Berliner Boersenzeitung - A la COP29, les Etats-Unis veulent rassurer le monde avant l'arrivée de Trump

EUR -
AED 3.878302
AFN 71.749242
ALL 97.525604
AMD 409.321377
ANG 1.904439
AOA 961.910349
ARS 1053.932294
AUD 1.628575
AWG 1.902213
AZN 1.790242
BAM 1.942691
BBD 2.133504
BDT 126.267959
BGN 1.943862
BHD 0.397898
BIF 3120.391741
BMD 1.055905
BND 1.412237
BOB 7.301729
BRL 6.115776
BSD 1.056709
BTN 89.114002
BWP 14.337928
BYN 3.457966
BYR 20695.735728
BZD 2.129908
CAD 1.477881
CDF 3029.391515
CHF 0.934096
CLF 0.037686
CLP 1040.256286
CNY 7.620255
COP 4733.262588
CRC 539.579425
CUC 1.055905
CUP 27.981479
CVE 109.525933
CZK 25.312159
DJF 188.169168
DKK 7.460201
DOP 63.642956
DZD 141.520784
EGP 52.052706
ETB 128.968047
FJD 2.394951
GBP 0.832137
GEL 2.892848
GHS 17.064849
GMD 75.494393
GNF 9106.978473
GTQ 8.164904
GYD 221.068259
HKD 8.215906
HNL 26.678242
HTG 138.939036
HUF 408.053915
IDR 16665.082809
ILS 3.961201
INR 89.121015
IQD 1384.15986
IRR 44458.874743
ISK 147.214482
JMD 167.289076
JOD 0.748746
JPY 163.610398
KES 136.475624
KGS 91.021055
KHR 4281.31296
KMF 486.112178
KRW 1482.110007
KWD 0.324775
KYD 0.880558
KZT 520.805668
LAK 23205.412737
LBP 94621.406421
LKR 308.836013
LRD 199.181606
LSL 18.981714
LTL 3.117812
LVL 0.638706
LYD 5.119695
MAD 10.506404
MDL 19.040517
MGA 4930.959985
MKD 61.376887
MMK 3429.537875
MOP 8.465873
MRU 42.066135
MUR 49.669818
MVR 16.32479
MWK 1832.322479
MXN 21.74784
MYR 4.696693
MZN 67.498725
NAD 18.981714
NGN 1772.040765
NIO 38.889421
NOK 11.763176
NPR 142.58426
NZD 1.789864
OMR 0.406533
PAB 1.05667
PEN 4.004776
PGK 4.247539
PHP 61.947297
PKR 293.59637
PLN 4.336491
PYG 8246.742505
QAR 3.852404
RON 4.966447
RSD 116.752486
RUB 103.953819
RWF 1450.381683
SAR 3.967876
SBD 8.818132
SCR 14.353966
SDG 635.123573
SEK 11.576535
SGD 1.41496
SLE 24.076566
SOS 603.853863
SRD 37.252784
STD 21855.099237
SVC 9.245612
SZL 18.988587
THB 36.759214
TJS 11.25843
TMT 3.695667
TND 3.325758
TOP 2.473031
TRY 36.258016
TTD 7.180547
TWD 34.272035
TZS 2810.676253
UAH 43.655088
UGX 3877.832862
USD 1.055905
UYU 44.549386
UZS 13517.783663
VES 47.385869
VND 26761.909287
XAF 651.590999
XCD 2.853636
XDR 0.796055
XOF 651.590999
XPF 119.331742
YER 263.738618
ZAR 19.108288
ZMK 9504.409507
ZMW 28.905319
ZWL 340.000942
  • AEX

    -2.2500

    862.98

    -0.26%

  • BEL20

    7.5700

    4213.02

    +0.18%

  • PX1

    -10.1200

    7216.83

    -0.14%

  • ISEQ

    -100.8600

    9691.81

    -1.03%

  • OSEBX

    -8.7500

    1402.42

    -0.62%

  • PSI20

    -38.0000

    6294.7

    -0.6%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -10.7500

    2894.51

    -0.37%

  • N150

    -12.7500

    3255.61

    -0.39%

A la COP29, les Etats-Unis veulent rassurer le monde avant l'arrivée de Trump

A la COP29, les Etats-Unis veulent rassurer le monde avant l'arrivée de Trump

A quelques mois du retour au pouvoir de Donald Trump, le représentant de Joe Biden à la conférence annuelle sur le climat de l'ONU à Bakou a promis lundi que l'action climatique se poursuivrait aux Etats-Unis.

Taille du texte:

Mais la perspective du retrait américain de l'accord phare de Paris (2015), pour la seconde fois, affaiblit la parole des négociateurs de la première puissance mondiale.

Les COP ont déjà vécu cela sous le premier mandat de Donald Trump (2017-2021): à l'époque, des Etats fédérés, des villes et des entreprises avaient promis de compenser, au moins en partie, les reculs au niveau fédéral.

"Même si le gouvernement fédéral américain sous Donald Trump met en pause l'action climatique, le travail pour contenir le changement climatique se poursuivra aux Etats-Unis", a déclaré John Podesta, émissaire américain pour le climat, lors d'une conférence de presse.

Le thème de la coopération entre Etats, alors que le monde n'a toujours pas réussi à stabiliser ses rejets de gaz à effet de serre, est en filigrane de tous les sujets de cette conférence organisée par l'ONU et l'Azerbaïdjan.

"Il est temps de montrer que la coopération mondiale n’est pas au point mort. Elle est à la hauteur du moment", a lancé le patron de l'ONU Climat, Simon Stiell.

 

Les pays développés ont contracté une "dette climatique", a lancé Tasneem Essop, du Climate Action Network (CAN), qui regroupe des milliers d'ONG.

Mais les Occidentaux jugent les ordres de grandeur avancés irréalistes pour leurs finances publiques.

Le président de la COP29 Moukhtar Babaïev a évoqué des "centaines de milliards" dans son discours d'ouverture, mais aucun négociateur n'a dévoilé ses cartes.

- Ordre du jour bloqué -

Ces promesses de persévérance collective n'ont pas empêché un embarrassant raté des négociations dès le début de la conférence: les Etats s'opposent sur l'ordre du jour officiel, ce qui bloque tout.

Motif: plusieurs pays, dont la Chine et l'Inde, ne veulent discuter de l'application de l'accord de la COP28 que sous l'angle de la finance. Alors que la COP de Dubaï, l'an dernier, a aussi fixé des objectifs pour lancer la sortie des énergies fossiles.

Autre point de discorde: la Chine exige, s'exprimant également au nom du Brésil, de l'Inde et de l'Afrique du Sud, d'ajouter le sujet des barrières commerciales unilatérales liées au climat, visant principalement l'Union européenne.

- Accord de Paris en danger -

"La COP29 est un moment de vérité pour l'accord de Paris", a lancé M. Babaïev, ministre azerbaïdjanais de l’écologie, et ancien cadre de la compagnie pétrolière nationale, Socar, en ouverture lundi.

Environ 51.000 participants sont accrédités, selon l'ONU Climat. Nombre d'ONG critiquent la tenue de la conférence dans un pays qui célèbre le pétrole comme un "cadeau de Dieu", et où les autorités ont arrêté et poursuivent plusieurs militants environnementaux.

Il ne faudra qu'une signature à Donald Trump, à son entrée à la Maison Blanche le 20 janvier, pour rejoindre l'Iran, le Yémen et la Libye hors de l'accord quasi-universel adopté à Paris en 2015.

Cet accord est le moteur qui a permis d'infléchir la trajectoire de réchauffement aux alentours de 3°C ou moins d'ici 2100, contre 1,3°C déjà en moyenne aujourd'hui, et probablement 1,5°C sur une année individuelle en 2024.

A Paris, les pays se sont engagés à limiter le réchauffement à 1,5 ou 2°C, par rapport à 1850-1900.

- Des absents -

Les Européens jurent qu'ils redoubleront d'efforts pour compenser le retrait américain, mais peu sont à Bakou. Et seule une poignée de dirigeants du G20 seront présents.

L'argent public du Nord, aujourd'hui à 69% des prêts selon l'OCDE, permet de construire des centrales solaires, d'améliorer l'irrigation, de construire des digues ou d'aider les agriculteurs face aux sécheresses.

Mais l'ambiance dans les pays riches est à l'austérité (en Europe) ou le désengagement international (aux États-Unis).

(K.Lüdke--BBZ)