Berliner Boersenzeitung - A la COP29, les Etats-Unis veulent rassurer le monde avant l'arrivée de Trump

EUR -
AED 3.861634
AFN 71.600086
ALL 98.471693
AMD 420.410081
ANG 1.897791
AOA 960.433903
ARS 1063.712824
AUD 1.632545
AWG 1.892476
AZN 1.789602
BAM 1.957244
BBD 2.109856
BDT 125.842818
BGN 1.959144
BHD 0.396331
BIF 3111.117118
BMD 1.051375
BND 1.415964
BOB 7.276367
BRL 6.355672
BSD 1.053067
BTN 89.162764
BWP 14.36646
BYN 3.44344
BYR 20606.959054
BZD 2.111357
CAD 1.478586
CDF 3017.447902
CHF 0.931623
CLF 0.037074
CLP 1022.98801
CNY 7.645631
CNH 7.658487
COP 4665.215769
CRC 534.273737
CUC 1.051375
CUP 27.86145
CVE 110.346388
CZK 25.154363
DJF 187.518308
DKK 7.458035
DOP 63.744591
DZD 140.649862
EGP 52.271125
ERN 15.770632
ETB 131.522454
FJD 2.393404
FKP 0.829869
GBP 0.828652
GEL 3.017541
GGP 0.829869
GHS 15.953767
GIP 0.829869
GMD 74.647949
GNF 9076.34912
GTQ 8.130997
GYD 220.212422
HKD 8.183849
HNL 26.663906
HRK 7.499733
HTG 138.045253
HUF 414.715
IDR 16767.283298
ILS 3.804328
IMP 0.829869
INR 89.044038
IQD 1379.583146
IRR 44249.77092
ISK 145.699012
JEP 0.829869
JMD 165.107067
JOD 0.745528
JPY 157.811983
KES 136.146934
KGS 91.283576
KHR 4245.929744
KMF 491.649444
KPW 946.237517
KRW 1484.053314
KWD 0.323195
KYD 0.877589
KZT 550.942559
LAK 23109.044515
LBP 94300.753312
LKR 305.990241
LRD 188.497237
LSL 19.03604
LTL 3.104439
LVL 0.635967
LYD 5.13879
MAD 10.523862
MDL 19.271214
MGA 4948.602868
MKD 61.606514
MMK 3414.826489
MNT 3572.573763
MOP 8.443229
MRU 41.708176
MUR 49.225647
MVR 16.25468
MWK 1825.942556
MXN 21.3752
MYR 4.679657
MZN 67.193893
NAD 19.036946
NGN 1741.66671
NIO 38.746367
NOK 11.629269
NPR 142.653433
NZD 1.794634
OMR 0.404787
PAB 1.053077
PEN 3.944209
PGK 4.250974
PHP 61.370864
PKR 292.587621
PLN 4.292722
PYG 8205.051792
QAR 3.839532
RON 4.975632
RSD 116.96337
RUB 110.394074
RWF 1453.13032
SAR 3.950247
SBD 8.777465
SCR 14.623095
SDG 632.402526
SEK 11.573825
SGD 1.414316
SHP 0.829869
SLE 23.919028
SLL 22046.822729
SOS 601.826716
SRD 37.199239
STD 21761.349344
SVC 9.214234
SYP 2641.61224
SZL 19.041864
THB 36.051935
TJS 11.478812
TMT 3.679814
TND 3.318548
TOP 2.462424
TRY 36.54276
TTD 7.126595
TWD 34.08927
TZS 2770.374193
UAH 43.965619
UGX 3874.857975
USD 1.051375
UYU 45.463532
UZS 13505.961579
VES 50.2511
VND 26708.09086
VUV 124.821408
WST 2.93501
XAF 656.422426
XAG 0.033808
XAU 0.000397
XCD 2.841395
XDR 0.800983
XOF 656.434922
XPF 119.331742
YER 263.211768
ZAR 19.041198
ZMK 9463.640471
ZMW 28.45899
ZWL 338.54247
  • AEX

    0.8000

    890.68

    +0.09%

  • BEL20

    -18.6900

    4230.03

    -0.44%

  • PX1

    19.5900

    7274.91

    +0.27%

  • ISEQ

    37.8800

    9751.92

    +0.39%

  • OSEBX

    7.3500

    1476.76

    +0.5%

  • PSI20

    -3.8400

    6402.01

    -0.06%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -9.3300

    3001.41

    -0.31%

  • N150

    12.1500

    3294.95

    +0.37%

A la COP29, les Etats-Unis veulent rassurer le monde avant l'arrivée de Trump

A la COP29, les Etats-Unis veulent rassurer le monde avant l'arrivée de Trump

A quelques mois du retour au pouvoir de Donald Trump, le représentant de Joe Biden à la conférence annuelle sur le climat de l'ONU à Bakou a promis lundi que l'action climatique se poursuivrait aux Etats-Unis.

Taille du texte:

Mais la perspective du retrait américain de l'accord phare de Paris (2015), pour la seconde fois, affaiblit la parole des négociateurs de la première puissance mondiale.

Les COP ont déjà vécu cela sous le premier mandat de Donald Trump (2017-2021): à l'époque, des Etats fédérés, des villes et des entreprises avaient promis de compenser, au moins en partie, les reculs au niveau fédéral.

"Même si le gouvernement fédéral américain sous Donald Trump met en pause l'action climatique, le travail pour contenir le changement climatique se poursuivra aux Etats-Unis", a déclaré John Podesta, émissaire américain pour le climat, lors d'une conférence de presse.

Le thème de la coopération entre Etats, alors que le monde n'a toujours pas réussi à stabiliser ses rejets de gaz à effet de serre, est en filigrane de tous les sujets de cette conférence organisée par l'ONU et l'Azerbaïdjan.

"Il est temps de montrer que la coopération mondiale n’est pas au point mort. Elle est à la hauteur du moment", a lancé le patron de l'ONU Climat, Simon Stiell.

 

Les pays développés ont contracté une "dette climatique", a lancé Tasneem Essop, du Climate Action Network (CAN), qui regroupe des milliers d'ONG.

Mais les Occidentaux jugent les ordres de grandeur avancés irréalistes pour leurs finances publiques.

Le président de la COP29 Moukhtar Babaïev a évoqué des "centaines de milliards" dans son discours d'ouverture, mais aucun négociateur n'a dévoilé ses cartes.

- Ordre du jour bloqué -

Ces promesses de persévérance collective n'ont pas empêché un embarrassant raté des négociations dès le début de la conférence: les Etats s'opposent sur l'ordre du jour officiel, ce qui bloque tout.

Motif: plusieurs pays, dont la Chine et l'Inde, ne veulent discuter de l'application de l'accord de la COP28 que sous l'angle de la finance. Alors que la COP de Dubaï, l'an dernier, a aussi fixé des objectifs pour lancer la sortie des énergies fossiles.

Autre point de discorde: la Chine exige, s'exprimant également au nom du Brésil, de l'Inde et de l'Afrique du Sud, d'ajouter le sujet des barrières commerciales unilatérales liées au climat, visant principalement l'Union européenne.

- Accord de Paris en danger -

"La COP29 est un moment de vérité pour l'accord de Paris", a lancé M. Babaïev, ministre azerbaïdjanais de l’écologie, et ancien cadre de la compagnie pétrolière nationale, Socar, en ouverture lundi.

Environ 51.000 participants sont accrédités, selon l'ONU Climat. Nombre d'ONG critiquent la tenue de la conférence dans un pays qui célèbre le pétrole comme un "cadeau de Dieu", et où les autorités ont arrêté et poursuivent plusieurs militants environnementaux.

Il ne faudra qu'une signature à Donald Trump, à son entrée à la Maison Blanche le 20 janvier, pour rejoindre l'Iran, le Yémen et la Libye hors de l'accord quasi-universel adopté à Paris en 2015.

Cet accord est le moteur qui a permis d'infléchir la trajectoire de réchauffement aux alentours de 3°C ou moins d'ici 2100, contre 1,3°C déjà en moyenne aujourd'hui, et probablement 1,5°C sur une année individuelle en 2024.

A Paris, les pays se sont engagés à limiter le réchauffement à 1,5 ou 2°C, par rapport à 1850-1900.

- Des absents -

Les Européens jurent qu'ils redoubleront d'efforts pour compenser le retrait américain, mais peu sont à Bakou. Et seule une poignée de dirigeants du G20 seront présents.

L'argent public du Nord, aujourd'hui à 69% des prêts selon l'OCDE, permet de construire des centrales solaires, d'améliorer l'irrigation, de construire des digues ou d'aider les agriculteurs face aux sécheresses.

Mais l'ambiance dans les pays riches est à l'austérité (en Europe) ou le désengagement international (aux États-Unis).

(K.Lüdke--BBZ)