Berliner Boersenzeitung - Retraites: la contre-programmation très calculée d'Emmanuel Macron

EUR -
AED 4.100541
AFN 77.413379
ALL 99.399129
AMD 432.522876
ANG 2.01379
AOA 1036.582754
ARS 1074.840314
AUD 1.638402
AWG 2.009533
AZN 1.897724
BAM 1.956408
BBD 2.256061
BDT 133.531523
BGN 1.965931
BHD 0.42069
BIF 3238.849139
BMD 1.116407
BND 1.442823
BOB 7.721263
BRL 6.056951
BSD 1.117427
BTN 93.461652
BWP 14.702308
BYN 3.656772
BYR 21881.580359
BZD 2.25225
CAD 1.514613
CDF 3205.205045
CHF 0.946283
CLF 0.037662
CLP 1039.219035
CNY 7.873799
CNH 7.872619
COP 4650.114928
CRC 578.833333
CUC 1.116407
CUP 29.58479
CVE 110.296334
CZK 25.090913
DJF 198.97831
DKK 7.459754
DOP 67.075451
DZD 147.825397
EGP 54.173877
ERN 16.746107
ETB 128.596137
FJD 2.455869
FKP 0.85021
GBP 0.83926
GEL 3.047887
GGP 0.85021
GHS 17.599236
GIP 0.85021
GMD 76.474898
GNF 9654.915838
GTQ 8.637454
GYD 233.728494
HKD 8.699742
HNL 27.718371
HRK 7.590465
HTG 147.253152
HUF 394.292293
IDR 16913.28939
ILS 4.20618
IMP 0.85021
INR 93.316901
IQD 1463.742058
IRR 46992.371728
ISK 152.289464
JEP 0.85021
JMD 175.553018
JOD 0.791199
JPY 160.503655
KES 144.139301
KGS 94.085197
KHR 4535.288434
KMF 492.726608
KPW 1004.765812
KRW 1489.013615
KWD 0.340571
KYD 0.931181
KZT 535.171625
LAK 24673.45152
LBP 100061.122739
LKR 340.132722
LRD 223.475489
LSL 19.46858
LTL 3.29646
LVL 0.675304
LYD 5.32256
MAD 10.836176
MDL 19.498889
MGA 5034.475344
MKD 61.633614
MMK 3626.046911
MNT 3793.551484
MOP 8.970209
MRU 44.231754
MUR 51.22014
MVR 17.147489
MWK 1937.559121
MXN 21.703614
MYR 4.686123
MZN 71.282382
NAD 19.46858
NGN 1830.829635
NIO 41.122419
NOK 11.727561
NPR 149.530444
NZD 1.789646
OMR 0.429775
PAB 1.117427
PEN 4.194911
PGK 4.43634
PHP 62.087309
PKR 310.770571
PLN 4.277173
PYG 8722.55613
QAR 4.073657
RON 4.974597
RSD 117.085453
RUB 103.966336
RWF 1504.840991
SAR 4.189301
SBD 9.273924
SCR 15.205395
SDG 671.516557
SEK 11.363724
SGD 1.441756
SHP 0.85021
SLE 25.506892
SLL 23410.494226
SOS 638.592859
SRD 33.328128
STD 23107.374219
SVC 9.776953
SYP 2805.006413
SZL 19.453701
THB 36.873802
TJS 11.877787
TMT 3.907425
TND 3.384361
TOP 2.614734
TRY 38.083886
TTD 7.595294
TWD 35.710288
TZS 3046.342404
UAH 46.304169
UGX 4149.215921
USD 1.116407
UYU 45.903041
UZS 14235.29914
VEF 4044243.591204
VES 41.033447
VND 27452.452093
VUV 132.542101
WST 3.123107
XAF 656.149283
XAG 0.035721
XAU 0.000428
XCD 3.017146
XDR 0.828143
XOF 656.149283
XPF 119.331742
YER 279.464658
ZAR 19.611015
ZMK 10049.009427
ZMW 29.079391
ZWL 359.48265
  • AEX

    -6.9000

    901.56

    -0.76%

  • BEL20

    -19.5600

    4233.54

    -0.46%

  • PX1

    -60.1600

    7555.49

    -0.79%

  • ISEQ

    29.0000

    10027.46

    +0.29%

  • OSEBX

    -2.2600

    1408.74

    -0.16%

  • PSI20

    -2.0200

    6718.56

    -0.03%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    26.3700

    2586.49

    +1.03%

  • N150

    -29.3700

    3346.32

    -0.87%

Retraites: la contre-programmation très calculée d'Emmanuel Macron
Retraites: la contre-programmation très calculée d'Emmanuel Macron / Photo: SEBASTIEN BOZON - AFP

Retraites: la contre-programmation très calculée d'Emmanuel Macron

Pendant que le débat sur les retraites agite le pays, Emmanuel Macron regarde ailleurs: l'Elysée met clairement en scène un président occupé par l'Ukraine ou les défis climatiques, économiques et migratoires. Aussi loin que possible du tumulte de la rue et de l'Assemblée.

Taille du texte:

"C'est bien de montrer qu'il n'y a pas que les retraites, les Français vont se lasser", assure une figure du camp présidentiel. A ses yeux, la "réforme emblématique" des retraites ne serait pas un moment-clé du second quinquennat du chef de l'Etat, mais viendrait "parachever" le premier, au cours duquel il n'avait pu clôturer ce chantier.

L'Elysée prépare donc déjà le "nouvel élan" post-retraites, estime cette même source.

En pleine journée de manifestations et de grèves, Emmanuel Macron reçoit mardi deux hauts dirigeants ukrainiens.

La veille, interrogé à La Haye aux côtés du Premier ministre néerlandais Mark Rutte, il avait fait le service minimum, réaffirmant que sa réforme était "indispensable" et apportant son "soutien" à la cheffe du gouvernement Elisabeth Borne, qui est elle en première ligne et a durci le ton ces derniers jours.

Depuis début janvier, Emmanuel Macron ne s'est exprimé publiquement qu'à trois reprises sur le sujet politique le plus brûlant du moment.

Et à chaque fois, en réponse à des questions de la presse, près d'un dirigeant étranger: avant les Pays-Bas, il y avait eu le 19 janvier avec l'Espagnol Pedro Sanchez à Barcelone, pour un sommet prévu de longue date, tombé le jour de la première mobilisation massive contre son projet; puis le 22 janvier avec l'Allemand Olaf Scholz.

- "Il se sait clivant" -

Pour le reste, Emmanuel Macron évite le dossier, ne se déplace quasiment pas en France et aussi souvent que possible loin des micros, même s'il distille ses messages à ses troupes en coulisses.

L'agenda présidentiel de cette semaine, publié mardi, est éloquent.

Sur le front diplomatique, outre l'Ukraine, le président multiplie les échanges pour préparer le Conseil européen des 9 et 10 février à Bruxelles sur son grand cheval de bataille, la riposte du Vieux Continent à la politique industrielle des Etats-Unis en faveur de la transition énergétique, qu'il a lui-même qualifiée de "super agressive".

Sur le front intérieur, le Conseil des ministres de mercredi portera sur le projet de loi sur l'immigration, un autre dossier inflammable, alors même qu'il ne doit arriver au Parlement que mi-mars.

S'il avait envisagé de retourner à Marseille début février, l'incertitude liée à la contestation sociale semble l'avoir poussé à un report. L'Elysée évoque maintenant une visite au premier trimestre, et a calé entre-temps une visioconférence mercredi pour une "revue" de ses engagements baptisés "Marseille en Grand".

Après un premier "conseil de la planification écologique" la semaine dernière, à l'issue duquel il s'est engagé, dans une vidéo sur les réseaux sociaux, à "doubler" l'effort pour réduire les émissions carbone de la France, il décline cette semaine l'exercice avec un "conseil de la politique nucléaire" vendredi, pour fixer sa feuille de route.

Enfin, Emmanuel Macron se penche sur un autre casse-tête qui l'attend prochainement: la réforme des institutions. Il reçoit son prédécesseur François Hollande à déjeuner vendredi pour le sonder, avant d'en faire autant prochainement avec l'ex-président Nicolas Sarkozy.

"Le président est concentré sur les dossiers de temps long", "structurants pour le quinquennat", plaide-t-on dans son entourage pour montrer qu'il est déjà projeté vers l'après-retraites.

En fait, "Emmanuel Macron veut absolument accrocher cette réforme comme un totem à son CV", estime Adélaïde Zulfikarpasic, directrice générale de l'institut de sondages BVA France. "Mais il se sait clivant, et qu'il s'expose il ne va faire que mettre de l'huile sur le feu, donc il a intérêt à rester en retrait", dit-elle à l'AFP.

Un conseiller ministériel relève aussi qu'il pourra ainsi "intervenir" si "vraiment ça tourne au vinaigre". D'autant que lorsqu'il prend la parole, il ravive parfois les polémiques, comme quand il a jugé, depuis Barcelone, que sa réforme avait été "démocratiquement validée" par sa réélection -- un propos "malheureux", dit ce conseiller.

(A.Berg--BBZ)