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La quasi totalité des restrictions sanitaires encore en vigueur en France pourraient être levées d'ici quelques semaines, si l'amélioration sur le front de l'épidémie de Covid se confirme, laisse désormais espérer le gouvernement.
+ LES DISCOTHEQUES ROUVRENT CE MERCREDI
Comme promis, les boîtes de nuit, qui ont été parmi les plus pénalisées avec 18 mois de fermeture sur deux ans de crise, rouvrent leurs portes.
"Alors on danse !", a lancé auprès de l'AFP le ministre délégué au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne, citant Stromae, en saluant le "professionnalisme et le sérieux du monde de la nuit (...) pionnier dans le contrôle du pass sanitaire".
Manger du pop corn dans une salle de cinéma, un sandwich dans un stade ou un train, boire un verre debout au comptoir d'un bar ou assister à un concert est également de nouveau possible.
+ PROTOCOLE ALLEGE A L'ECOLE A PARTIR DU 21 FEVRIER
Grâce à une situation sanitaire "en très nette amélioration", le gouvernement a annoncé que le protocole sanitaire repasserait du niveau 3 au niveau 2 dans les écoles primaires au retour des vacances d'hiver des différentes zones, soit du 21 février au 7 mars.
Cela signifiera la fin du port du masque dans la cour de récréation dans les écoles élémentaires et un allègement des règles de brassage des élèves.
+ PLUS DE MASQUE EN LIEU CLOS LE 28 FEVRIER
A partir de cette date, excepté dans les transports, le masque ne sera plus obligatoire dans les lieux clos soumis au pass vaccinal, requis pour les plus de 16 ans pour accéder à certains lieux ou événements. Les règles seront aussi assouplies pour les tests pour les cas contacts.
+ VERS LA FIN DU MASQUE A LA MI-MARS
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a envisagé mercredi sur France Info la fin du port du masque en intérieur pour les adultes et les enfants "à la mi-mars", ainsi qu'un allègement du pass vaccinal à cette date, si la circulation du virus est "très faible".
Il a évoqué la perspective de "conserver (le masque) dans les endroits qui sont très à risque, comme par exemple les discothèques", ce "jusque fin mars, début avril".
"Nous pourrons commencer à alléger fortement le dispositif du pass vaccinal, peut-être pas tout en bloc, peut-être qu'on gardera des mesures pour la fin mars début avril", a-t-il poursuivi.
Des annonces qui ne rassurent pas certains spécialistes. "Tout ça va extrêmement vite" et qu'"il n'y a pas de critère en face", a jugé mercredi Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital parisien Tenon. "On est un peu surpris scientifiquement que ces mesures ne tiennent pas compte des taux d'occupation et du nombre d'hospitalisations", a renchéri Benjamin Davido, infectiologue à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine).
+ UNE LEVEE TOTALE DU PASS FIN MARS OU DEBUT AVRIL ?
Après Israël, l'Angleterre, le Danemark, qui ont supprimé leur pass vaccinal ou sanitaire, la France devrait à son tour renoncer à ce dispositif contesté, à l'approche de la présidentielle.
Sa levée est envisageable "d'ici la fin mars", début "avril", avait estimé le gouvernement, si plusieurs conditions sont au rendez-vous: un taux d'incidence "10 ou 20 fois moindre" qu'actuellement, la fin de la surcharge hospitalière et une très forte proportion de vaccinés.
"Il y a des raisons d'espérer qu'à cet horizon de temps la situation se sera suffisamment améliorée pour que nous soyons en mesure de lever ces ultimes mesure", avait abondé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.
(Y.Yildiz--BBZ)