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La Bourse de Paris progressait lundi matin de 0,69% au début d'une semaine où les investisseurs seront particulièrement attentifs à l'inflation aux États-Unis et à la manière dont la banque centrale américaine (Fed) la prendra en compte pour définir sa politique monétaire.
Vers 10H10, l'indice CAC 40 prenait 44,66 points à 6.517,01 points. Il avait enregistré des gains la semaine dernière malgré les inquiétudes qu'ont fait peser les tensions géopolitiques en Asie et les craintes du prolongement d'un resserrement monétaire important de la part de la Fed.
Cette semaine, "le sentiment des marchés dépendra de l'inflation américaine. Si elle diminue, la Fed pourrait réorienter de façon plus modérée ses hausses de taux", encourageant le rebond des marchés, résume Ipek Ozkardeskaya, analyste chez SwissQuote.
Samedi, une responsable de la banque centrale américaine a plaidé pour que l'institution monétaire continue à relever fortement ses taux directeurs jusqu'à ce que l'inflation diminue réellement.
"Des augmentations de taille similaire devraient être envisagées jusqu'à ce que nous voyions l'inflation diminuer de manière cohérente, significative et durable", a affirmé Michelle Bowman, une gouverneure de la Fed, devant l'association des banquiers du Kansas.
"Il est très peu probable que les chiffres de l'inflation attendus cette semaine aillent dans le sens d'une atténuation du resserrement monétaire agressif de la Fed", estime Stephen Innes, analyste de SPI Asset management.
Concernant plus directement la France, l'agence de notation Fitch Ratings a maintenu vendredi à "AA" la note de la dette à long terme de l'hexagone, assortie encore d'une perspective "négative" à cause de la pandémie, qui a accru les dépenses publiques.
La note attribuée à la France est la troisième meilleure sur l'échelle de notation de Fitch, qui compte 22 échelons. Elle correspond à un émetteur de haute qualité.
Veolia fait du tri
Le géant français des services à l'environnement Veolia va céder les activités de déchets de Suez, groupe qu'il a en grande partie absorbé, au Royaume-Uni pour 2,4 milliards d'euros, afin de "répondre aux principales obligations de l'autorité de la concurrence britannique". Cet allégement lui valait de progresser en Bourse de 1,79% vers 10H10, à 24,42 euros.
(H.Schneide--BBZ)