Berliner Boersenzeitung - COP16: l'humanité en "crise existentielle" détruit la nature, alerte le chef de l'ONU

EUR -
AED 3.861634
AFN 71.600086
ALL 98.471693
AMD 420.410081
ANG 1.897791
AOA 960.433903
ARS 1063.712824
AUD 1.632545
AWG 1.892476
AZN 1.789602
BAM 1.957244
BBD 2.109856
BDT 125.842818
BGN 1.959144
BHD 0.396331
BIF 3111.117118
BMD 1.051375
BND 1.415964
BOB 7.276367
BRL 6.355672
BSD 1.053067
BTN 89.162764
BWP 14.36646
BYN 3.44344
BYR 20606.959054
BZD 2.111357
CAD 1.478586
CDF 3017.447902
CHF 0.931623
CLF 0.037074
CLP 1022.98801
CNY 7.645631
CNH 7.658487
COP 4665.215769
CRC 534.273737
CUC 1.051375
CUP 27.86145
CVE 110.346388
CZK 25.154363
DJF 187.518308
DKK 7.458035
DOP 63.744591
DZD 140.649862
EGP 52.271125
ERN 15.770632
ETB 131.522454
FJD 2.393404
FKP 0.829869
GBP 0.828652
GEL 3.017541
GGP 0.829869
GHS 15.953767
GIP 0.829869
GMD 74.647949
GNF 9076.34912
GTQ 8.130997
GYD 220.212422
HKD 8.183849
HNL 26.663906
HRK 7.499733
HTG 138.045253
HUF 414.715
IDR 16767.283298
ILS 3.804328
IMP 0.829869
INR 89.044038
IQD 1379.583146
IRR 44249.77092
ISK 145.699012
JEP 0.829869
JMD 165.107067
JOD 0.745528
JPY 157.811983
KES 136.146934
KGS 91.283576
KHR 4245.929744
KMF 491.649444
KPW 946.237517
KRW 1484.053314
KWD 0.323195
KYD 0.877589
KZT 550.942559
LAK 23109.044515
LBP 94300.753312
LKR 305.990241
LRD 188.497237
LSL 19.03604
LTL 3.104439
LVL 0.635967
LYD 5.13879
MAD 10.523862
MDL 19.271214
MGA 4948.602868
MKD 61.606514
MMK 3414.826489
MNT 3572.573763
MOP 8.443229
MRU 41.708176
MUR 49.225647
MVR 16.25468
MWK 1825.942556
MXN 21.3752
MYR 4.679657
MZN 67.193893
NAD 19.036946
NGN 1741.66671
NIO 38.746367
NOK 11.629269
NPR 142.653433
NZD 1.794634
OMR 0.404787
PAB 1.053077
PEN 3.944209
PGK 4.250974
PHP 61.370864
PKR 292.587621
PLN 4.292722
PYG 8205.051792
QAR 3.839532
RON 4.975632
RSD 116.96337
RUB 110.394074
RWF 1453.13032
SAR 3.950247
SBD 8.777465
SCR 14.623095
SDG 632.402526
SEK 11.573825
SGD 1.414316
SHP 0.829869
SLE 23.919028
SLL 22046.822729
SOS 601.826716
SRD 37.199239
STD 21761.349344
SVC 9.214234
SYP 2641.61224
SZL 19.041864
THB 36.051935
TJS 11.478812
TMT 3.679814
TND 3.318548
TOP 2.462424
TRY 36.54276
TTD 7.126595
TWD 34.08927
TZS 2770.374193
UAH 43.965619
UGX 3874.857975
USD 1.051375
UYU 45.463532
UZS 13505.961579
VES 50.2511
VND 26708.09086
VUV 124.821408
WST 2.93501
XAF 656.422426
XAG 0.033808
XAU 0.000397
XCD 2.841395
XDR 0.800983
XOF 656.434922
XPF 119.331742
YER 263.211768
ZAR 19.041198
ZMK 9463.640471
ZMW 28.45899
ZWL 338.54247
  • AEX

    0.8000

    890.68

    +0.09%

  • BEL20

    -18.6900

    4230.03

    -0.44%

  • PX1

    19.5900

    7274.91

    +0.27%

  • ISEQ

    37.8800

    9751.92

    +0.39%

  • OSEBX

    7.3500

    1476.76

    +0.5%

  • PSI20

    -3.8400

    6402.01

    -0.06%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -9.3300

    3001.41

    -0.31%

  • N150

    12.1500

    3294.95

    +0.37%

COP16: l'humanité en "crise existentielle" détruit la nature, alerte le chef de l'ONU
COP16: l'humanité en "crise existentielle" détruit la nature, alerte le chef de l'ONU / Photo: JOAQUIN SARMIENTO - AFP

COP16: l'humanité en "crise existentielle" détruit la nature, alerte le chef de l'ONU

Le chef de l'ONU a appelé mardi l'humanité à sortir de sa "crise existentielle" qui lui fait détruire la nature, sous les yeux des chefs d’État et ministres du monde réunis à Cali pour tenter de stimuler les derniers jours de négociations de la COP16.

Taille du texte:

"Chaque année, nous voyons les températures augmenter de plus en plus ; chaque jour, nous perdons de nouvelles espèces ; chaque minute, nous déversons un camion de déchets plastiques dans nos océans, nos rivières et nos lacs. (...) C'est à cela que ressemble une crise existentielle", a déclaré Antonio Guterres à la tribune de la 16ème conférence des Nations unies sur la biodiversité.

A Cali, 196 pays tentent depuis le 21 octobre d'accorder leurs postures sur la manière de tenir d'ici 2030 les objectifs fixés il y a deux ans dans l'accord de Kunming-Montréal: placer 30% de la planète sous protection minimale, réduire de moitié les risques des pesticides et l'introduction des espèces invasives, mobiliser 200 milliards de dollars par an pour la nature, etc...

Mais à trois jours du terme, vendredi, le ballet des négociateurs est encore englué dans les rivalités entre pays riches et en développement, en premier lieu sur les questions financières, préfiguration du bras de fer attendu en novembre à la COP29 sur le climat de Bakou.

"Aucun pays, riche ou pauvre, n'est à l'abri des ravages causés par le changement climatique, la perte de biodiversité, la dégradation des sols et la pollution", leur a rappelé M. Guterres.

Avant lui, le président Colombien Gustavo Petro a livré, sans texte, une diatribe anticapitaliste de 45 minutes, fustigeant les "agents de la cupidité", le dollar, le pétrole, les États-Unis anti-migrants ou encore la Chine première détentrice de la dette des pays en développement, le FMI.

"Ce que nous vivons est pire que l'Apocalypse" décrite dans la bible, a lancé M. Petro, dont le discours a reçu une vive approbation d'une partie de l'assemblée.

- Partage des bénéfices -

En l'absence du Brésilien Lula, pour raison médicale, le sommet accueille les présidents d'Arménie - sur les rangs pour accueillir la COP17 face à son rival de l'Azerbaïdjan - de Guinée-Bissau, Haïti, Equateur et Suriname, ainsi que de 115 ministres, chargés de fournir le poids politique pour faire de la COP16 un succès.

Les discussions achoppent encore sur l'adoption d'un mécanisme pour que les bénéfices d'entreprises - cosmétiques et pharmaceutiques en tête - grâce aux données génétiques numérisées (DSI, en anglais) de plantes et d'animaux prélevées dans le monde en développement soient partagés avec les communautés qui les ont conservées.

Or le temps presse : à cinq ans du but, seuls 17,6% des terres et des eaux intérieures et 8,4% des océans et zones côtières se trouvent dans des zones protégées, selon le rapport de référence dévoilé lundi à Cali.

Et les destructions de la nature, par la déforestation, la surexploitation ou le changement climatique, se poursuivent : une espèce d'arbre sur trois est menacée d'extinction, selon la Liste rouge de l'UICN.

La COP16 sur la biodiversité a déjà réussi à mettre la crise de la nature sur "un pied d'égalité" avec la crise climatique, s'est toutefois félicitée lundi sa présidente colombienne Susana Muhamad dans un entretien à l'AFP.

Avec 23.000 participants annoncés, c'est la plus grande COP biodiversité jamais organisée et la "zone verte", immense forum culturel festif et militant dans le centre-ville, est un succès populaire, faisant presque oublier la forte présence militaire à cause des menaces de la guérilla.

- "Pression" -

Une série de décisions, notamment sur la création d'un organe de représentation des peuples autochtones, sont en bonne voie.

Mais le cœur de la COP16 reste d'établir des règles de suivi ambitieuses pour que les pays soient redevables de leurs efforts. Et qu'un bilan crédible soit établi à la COP17 en 2026.

L'accord de Kunming-Montréal n'étant pas contraignant, "cette forme de pression par les pairs est essentielle", souligne Sébastien Treyer, de l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri).

Sauf que l'accord sur ce point dépend des discussions sur la finance. Pour donner un signal, huit gouvernements ont annoncé lundi des contributions portant à 400 millions de dollars la dotation du récent fonds mondial pour la biodiversité (GBFF, en anglais).

Cette démarche s'inscrit dans l'objectif de vingt milliards de dollars d'aide annuelle pour la biodiversité promise par les pays développés d'ici 2025. En 2022, cette aide atteignait environ quinze milliards, selon l'OCDE.

(T.Renner--BBZ)