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La Bourse de Paris a terminé en légère baisse vendredi, dans une morosité persistante après des perspectives de la Fed défavorables et des menaces de Donald Trump envers l'Union européenne.
L'indice vedette CAC 40 a terminé en légère baisse de 0,27% à 7.274,48 points.
La veille, il avait perdu 1,22% à 7.294,37 points.
Sur l'ensemble de la semaine, la dernière complète de l'année, le CAC 40 a lâché 1,82%.
La Bourse de Paris pâtit toujours des annonces de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui a annoncé mercredi ralentir son rythme de baisse des taux directeurs, notamment à cause de progrès de l'inflation aux Etats-Unis jugés trop faibles.
L'institution monétaire américaine ne prévoit plus que deux réductions de taux en 2025, alors qu'elle tablait jusqu'ici sur quatre coups de rabot.
Ces perspectives ont été "le centre du problème" pour les investisseurs en cette fin de semaine, explique à l'AFP David Kruk, responsable du trading de La Financière de l'Echiquier, indiquant que certains analystes attendent même "une seule baisse des taux" l'année prochaine.
Mais si la publication de nouveaux chiffres de l'inflation américaine vendredi a fini par renverser la tendance sur les places boursières américaines rassurées, la Bourse de Paris, comme les Bourses européennes, est restée dans le rouge.
A cette morosité sont venues s'ajouter des menaces de Donald Trump: vendredi, le président américain élu a menacé l'Union européenne de taxes douanières si elle ne réduit pas son "énorme" déficit commercial avec Washington en lui achetant du pétrole et du gaz.
D'ici le 20 janvier et l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, les investisseurs, plongés dans l'incertitude, "attendent les chiffres pour la hausse des tarifs envers l'Europe", un climat inconfortable pour eux.
Dans ce contexte, vers 17H20 GMT, le taux d'intérêt de l'emprunt de l'Etat français à 10 ans atteignait 3,08%, contre 3,12% la veille. Son équivalent allemand, utilisé comme référence, s'élevait à 2,28%.
Louis Hachette Group en hausse de plus de 4%
Louis Hachette Group, entité née de la scission de Vivendi et qui contrôle désormais le groupe Lagardère, a progressé de 4,87% après la cession par Arnaud Lagardère de l'essentiel de sa participation dans Lagardère SA. Vivendi a avancé de 2,41% et Lagardère a reculé de 1,41%.
(Y.Berger--BBZ)