Berliner Boersenzeitung - L'emploi américain ralentit en août, mais reste solide

EUR -
AED 3.891243
AFN 72.040341
ALL 98.635
AMD 409.444135
ANG 1.900687
AOA 966.193845
ARS 1057.82821
AUD 1.62799
AWG 1.904313
AZN 1.796616
BAM 1.956489
BBD 2.12945
BDT 126.024364
BGN 1.954694
BHD 0.399258
BIF 3069.677982
BMD 1.059423
BND 1.417812
BOB 7.287565
BRL 6.089887
BSD 1.054621
BTN 88.993028
BWP 14.388201
BYN 3.450847
BYR 20764.689712
BZD 2.125849
CAD 1.484575
CDF 3040.544134
CHF 0.935787
CLF 0.037352
CLP 1030.660001
CNY 7.666725
CNH 7.659273
COP 4658.632296
CRC 537.094141
CUC 1.059423
CUP 28.074708
CVE 110.762926
CZK 25.290756
DJF 187.804976
DKK 7.460244
DOP 64.14837
DZD 141.47002
EGP 52.390371
ERN 15.891344
ETB 129.249114
FJD 2.40293
FKP 0.836221
GBP 0.83562
GEL 2.897492
GGP 0.836221
GHS 16.908563
GIP 0.836221
GMD 75.219182
GNF 9143.879832
GTQ 8.147868
GYD 220.63767
HKD 8.246151
HNL 26.618005
HRK 7.557138
HTG 138.540077
HUF 406.320628
IDR 16771.724634
ILS 3.961522
IMP 0.836221
INR 89.415615
IQD 1388.373769
IRR 44593.770019
ISK 144.495063
JEP 0.836221
JMD 167.380502
JOD 0.751239
JPY 163.795279
KES 136.13193
KGS 91.637115
KHR 4291.72183
KMF 492.366484
KPW 953.480248
KRW 1474.769331
KWD 0.325665
KYD 0.878818
KZT 526.210207
LAK 23257.512363
LBP 94871.324434
LKR 307.261064
LRD 193.52726
LSL 19.302683
LTL 3.1282
LVL 0.640834
LYD 5.175303
MAD 10.608533
MDL 19.162927
MGA 4942.207902
MKD 61.547538
MMK 3440.964398
MNT 3599.919108
MOP 8.456376
MRU 42.334197
MUR 49.266791
MVR 16.368523
MWK 1839.158651
MXN 21.431263
MYR 4.736153
MZN 67.695693
NAD 19.302537
NGN 1767.148913
NIO 38.949701
NOK 11.655909
NPR 142.383467
NZD 1.797481
OMR 0.407905
PAB 1.054571
PEN 4.028955
PGK 4.233491
PHP 62.151573
PKR 294.206267
PLN 4.312768
PYG 8220.281714
QAR 3.856935
RON 4.97632
RSD 116.996315
RUB 105.6785
RWF 1450.350011
SAR 3.977207
SBD 8.889003
SCR 14.844436
SDG 637.246991
SEK 11.559465
SGD 1.418207
SHP 0.836221
SLE 23.945252
SLL 22215.574452
SOS 602.717862
SRD 37.508871
STD 21927.915984
SVC 9.228336
SYP 2661.831781
SZL 19.302292
THB 36.630078
TJS 11.22158
TMT 3.718575
TND 3.333273
TOP 2.481274
TRY 36.603592
TTD 7.159588
TWD 34.404718
TZS 2811.689396
UAH 43.677088
UGX 3872.363173
USD 1.059423
UYU 45.225921
UZS 13597.693572
VES 48.454134
VND 26925.234134
VUV 125.776821
WST 2.957476
XAF 656.194191
XAG 0.034032
XAU 0.000406
XCD 2.863143
XDR 0.80229
XOF 656.305776
XPF 119.331742
YER 264.72331
ZAR 19.014416
ZMK 9536.074876
ZMW 29.08261
ZWL 341.133756
  • AEX

    2.8500

    865.37

    +0.33%

  • BEL20

    -6.6600

    4153.5

    -0.16%

  • PX1

    8.7200

    7278.23

    +0.12%

  • ISEQ

    -3.8900

    9709.61

    -0.04%

  • OSEBX

    -3.1800

    1441.81

    -0.22%

  • PSI20

    -14.7800

    6413.45

    -0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -18.4900

    2783.54

    -0.66%

  • N150

    -2.3200

    3310.83

    -0.07%

L'emploi américain ralentit en août, mais reste solide
L'emploi américain ralentit en août, mais reste solide / Photo: OLIVIER DOULIERY - AFP/Archives

L'emploi américain ralentit en août, mais reste solide

Le taux de chômage aux Etats-Unis est reparti à la hausse en août, et les créations d'emplois ont ralenti, un signal paradoxalement positif car la lutte contre l'inflation suppose un ralentissement économique et le marché du travail conserve pour l'instant son excellente santé.

Taille du texte:

Le président Joe Biden a ainsi mis en avant dans un tweet un marché de l'emploi qui "demeure solide", et le fait qu'"encore plus d'Américains reviennent au travail". Il a salué cette "excellente nouvelle".

Le taux de chômage a augmenté en août, pour la première fois depuis janvier, grimpant à 3,7%, a annoncé vendredi le département du Travail. Il était tombé en juillet à 3,5%, son niveau de février 2020, juste avant que l'économie ne soit frappée de plein fouet par la pandémie de Covid-19.

Cette hausse du taux de chômage est également liée au fait que de nombreux travailleurs qui avaient quitté le marché de l'emploi avec la pandémie, y sont revenus le mois dernier: le taux de participation a augmenté de 0,3 point, et s'établit à 62,4%. Cela reste cependant inférieur de 1 point au niveau d'avant la pandémie.

Les femmes, notamment, font leur retour, après avoir largement, depuis deux ans et demi, mis le travail entre parenthèses, face aux problèmes de garde d'enfant ou de personnes âgées.

"Deux mesures clés de l'accès aux opportunités (...) ont pour la première fois dépassé leurs niveaux pré-pandémiques de février 2020 pour les femmes âgées de 25 à 54 ans", a salué le ministre du Travail, Marty Walsh, dans un communiqué.

- "Vigoureux" -

Les créations d'emplois, cependant, ont fortement ralenti, à 315.000, contre 526.000 en juillet (données révisées à la baisse).

"Malgré une hausse du taux de chômage, le marché du travail américain continue de se montrer vigoureux", souligne AnnElizabeth Konkel, économiste pour le site d'offres d'emploi Indeed.

"Avec une participation accrue à la population active et une forte demande des employeurs pour les travailleurs, le rapport d'aujourd'hui souligne que le marché du travail n'est pas en récession", ajoute-t-elle.

D'autant plus que "la progression d'août représente un rythme solide de la croissance de l'emploi au regard des standards historiques", abonde Nancy Vanden Houten, économiste pour Oxford Economics, dans une note.

Ni le ralentissement économique, ni les craintes de récession, ni même les mesures prises par la Banque centrale américaine (Fed) pour enrayer la demande et ainsi juguler l'inflation, n'avaient jusqu'à présent eu raison de la santé de fer du marché de l'emploi.

Il avait même montré en juillet un dynamisme inattendu, retrouvant pour la première fois les 22 millions d'emplois qui avaient été détruits à cause du Covid-19. Et il y avait toujours deux postes vacants pour chaque demandeur d'emploi.

- La Fed contre l'inflation -

Jerome Powell, le patron de la Fed, l'a récemment martelé: revenir à la stabilité des prix entraînera "une longue période de croissance plus faible" ainsi qu'"un ralentissement du marché du travail".

Le PIB des Etats-Unis s'est contracté sur les deux premiers trimestres de 2022, ce qui correspond à la définition classique de la récession. Et si la première économie du monde ne semble cette fois pas entrer dans cette case, c'est notamment en raison de la bonne forme de son marché du travail.

La Fed relève progressivement ses taux directeurs, afin de rendre le crédit plus onéreux pour les particuliers et les entreprises, et ainsi ralentir la consommation, et donc la pression sur les prix. Elle procèdera à une hausse supplémentaire lors de sa prochaine réunion, les 20 et 21 septembre.

"Les responsables de la Fed salueront probablement un rythme plus lent de l'embauche et une augmentation de l'offre de main-d'oeuvre comme de petites étapes vers un marché de l'emploi moins tendu", anticipe Nancy Vanden Houten.

Cependant, estime-t-elle, "les tensions persistantes (...) et la croissance toujours robuste des salaires" pourraient pousser la Fed à relever de nouveau ses taux fortement, de trois quarts de points, comme en juin et en juillet.

Les membres du comité monétaire, organe de décision de la Fed, regarderont également les chiffres de l'inflation en août, qui seront publiés le 13 septembre. En juillet, les prix avaient augmenté de 8,5% sur un an, montrant une modération après avoir atteint leur plus forte hausse en plus de 40 ans, selon l'indice CPI.

(T.Renner--BBZ)