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La Bourse de Paris repartait au-dessus des 7.000 points mercredi matin profitant des premiers signes de détente en Ukraine pour se concentrer désormais sur un indicateur des ventes au détail aux Etats-Unis, susceptible d'accroître encore la pression sur la Fed.
A 09H30, l'indice CAC 40 avançait de 39,07 points, soit 0,56%, à 7.019,04 points au lendemain d'un net rebond de 1,86% qui a interrompu trois séances de baisse consécutives.
Le chiffre des ventes américaines au détail de janvier sera très surveillé dans l'après-midi, la consommation étant le moteur de la croissance de la première économie mondiale.
"Les analystes attendent un rebond de 2%. Un chiffre en dessous des attentes serait rapidement imputé à l’inflation et accroîtrait la pression sur la Fed pour accélérer la normalisation de sa politique monétaire", commente Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés chez IG France.
"Avec le risque des voir les taux américains se tendre un peu plus et notamment les taux courts, entretenant la volatilité sur les indices boursiers américains", poursuit-il.
Après cet indicateur, les investisseurs prendront connaissance du compte rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed). Ils attendent de voir si l’hypothèse soutenue par une majorité d'entre eux d'une hausse des taux directeurs de 50 points de base en mars sera validée ou non.
Principale crainte des marchés, l'inflation donne du fil à retordre aux grandes banques centrales. La poussée des prix fait perdre aussi le moral aux consommateurs américains.
L'inflation a accéléré à 5,5% en janvier au Royaume-Uni contre 5,4% en décembre et reste proche de son sommet en trente ans.
En Chine, les prix à la consommation ont connu en janvier un tassement plus important qu'attendu pour le second mois d'affilée (hausse de 0,9% sur un an en janvier, contre 1,5% un mois plus tôt) sous l'effet d'une baisse des prix de l'alimentaire. De quoi permettre à la Banque populaire de Chine d'assouplir encore sa politique monétaire.
FDJ et Nexans bondissent de 7%
La Française des jeux a relevé ses objectifs à horizon 2025 grâce à la croissance des activités en ligne après avoir engrangé 19 milliards d'euros de mises l'an dernier, un montant en hausse de 11% comparé à 2019, année de sa privatisation et d'avant-crise sanitaire. L'action grimpait de 7,21% à 39,40 euros dans les premiers échanges.
Même performance pour Nexans (+7,01% à 82,45 euros), le fabricant de câbles électriques ayant doublé son bénéfice net en 2021, à 164 millions d'euros.
BIC triple son bénéfice net annuel
Le groupe a vu son bénéfice net plus que tripler et ses ventes mondiales rebondir en 2021, après le choc initial du Covid-19. Il a affiché mardi son optimisme pour l'exercice en cours malgré des "vents contraires". Le titre cédait 0,88% à 47,36 euros.
(Y.Yildiz--BBZ)