Berliner Boersenzeitung - Charles III à Cardiff, jusqu'à 14 heures d'attente pour voir le cercueil de la reine à Londres

EUR -
AED 3.883499
AFN 71.615398
ALL 97.964948
AMD 408.53216
ANG 1.896427
AOA 964.805939
ARS 1055.741158
AUD 1.626247
AWG 1.900538
AZN 1.797142
BAM 1.952131
BBD 2.124597
BDT 125.743664
BGN 1.953948
BHD 0.398522
BIF 3107.588652
BMD 1.057323
BND 1.414655
BOB 7.271333
BRL 6.114209
BSD 1.052212
BTN 88.790617
BWP 14.355882
BYN 3.443129
BYR 20723.52596
BZD 2.121004
CAD 1.482456
CDF 3034.516057
CHF 0.934045
CLF 0.037278
CLP 1028.616599
CNY 7.65576
CNH 7.657924
COP 4649.048145
CRC 535.892785
CUC 1.057323
CUP 28.019053
CVE 110.058145
CZK 25.289043
DJF 187.376937
DKK 7.459422
DOP 63.400838
DZD 141.165268
EGP 52.331753
ERN 15.859841
ETB 130.25768
FJD 2.399807
FKP 0.834563
GBP 0.835327
GEL 2.881216
GGP 0.834563
GHS 16.783455
GIP 0.834563
GMD 75.070046
GNF 9067.9567
GTQ 8.12972
GYD 220.146233
HKD 8.227494
HNL 26.580043
HRK 7.542157
HTG 138.230195
HUF 406.433817
IDR 16751.745904
ILS 3.945331
IMP 0.834563
INR 89.24983
IQD 1378.496068
IRR 44505.358261
ISK 144.525419
JEP 0.834563
JMD 167.007687
JOD 0.749961
JPY 162.756874
KES 136.658711
KGS 91.45846
KHR 4252.008315
KMF 491.390569
KPW 951.590077
KRW 1474.473563
KWD 0.325063
KYD 0.876844
KZT 525.033196
LAK 23117.550371
LBP 94229.894127
LKR 306.573792
LRD 193.087091
LSL 19.057082
LTL 3.121999
LVL 0.639564
LYD 5.139316
MAD 10.535598
MDL 19.120064
MGA 4918.708725
MKD 61.55379
MMK 3434.143058
MNT 3592.782658
MOP 8.437142
MRU 41.954147
MUR 48.932955
MVR 16.346446
MWK 1824.670517
MXN 21.415385
MYR 4.725157
MZN 67.589326
NAD 19.057082
NGN 1763.392855
NIO 38.727212
NOK 11.651094
NPR 142.064988
NZD 1.796457
OMR 0.407084
PAB 1.052222
PEN 3.999683
PGK 4.233044
PHP 62.203409
PKR 292.315027
PLN 4.32798
PYG 8201.546341
QAR 3.837587
RON 4.977555
RSD 117.016009
RUB 106.26298
RWF 1445.496848
SAR 3.969163
SBD 8.849283
SCR 14.400772
SDG 635.976973
SEK 11.569652
SGD 1.416019
SHP 0.834563
SLE 23.948434
SLL 22171.534478
SOS 601.375398
SRD 37.434533
STD 21884.446262
SVC 9.207607
SYP 2656.554987
SZL 19.050015
THB 36.556911
TJS 11.196057
TMT 3.70063
TND 3.325849
TOP 2.476357
TRY 36.586719
TTD 7.143574
TWD 34.253349
TZS 2806.115567
UAH 43.578981
UGX 3863.738072
USD 1.057323
UYU 45.125187
UZS 13481.661105
VES 47.877573
VND 26855.997928
VUV 125.527482
WST 2.951613
XAF 654.723346
XAG 0.033674
XAU 0.000403
XCD 2.857468
XDR 0.800488
XOF 654.720256
XPF 119.331742
YER 264.172394
ZAR 19.079304
ZMK 9517.174653
ZMW 29.016326
ZWL 340.457495
  • AEX

    -8.3900

    856.96

    -0.97%

  • BEL20

    -46.5200

    4107.17

    -1.12%

  • PX1

    -98.9900

    7179.38

    -1.36%

  • ISEQ

    -122.3400

    9587.56

    -1.26%

  • OSEBX

    -5.6200

    1436.21

    -0.39%

  • PSI20

    -62.8500

    6350.82

    -0.98%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -18.4900

    2783.54

    -0.66%

  • N150

    -47.6800

    3263.22

    -1.44%

Charles III à Cardiff, jusqu'à 14 heures d'attente pour voir le cercueil de la reine à Londres
Charles III à Cardiff, jusqu'à 14 heures d'attente pour voir le cercueil de la reine à Londres / Photo: Ben Stansall - AFP/Archives

Charles III à Cardiff, jusqu'à 14 heures d'attente pour voir le cercueil de la reine à Londres

eCharles III a achevé vendredi à Cardiff sa tournée de nouveau roi dans le pays, pendant qu'à Londres, l'accès à la file d'attente pour se recueillir devant le cercueil d'Elizabeth II était temporairement suspendu, l'attente dépassant 14 heures.

Taille du texte:

Cardiff était la dernière étape de sa tournée dans les quatre nations constitutives du Royaume-Uni (Angleterre, Ecosse, Irlande du Nord et Pays de Galles).

Accompagné par la reine consort Camilla, et accueilli par des coups de canon, il a assisté à un service religieux à Cardiff avant de prononcer un discours, partiellement en gallois, devant le Parlement, dans lequel il a renouvelé sa promesse de suivre "l'exemple" de sa mère.

Hasard du calendrier, le 16 septembre est aussi le jour où le Pays de Galles célèbre le "prince rebelle" Owain Glyndwr, dernier prince de Galles effectivement Gallois, qui en 1400 s'était soulevé contre le roi d'Angleterre.

Avant sa venue, une pétition protestant contre la transmission du titre de Prince de Galles - pour certains un symbole d'oppression anglaise - au nouvel héritier du trône William plutôt qu'à un Gallois a recueilli plus de 27.000 signatures.

Une poignée d'anti-monarchistes portant des pancartes avec "abolir la monarchie" ou "Démocratie maintenant", étaient réunis devant le château.

De retour à Londres, le roi devait y recevoir en fin de journée les responsables religieux du pays au palais de Buckingham.

Preuve de l'immense émotion suscitée par la mort de la reine Elizabeth II le 8 septembre, les autorités ont du suspendre vendredi l'accès à la longue file d'attente qui s'est formée pour voir le cercueil de la monarque à Westminster Hall, la plus ancienne salle du Parlement britannique.

Le gouvernement a prévenu que la distribution de bracelets permettant d'entrer voir le cercueil était "interrompue", ajoutant que le temps d'attente atteignait désormais 14 heures. La file d'attente serpente sur des kilomètres au centre de Londres.

Ceux qui auront la chance de parvenir dans l'édifice au bon moment espéraient assister en fin de journée à la "veillée des Princes", pendant laquelle les quatre enfants d'Elizabeth II - Charles, Anne, Andrew et Edward - viendront veiller le cercueil de leur mère.

Pour l'occasion, Andrew, privé de titres militaires, a été autorisé à porter l'uniforme.

Le public pourra défiler jusqu'au petit matin lundi devant le cercueil drapé de l'étendard royal et orné de la couronne impériale, avant les funérailles d'Etat à 10h00 GMT, les premières depuis celles de Winston Churchill en 1965.

- 2.000 invités -

Ensuite, une procession, à laquelle participeront des soignants du secteur public de santé, accompagnera le cercueil jusqu'à l'Abbaye de Westminster où se tiendront les funérailles.

Des millions de personnes devraient suivre l'évènement devant leur télévision. La journée sera fériée au Royaume-Uni.

Quelque 2.000 invités, dont plusieurs centaines de dirigeants du monde entier, de têtes couronnées, mais aussi d'anonymes décorés pour leur engagement associatif, assisteront à la cérémonie.

Joe Biden, Ursula von der Leyen, l'empereur du Japon, ou encore Emmanuel Macron sont attendus, tandis que le Vatican a fait savoir vendredi que le Pape ne se rendrait pas à Londres et serait représenté.

Les dirigeants de Russie, d'Afghanistan, de Birmanie, de Syrie et de Corée du Nord n'ont pas été conviés.

L'évènement représente un défi sécuritaire inédit pour le Royaume-Uni qui a déployé un dispositif impressionnant dans la capitale, avec de nombreux renforts venus de tout le pays.

"Ce sera le plus grand événement que la police londonienne" ait eu à encadrer, a déclaré vendredi le sous-commissaire adjoint Stuart Cundy.

Quelques heures plus tôt, l'agression de deux policiers, poignardés dans le centre de Londres, qui n'est pas considérée comme un acte terroriste par les autorités, a relevé d'un cran la tension. Leurs jours ne sont pas en danger.

- "indépendance" -

A Cardiff, le roi a été chaleureusement salué par plusieurs centaines de personnes massées le long de la route et devant le château.

"Nous voulons lui apporter notre soutien, être ici pour lui, lui adresser nos condoléances", raconte Vera Jackson, 39 ans, qui vit en Suisse avec son mari, Gallois, mais est actuellement en vacances au Pays de Galles.

De nombreux fans de la famille royale sont venus avec le drapeau gallois et son dragon rouge. Mais à quelques mètres de l'entrée du château, Zahra Ameri, 22 ans, qui travaille dans un magasin de thés, se dit déjà fatiguée par toute l'agitation autour de la venue du roi.

"J'espère que le Pays de Galles deviendra indépendant", dit-elle à l'AFP. "Je ne suis pas curieuse de voir ce qui va se passer dans le château.... (Le roi) est juste une personne, (il n'est) pas vraiment important pour moi".

De nombreux défis attendent celui qu'on décrit souvent, à 73 ans, comme un roi de transition précédant son fils, le populaire William, mais aussi comme un modernisateur soucieux de réduire la voilure de la monarchie.

Entre les velléités d'indépendance de l'Ecosse, les tensions communautaires en Irlande du Nord, la crise économique et sociale dans le pays, mais aussi les tentations républicaines émergeant dans certains de ses 14 autres royaumes, il aura fort à faire pour incarner l'unité de la nation.

Ses premiers pas de roi ont été plutôt jugés dignes, à l'exception de quelques gestes d'agacement publics très commentés sur internet, beaucoup attendant de voir comment il endossera le costume de sa mère, immensémment respectée, et comment il gèrera les crises familiales.

Son frère Andrew a été mis au ban de la royauté en raison d'un scandale sexuel et son fils Harry est exilé en Californie avec son épouse Meghan et prépare des mémoires potentiellement explosifs.

(G.Gruner--BBZ)