Berliner Boersenzeitung - A Los Angeles, l'université UCLA fracturée par la guerre entre Israël et le Hamas

EUR -
AED 3.821057
AFN 73.006821
ALL 98.512217
AMD 415.678797
ANG 1.873062
AOA 948.764769
ARS 1069.072052
AUD 1.649931
AWG 1.872562
AZN 1.770572
BAM 1.955447
BBD 2.098421
BDT 124.19758
BGN 1.956839
BHD 0.392129
BIF 3072.506989
BMD 1.040312
BND 1.411906
BOB 7.181704
BRL 6.505282
BSD 1.039312
BTN 88.499776
BWP 14.434394
BYN 3.401186
BYR 20390.119174
BZD 2.091322
CAD 1.49394
CDF 2985.696084
CHF 0.935655
CLF 0.037305
CLP 1029.367761
CNY 7.592096
CNH 7.600745
COP 4550.231947
CRC 527.704739
CUC 1.040312
CUP 27.568273
CVE 110.282725
CZK 25.128844
DJF 185.07659
DKK 7.463155
DOP 63.308572
DZD 140.574623
EGP 52.912125
ERN 15.604683
ETB 132.329112
FJD 2.41212
FKP 0.823909
GBP 0.828868
GEL 2.923205
GGP 0.823909
GHS 15.283044
GIP 0.823909
GMD 74.902906
GNF 8982.3785
GTQ 8.008518
GYD 217.440748
HKD 8.07922
HNL 26.406233
HRK 7.462062
HTG 135.862824
HUF 411.523555
IDR 16866.581743
ILS 3.79457
IMP 0.823909
INR 88.831167
IQD 1361.45423
IRR 43784.131855
ISK 145.175469
JEP 0.823909
JMD 161.930768
JOD 0.737895
JPY 163.687937
KES 134.324804
KGS 90.506913
KHR 4176.242501
KMF 484.915563
KPW 936.280401
KRW 1516.624314
KWD 0.320604
KYD 0.866144
KZT 538.412806
LAK 22728.896977
LBP 93069.29912
LKR 306.304706
LRD 189.22587
LSL 19.325111
LTL 3.071771
LVL 0.629274
LYD 5.102079
MAD 10.480808
MDL 19.175538
MGA 4902.11507
MKD 61.518895
MMK 3378.893454
MNT 3534.98073
MOP 8.314299
MRU 41.48851
MUR 48.96761
MVR 16.02902
MWK 1802.174671
MXN 20.97774
MYR 4.667854
MZN 66.479829
NAD 19.325111
NGN 1603.786908
NIO 38.243096
NOK 11.804528
NPR 141.547448
NZD 1.842566
OMR 0.400258
PAB 1.039312
PEN 3.870101
PGK 4.218239
PHP 60.909762
PKR 289.341068
PLN 4.260908
PYG 8105.536788
QAR 3.781353
RON 4.977166
RSD 116.947785
RUB 103.957734
RWF 1449.838275
SAR 3.906518
SBD 8.721515
SCR 14.841021
SDG 625.744421
SEK 11.551938
SGD 1.413264
SHP 0.823909
SLE 23.721347
SLL 21814.829886
SOS 593.992772
SRD 36.471239
STD 21532.362215
SVC 9.094358
SYP 2613.815872
SZL 19.33351
THB 35.547799
TJS 11.374265
TMT 3.651496
TND 3.31516
TOP 2.436519
TRY 36.73036
TTD 7.062725
TWD 34.010202
TZS 2517.555813
UAH 43.577933
UGX 3804.313245
USD 1.040312
UYU 46.277438
UZS 13417.577857
VES 53.654247
VND 26444.736193
VUV 123.507948
WST 2.874162
XAF 655.838608
XAG 0.035157
XAU 0.000398
XCD 2.811496
XDR 0.796856
XOF 655.838608
XPF 119.331742
YER 260.468147
ZAR 19.379149
ZMK 9364.060487
ZMW 28.762808
ZWL 334.980105
  • AEX

    4.0100

    876.26

    +0.46%

  • BEL20

    22.8100

    4246.05

    +0.54%

  • PX1

    10.9100

    7282.69

    +0.15%

  • ISEQ

    43.5100

    9712.3

    +0.45%

  • OSEBX

    7.4200

    1408

    +0.53%

  • PSI20

    20.1800

    6325.74

    +0.32%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    40.4000

    3055.65

    +1.34%

  • N150

    6.7900

    3238.97

    +0.21%

A Los Angeles, l'université UCLA fracturée par la guerre entre Israël et le Hamas
A Los Angeles, l'université UCLA fracturée par la guerre entre Israël et le Hamas / Photo: Frederic J. BROWN - AFP

A Los Angeles, l'université UCLA fracturée par la guerre entre Israël et le Hamas

Keffieh noué autour de la taille, Tai Min campe depuis jeudi en plein coeur du campus de UCLA à Los Angeles, sur une pelouse entourée de barricades. Pour cette étudiante de 20 ans, un seul mot d'ordre compte : "Arrêtez le génocide" des Palestiniens.

Taille du texte:

Comme des centaines d'autres manifestants, la jeune Américaine s'affiche ultra-déterminée.

"Le sacrifice est vraiment important pour véritablement changer notre université et la société", confie-t-elle à l'AFP. "Beaucoup d'étudiants sont prêts à risquer d'être arrêtés ou suspendus."

Contrairement à des dizaines d'autres établissements américains secoués par la mobilisation pro-palestinienne ces derniers jours, la prestigieuse université de Los Angeles n'a jusqu'ici pas requis l'intervention de la police.

Une politique de désescalade qui n'empêche pas les tensions de grimper sur le campus, tant le débat autour du conflit israélo-palestinien est devenu impossible aux Etats-Unis.

Dimanche, un rassemblement pro-israélien a eu lieu juste en face du campement. Les deux camps, soutenus par de nombreux manifestants extérieurs au campus, en sont venus aux mains, avec des bousculades et des insultes.

Ces incidents prouvent que "notre lutte est vraiment interconnectée avec celle du peuple palestinien", reprend Tai Min.

"Les gens étaient là pour tourmenter nos étudiants, qui sont principalement des personnes de couleur", estime l'étudiante, d'origine chinoise. "Et Israël mène une occupation raciste et suprémaciste blanche."

- "Sectarisme" -

Sur la pelouse, les associations qui ont organisé la contre-manifestation de dimanche ont laissé derrière elle un écran géant, où défilent en boucle des images des massacres commis par le Hamas le 7 octobre dernier, qui ont fait près de 1.200 morts israéliens.

Une installation que la jeune femme balaie d'un haussement d'épaules, en rappelant les presque 35.000 victimes palestiniennes depuis sept mois.

"Tout ça, ce ne sont que des distractions pour nous détourner de ce qui se passe en Palestine depuis 75 ans", lâche-t-elle.

La sécurité privée a érigé des barrières et empêche désormais d'accéder au campement. Une décision qui fait enrager, Eli Tsives, déçu de voir son université tolérer ce qu'il considère comme des "manifestants pro-Hamas et antisémites".

"Nous nous opposerons toujours à leur haine et à leur sectarisme", promet cet étudiant juif de 19 ans, qui a prononcé un discours lors de la contre-manifestation de dimanche.

Les slogans en faveur de "l'Intifada" - "soulèvement" en arabe - des manifestants pro-palestiniens sont pour lui "un appel au génocide contre les Juifs".

"La majorité des étudiants juifs ont peur", et certains demandent à être accompagnés en cours, raconte-t-il.

En marge des rassemblements, les tensions s'approfondissent également sur les réseaux sociaux. Plusieurs étudiants des deux camps rencontrés par l'AFP se disent victimes de menaces ou de harcèlement en ligne.

- "Préférable à l'apathie" -

"Dans toutes les universités du pays, il est devenu très difficile pour les gens de dialoguer au-delà leurs différences", regrette Dov Waxman, un professeur qui enseigne l'histoire d'Israël à UCLA. "Il y a beaucoup de cris, beaucoup de slogans, mais très peu de vraies conversations."

Dimanche, cet enseignant juif a dû s'interposer entre les deux camps pour essayer de ramener le calme.

Le campement "exacerbe les peurs de certains étudiants", mais il n'y a pas eu d'événement grave, observe-t-il. "C'est important de faire la distinction entre se sentir en danger et être réellement en danger."

L'universitaire espère encore que son établissement saura trouver une sortie par le haut, sans recourir à la police, après les centaines d'interpellations ces derniers jours sur les campus américains.

Comme ailleurs, les étudiants de UCLA réclament que la direction arrête d'investir des entreprises qui soutiennent Israël.

Certains appellent aussi à boycotter sa chaire. Pourtant, le professeur refuse d'en prendre ombrage.

"Je ne suis pas d'accord avec leurs revendications, mais cela ne veut pas dire que c'est nécessairement une menace", tempère-t-il derrière ses lunettes. "Chaque fois que je vois des étudiants politiquement actifs, je pense que c'est une bonne chose, c'est toujours préférable à l'apathie et à l'indifférence."

(K.Lüdke--BBZ)