Berliner Boersenzeitung - Le monde doit d'urgence s'attaquer à la pollution plastique marine, alerte le WWF

EUR -
AED 4.003793
AFN 73.033115
ALL 98.485648
AMD 421.945061
ANG 1.965787
AOA 994.118932
ARS 1082.155126
AUD 1.645609
AWG 1.962077
AZN 1.853516
BAM 1.954694
BBD 2.202253
BDT 130.34622
BGN 1.95709
BHD 0.410797
BIF 3155.674491
BMD 1.090043
BND 1.435227
BOB 7.553932
BRL 6.319528
BSD 1.090683
BTN 91.736899
BWP 14.524179
BYN 3.569678
BYR 21364.842843
BZD 2.198616
CAD 1.513116
CDF 3100.082035
CHF 0.939258
CLF 0.037657
CLP 1039.116094
CNY 7.742356
CNH 7.760338
COP 4812.539855
CRC 559.783146
CUC 1.090043
CUP 28.88614
CVE 110.802748
CZK 25.344154
DJF 193.722462
DKK 7.458949
DOP 65.893288
DZD 145.014954
EGP 53.57594
ERN 16.350645
ETB 132.002528
FJD 2.444694
FKP 0.834067
GBP 0.839219
GEL 2.981259
GGP 0.834067
GHS 17.832633
GIP 0.834067
GMD 77.94293
GNF 9407.07086
GTQ 8.42723
GYD 228.397006
HKD 8.470621
HNL 27.327393
HRK 7.509339
HTG 143.538753
HUF 409.714506
IDR 17180.658277
ILS 4.088556
IMP 0.834067
INR 91.675615
IQD 1427.956333
IRR 45896.260531
ISK 148.921563
JEP 0.834067
JMD 172.342449
JOD 0.77317
JPY 165.822246
KES 140.615692
KGS 93.931622
KHR 4441.925923
KMF 493.238804
KPW 981.038456
KRW 1503.910817
KWD 0.333934
KYD 0.90901
KZT 532.968324
LAK 23915.543818
LBP 97667.853011
LKR 319.778995
LRD 209.124865
LSL 19.086613
LTL 3.218614
LVL 0.659356
LYD 5.243085
MAD 10.733623
MDL 19.470515
MGA 5030.548556
MKD 61.529121
MMK 3540.417151
MNT 3703.966152
MOP 8.732497
MRU 43.60187
MUR 50.174913
MVR 16.788875
MWK 1891.760534
MXN 21.921027
MYR 4.736778
MZN 69.65656
NAD 19.086924
NGN 1801.753728
NIO 40.086326
NOK 11.949585
NPR 146.778958
NZD 1.817011
OMR 0.419697
PAB 1.090813
PEN 4.107554
PGK 4.370532
PHP 63.544602
PKR 302.868292
PLN 4.364392
PYG 8590.137718
QAR 3.968413
RON 4.975676
RSD 117.025712
RUB 106.655843
RWF 1486.818655
SAR 4.094762
SBD 9.054138
SCR 14.846837
SDG 655.66046
SEK 11.659759
SGD 1.434993
SHP 0.834067
SLE 24.771219
SLL 22857.653248
SOS 622.414299
SRD 38.049037
STD 22561.689357
SVC 9.543598
SYP 2738.766037
SZL 19.086595
THB 36.632021
TJS 11.616644
TMT 3.826051
TND 3.378011
TOP 2.552988
TRY 37.440469
TTD 7.394018
TWD 34.795255
TZS 2935.892373
UAH 45.208525
UGX 3991.740552
USD 1.090043
UYU 45.444277
UZS 13968.900872
VEF 3948738.040249
VES 47.712298
VND 27627.139891
VUV 129.412128
WST 3.053411
XAF 655.603951
XAG 0.032315
XAU 0.000401
XCD 2.945896
XDR 0.819359
XOF 654.567217
XPF 119.331742
YER 272.34743
ZAR 18.995471
ZMK 9811.728628
ZMW 29.259244
ZWL 350.993402
  • AEX

    0.8800

    880.36

    +0.1%

  • BEL20

    35.1700

    4272.16

    +0.83%

  • PX1

    6.6300

    7378.47

    +0.09%

  • ISEQ

    46.1000

    9854.91

    +0.47%

  • OSEBX

    3.5700

    1430.24

    +0.25%

  • PSI20

    -21.0700

    6563.61

    -0.32%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -35.3000

    2834.59

    -1.23%

  • N150

    8.5300

    3290.08

    +0.26%

Le monde doit d'urgence s'attaquer à la pollution plastique marine, alerte le WWF
Le monde doit d'urgence s'attaquer à la pollution plastique marine, alerte le WWF

Le monde doit d'urgence s'attaquer à la pollution plastique marine, alerte le WWF

La pollution plastique a atteint "toutes les parties des océans" et menace la biodiversité marine "du plus petit plancton à la plus grosse baleine", alerte mardi le WWF en appelant à s'engager rapidement vers un traité sur les plastiques.

Taille du texte:

A quelques semaines d'une assemblée environnement de l'ONU qui pourrait lancer des négociations sur un tel accord, le Fonds mondial pour la nature publie un volumineux rapport sur les impacts de la pollution plastique sur les océans, la biodiversité et les écosystèmes marins. Synthèse des conclusions de plus de 2.000 études scientifiques distinctes sur ces questions.

Premier constat, cette contamination "a atteint toutes les parties des océans, de la surface aux grands fonds marins, des pôles aux côtes des îles les plus isolées, et se retrouve du plus petit plancton à la plus grosse baleine".

Car entre 19 et 23 millions de tonnes de plastiques arrivent chaque année dans les eaux de la planète, dont une bonne partie finissent en mer, selon les estimations.

Un danger croissant, même si le WWF reconnaît un manque de données sur d'éventuelles répercussions sur les humains de cette présence de produits aux composants chimiques.

Les produits sont pour une bonne part des plastiques à usage unique, que de plus en plus de pays interdisent mais qui constituent toujours plus de 60% de la pollution marine. Ils se dégradent au fur et à mesure de leur séjour dans l'eau, devenant de plus en plus petits, jusqu'au "nanoplastique" d'une taille inférieure au micromètre (millième de millimètre).

- Saturation -

De sorte que même si plus aucun plastique n'arrivait dans l'océan, le nombre des microplastiques devrait y doubler d'ici 2050. Or, selon les estimations citées par le WWF, la production de plastique dans le monde devrait doubler d'ici 2040.

Les représentants de l'industrie estiment toutefois probable que la croissance de production ralentisse et permette d'éviter ce doublement.

Mais pour Eirik Lindebjerg, responsable du dossier plastique au WWF, "nous atteignons un point de saturation pour les écosystèmes marins qui fait peser une menace non seulement sur des espèces données mais affecte tout l'écosystème".

Au-delà des photos emblématiques de phoques ou de tortues se débattant avec des sacs plastiques ou débris de filets de pêche, c'est toute la chaîne alimentaire qui est affectée.

Une étude de 2021 a ainsi répertorié 386 espèces de poissons ayant ingéré du plastique sur 555 testées.

Selon d'autres scientifiques, examinant une des grandes espèces de pêche commerciale, jusqu'à 30% d'un échantillon de cabillauds pêché en mer du Nord avaient des micro-plastiques dans l'estomac. De quoi interpeller les amateurs de "fish and chips".

Côté harengs, une étude a retrouvé des microplastiques dans 17% d'un échantillon pêché dans la Baltique.

Les oiseaux sont eux aussi exposés. Dans le nord-ouest de l'Atlantique, 74% des oiseaux de mer examinés par une étude avaient mangé du plastique. 69% selon une autre étude à Hawaï.

- Zéro émissions -

Eirik Lindebjerg compare la situation à la crise climatique et ses "budgets carbone", quantité maximale de CO2 pouvant être rejetée dans l'atmosphère avant certaines conséquences.

"C'est la même chose avec le plastique. Ce que nous montrons dans ce rapport c'est qu'il y a une limite à la pollution que peuvent absorber nos écosystèmes," poursuit l'expert.

Limite déjà atteinte côté microplastiques en plusieurs points du globe, pointe le WWF, notamment en Méditerranée, dans les mers Jaune et de Chine orientale (entre la Chine, Taïwan et la péninsule coréenne) et dans la banquise arctique.

"Nous devons considérer la question comme celle d'un système fini qui n'absorbe pas le plastique et c'est pourquoi nous devons aller vers zéro émissions, zéro pollution, aussi vite que possible", insiste Eirik Lindebjerg. Car chercher à nettoyer les océans est "extrêmement difficile et cher" et il est bien moins coûteux et efficace d'agir en amont.

Le WWF en appelle donc au démarrage rapide de pourparlers en vue de l'élaboration d'un accord international sur le plastique. Le sujet sera au menu d'une réunion de l'ONU sur l'environnement, du 28 février au 2 mars à Nairobi.

Un accord qui devrait a minima selon le WWF aboutir à des standards mondiaux de production et de "recyclabilité" réelle. "Et qui puisse aussi aboutir à la disparition de certains produits dont nous n'avons pas besoin", veut espérer Eirik Lindebjerg.

(O.Joost--BBZ)