluzole, est actuellement disponible mais ne permet que de prolonger de quelques mois l'espérance de vie. De nombreux essais cliniques sont par ailleurs tentés depuis des années.

Après une dégradation rapide de son état, Leah a commencé il y a deux ans un traitement expérimental aux Etats-Unis, à base de cellules TReg (lymphocites T régulateurs) issues du sang de cordon ombilical, censées combattre les maladies provoquant une activité inflammatoire.

Depuis, elle a le sentiment que la maladie progresse moins vite mais aucun résultat scientifique n'a encore prouvé l'efficacité de ce traitement.

- Mécanismes multiples -

"La SLA est une maladie complexe et très hétérogène, d'origine génétique pour 10% des patients", explique Pierre-François Pradat, neurologue à la Pitié-Salpêtrière à Paris.

Pour les autres, "une multitude de mécanismes biologiques, différents d'un patient à l'autre, interviennent: le rôle de l'inflammation, une accumulation de protéines ou un déficit de production énergétique dans les neurones", ajoute-t-il.

Parce que les causes sont multiples, il est difficile de mettre au point un traitement auquel tous les malades peuvent répondre.

"On s'oriente aujourd'hui vers l'utilisation de +biomarqueurs+ qui permettront de mieux comprendre les mécanismes en jeu pour chaque patient et de créer des traitements plus ciblés", espère Claude Desnuelle, vice-président de l'association Arsla, qui aide les malades.

Aujourd'hui, Leah Stavenhagen veut sensibiliser l'opinion pour faire accélérer la recherche. Elle a créé une association (Her ALS story) regroupant des jeunes femmes diagnostiquées avant leurs 35 ans.

Elle publie aussi un livre racontant son histoire: "J'aimerais danser encore" (avec Sarah Gaudron, éditions de l'Archipel).

"C'est très important de dire que cette maladie peut toucher n'importe qui, pas uniquement des personnes âgées ou des Stephen Hawking" (le célèbre physicien, qui a souffert d'une forme rare de SLA pendant 55 ans, ndlr), estime-t-elle.

"Souvent les familles n'en parlent pas beaucoup parce que toute leur énergie est consumée par la maladie", ajoute-t-elle.

Se refusant à sombrer dans le pessimisme, elle espère aujourd'hui "faire encore des voyages", "profiter de la vie", "stabiliser la maladie" et puis, pourquoi pas, "guérir".

(O.Joost--BBZ)