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La Bourse de Paris oscillait autour de l'équilibre dans les premiers échanges jeudi après un compte-rendu des discussions de responsables de la Banque centrale américaine sans surprise mais qui a un peu réduit l'espoir d'une politique monétaire plus accommodante.
L'indice vedette CAC 40 progressait de 11,20 points (0,17%) à 6.539,52 points vers 09H40, dans un volume d'échanges toujours faible. La veille, il avait reculé de 0,97%, mettant un terme à une série de cinq modestes hausses.
Le compte-rendu des discussions de la dernière réunion de la Fed, les minutes, publié mercredi après la clôture parisienne a été "peu clair concernant les intentions de la banque centrale américaine" (Fed), selon John Plassard, spécialiste de l'investissement chez Mirabaud.
Les investisseurs espèrent et guettent les signes d'un pivot de la Fed vers une politique monétaire plus souple, avec un ralentissement de la hausse de ses taux directeurs.
Mais les minutes "ont néanmoins confirmé la détermination" des responsables "à ramener l'inflation vers l'objectif" de 2% sur un an, contre plus de 8% actuellement, ce qui prendra encore un certain temps, relatent les analystes de la Deutsche Bank.
Seules quelques données économiques de second plan aux Etats-Unis sur les inscriptions au chômage, la construction ou le secteur manufacturier viendront animer la séance.
Une option en moins pour Valneva
Le département américain de la Défense a décidé de ne pas exercer la deuxième option annuelle du contrat pour la fourniture du vaccin du laboratoire franco-autrichien contre l'encéphalite japonaise. Il représentait une valeur minimale de 36 millions de dollars, en plus des 82 millions du contrat d'approvisionnement et la première option annuelle.
Valneva "ne prévoit aucun impact de cette décision sur ses prévisions financières en 2022", selon un communiqué du laboratoire, dont l'action reculait de 2,02% à 9,71 euros.
Worldline entraîné par Adyen
Le spécialiste du paiement Worldline signait la plus forte baisse du CAC 40, de 1,19% à 43,31 euros, entraîné par la chute de plus de 11% de la fintech néerlandaise Adyen après ses résultats.
(B.Hartmann--BBZ)