Berliner Boersenzeitung - Les nappes phréatiques vont mieux qu'en 2023, mais l'été demeure incertain

EUR -
AED 3.816944
AFN 72.88289
ALL 98.56021
AMD 411.088392
ANG 1.875083
AOA 947.753932
ARS 1065.433687
AUD 1.669672
AWG 1.870567
AZN 1.755397
BAM 1.956683
BBD 2.100828
BDT 124.334913
BGN 1.95422
BHD 0.391922
BIF 3076.158601
BMD 1.039204
BND 1.41201
BOB 7.204801
BRL 6.407079
BSD 1.040434
BTN 88.612136
BWP 14.390871
BYN 3.404536
BYR 20368.397807
BZD 2.092524
CAD 1.499157
CDF 2982.515704
CHF 0.933954
CLF 0.037408
CLP 1032.189031
CNY 7.585462
CNH 7.594217
COP 4560.920735
CRC 528.338427
CUC 1.039204
CUP 27.538905
CVE 110.313721
CZK 25.166428
DJF 185.272021
DKK 7.457629
DOP 63.126361
DZD 140.110689
EGP 53.077134
ERN 15.58806
ETB 132.441484
FJD 2.411783
FKP 0.823031
GBP 0.829545
GEL 2.920329
GGP 0.823031
GHS 15.293945
GIP 0.823031
GMD 74.822504
GNF 8988.970025
GTQ 8.016541
GYD 217.664613
HKD 8.075841
HNL 26.428927
HRK 7.454112
HTG 136.051397
HUF 412.862741
IDR 16835.00039
ILS 3.805586
IMP 0.823031
INR 88.45964
IQD 1363.001977
IRR 43737.499843
ISK 145.124956
JEP 0.823031
JMD 162.421734
JOD 0.736897
JPY 163.314013
KES 134.483219
KGS 90.410684
KHR 4172.70236
KMF 484.39899
KPW 935.282992
KRW 1509.786489
KWD 0.320282
KYD 0.867054
KZT 542.774942
LAK 22766.850158
LBP 93168.217281
LKR 308.079029
LRD 189.359987
LSL 19.174153
LTL 3.068499
LVL 0.628604
LYD 5.109306
MAD 10.468224
MDL 19.153814
MGA 4905.11917
MKD 61.50653
MMK 3375.293957
MNT 3531.214954
MOP 8.326337
MRU 41.431298
MUR 48.686326
MVR 16.003624
MWK 1804.179464
MXN 20.944792
MYR 4.665946
MZN 66.409009
NAD 19.174153
NGN 1609.737431
NIO 38.287278
NOK 11.814897
NPR 141.774841
NZD 1.844052
OMR 0.399998
PAB 1.040404
PEN 3.880951
PGK 4.220905
PHP 60.85784
PKR 289.900826
PLN 4.269595
PYG 8122.665579
QAR 3.793175
RON 4.97685
RSD 116.987308
RUB 105.862789
RWF 1440.960144
SAR 3.903854
SBD 8.712224
SCR 14.491147
SDG 625.082946
SEK 11.489413
SGD 1.410777
SHP 0.823031
SLE 23.685413
SLL 21791.590791
SOS 594.662636
SRD 36.499991
STD 21509.42403
SVC 9.104108
SYP 2611.031403
SZL 19.16865
THB 35.60781
TJS 11.366418
TMT 3.647606
TND 3.313695
TOP 2.433922
TRY 36.60024
TTD 7.067189
TWD 33.994856
TZS 2501.883206
UAH 43.731314
UGX 3823.688752
USD 1.039204
UYU 46.551007
UZS 13423.928747
VES 53.489974
VND 26447.74103
VUV 123.376377
WST 2.8711
XAF 656.224724
XAG 0.035227
XAU 0.000398
XCD 2.808501
XDR 0.797652
XOF 656.246835
XPF 119.331742
YER 260.19072
ZAR 19.280507
ZMK 9354.08592
ZMW 28.793193
ZWL 334.623254
  • AEX

    -3.2400

    872.22

    -0.37%

  • BEL20

    8.8500

    4223.1

    +0.21%

  • PX1

    -2.1800

    7272.32

    -0.03%

  • ISEQ

    -17.4300

    9668.38

    -0.18%

  • OSEBX

    7.4200

    1408

    +0.53%

  • PSI20

    28.8700

    6305.83

    +0.46%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -37.8600

    3015.36

    -1.24%

  • N150

    4.8400

    3232.13

    +0.15%

Les nappes phréatiques vont mieux qu'en 2023, mais l'été demeure incertain
Les nappes phréatiques vont mieux qu'en 2023, mais l'été demeure incertain / Photo: Valentine CHAPUIS - AFP

Les nappes phréatiques vont mieux qu'en 2023, mais l'été demeure incertain

Malgré quelques zones toujours en tension, les nappes phréatiques en France sont globalement dans un bien meilleur état que l'an dernier, mais depuis deux mois leur situation n'évolue guère, alimentant les craintes d'un retour de la sécheresse durant l'été, synonyme de restrictions d'eau.

Taille du texte:

Au 1er mars, 46% des nappes sont au-dessus des normales mensuelles et 36% restent en dessous, indique jeudi le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Les chiffres ne prennent pas encore en compte les récents épisodes méditerranéens, dont la tempête Monica de ce week-end, mais l'effet de ces précipitations qui ruissellent beaucoup devraient être "largement limités", selon le BRGM.

La situation est quasiment la même que fin janvier, où après une forte recharge en début d'hiver, le remplissage a commencé à ralentir.

Elle reste toutefois largement meilleure que l'an dernier à la même époque, quand 80% des niveaux étaient sous les normales.

- Les améliorations -

En février, mois pourtant très arrosé par endroits, les recharges ont été "hétérogènes".

Les pluies tombées ces dernières semaines "ont probablement eu des difficultés à s’infiltrer en profondeur à travers des sols peu humides" sur certains secteurs, note le BRGM.

Le mois a été très contrasté au niveau météorologique, oscillant entre des températures printanières avant l'heure - février a été le deuxième plus chaud jamais enregistré en France - alimentant la sécheresse, et des séquences de pluie marquées et persistantes sur certaines régions tandis que d'autres restaient désespérément sèches.

Entre décembre et fin février, la France a enregistré un excédent de pluie d'environ 10% en moyenne, selon Météo-France.

Une bonne nouvelle pour certaines nappes, de la Bretagne à l’ouest du Massif central et aux Pyrénées-Atlantiques d'une part, et de l'Artois aux vallées alpines d'autre part, qui ont pu se réalimenter avant l'arrivée du printemps, quand la majeure partie de l'eau tombée du ciel sera absorbée par la végétation.

- Points noirs -

Mais le point noir reste les nappes du Languedoc et du Roussillon. Elles y sont plus basses que l'an dernier et ont même continué à baisser en février sur la plaine du Roussillon et du massif des Corbières, faute de pluies suffisantes.

Les nappes du sud de l’Alsace, du couloir de la Saône, du sud du Massif central restent aussi à des niveaux bas voire très bas.

Les pluies tombées ces derniers jours ont permis d'atteindre des "pics de crue" sur certaines nappes comme en Nouvelle-Aquitaine et sur l'Artois et "de fortes hausses" localement, par exemple en Provence, a indiqué jeudi lors d'une visioconférence Violaine Bault, hydrogéologue au BRGM.

Concernant le Languedoc, qui a connu ses premières précipitations depuis bien longtemps, "les niveaux des nappes se sont améliorés par endroits mais restent néanmoins insuffisants".

"Les pluies violentes ne sont pas forcément les plus efficaces pour la recharge des nappes", une grande partie ayant tendance à ruisseler vers les cours d'eau puis la mer, explique Mme Bault. Si l'on ajoute à cela le fait qu'elles sont tombées sur des sols extrêmement secs, elles ont au mieux suffi à réhydrater les sols en surface mais pas les nappes en profondeur.

- Prudence pour l'été -

Sur le Sud-Est, il est "très difficilement envisageable" d'envisager des niveaux au-dessus des normales d'ici le printemps, estime le BRGM.

Le reste de la France est-il, lui, à l'abri d'une sécheresse estivale?

S'il y a des raisons d'être "assez optimiste" pour certaines régions "en raison d'un début de recharge satisfaisant", le BRGM reste pourtant "assez prudent" pour les prochains mois.

"En cas de précipitations insuffisantes en mars et avril, l’état des nappes pourrait se dégrader rapidement sur les nappes réactives (qui se rechargent et se vident plus vite, NDLR) et lentement sur les nappes inertielles", où l'eau a besoin de plus de temps pour s'infiltrer, prévient l'organisme.

L'incertitude est d'autant plus grande que Météo-France anticipe une tendance à des températures plus élevées pour mars, avril et mai, favorable à l'évaporation et à l'assèchement des sols.

En 2023, après un nouvel été très chaud, deux tiers des départements métropolitains connaissaient encore en octobre une alerte rouge de "crise sécheresse", entraînant d'importantes restrictions d'usage de l'eau pour l'agriculture, l'industrie et les populations.

(G.Gruner--BBZ)