Berliner Boersenzeitung - Présidentielle: Pécresse et Le Pen à l'offensive, Mélenchon pour le "vote utile"

EUR -
AED 3.781947
AFN 74.124044
ALL 98.281521
AMD 410.66218
ANG 1.847462
AOA 941.623487
ARS 1071.11266
AUD 1.663849
AWG 1.853396
AZN 1.751475
BAM 1.955144
BBD 2.069685
BDT 124.548201
BGN 1.956
BHD 0.388109
BIF 3032.538091
BMD 1.029664
BND 1.404108
BOB 7.083623
BRL 6.236576
BSD 1.025046
BTN 88.711228
BWP 14.428018
BYN 3.354642
BYR 20181.423038
BZD 2.059089
CAD 1.478603
CDF 2919.098851
CHF 0.93957
CLF 0.037562
CLP 1036.488441
CNY 7.549188
CNH 7.564878
COP 4413.605142
CRC 516.619095
CUC 1.029664
CUP 27.286108
CVE 110.228007
CZK 25.271984
DJF 182.536967
DKK 7.460742
DOP 62.708041
DZD 139.964322
EGP 51.942863
ERN 15.444967
ETB 130.041046
FJD 2.399684
FKP 0.848018
GBP 0.843797
GEL 2.924054
GGP 0.848018
GHS 15.290201
GIP 0.848018
GMD 73.617524
GNF 8912.775086
GTQ 7.906347
GYD 214.458027
HKD 8.020906
HNL 26.235923
HRK 7.598458
HTG 133.823789
HUF 411.999528
IDR 16780.132491
ILS 3.738325
IMP 0.848018
INR 89.052022
IQD 1348.860417
IRR 43336.001153
ISK 144.904241
JEP 0.848018
JMD 160.533786
JOD 0.730443
JPY 161.992475
KES 133.337984
KGS 90.043652
KHR 4160.874053
KMF 492.41128
KPW 926.698111
KRW 1503.85063
KWD 0.317703
KYD 0.854213
KZT 543.547583
LAK 22467.278042
LBP 92206.45108
LKR 301.935737
LRD 192.203629
LSL 19.501641
LTL 3.040331
LVL 0.622833
LYD 5.101967
MAD 10.36568
MDL 19.271532
MGA 4844.57141
MKD 61.512564
MMK 3344.309939
MNT 3498.79988
MOP 8.220441
MRU 41.104023
MUR 48.31196
MVR 15.861968
MWK 1787.49773
MXN 21.145446
MYR 4.637092
MZN 65.773613
NAD 19.502127
NGN 1600.397091
NIO 37.819345
NOK 11.722622
NPR 141.936298
NZD 1.838391
OMR 0.396409
PAB 1.025056
PEN 3.885441
PGK 4.079503
PHP 60.416077
PKR 286.915973
PLN 4.265648
PYG 8077.210812
QAR 3.748751
RON 4.974622
RSD 117.111642
RUB 105.023773
RWF 1427.506187
SAR 3.86499
SBD 8.726597
SCR 15.473367
SDG 618.828257
SEK 11.517754
SGD 1.407953
SHP 0.848018
SLE 23.376269
SLL 21591.548407
SOS 588.430006
SRD 36.146359
STD 21311.975038
SVC 8.96899
SYP 13387.697043
SZL 19.501615
THB 35.771055
TJS 11.20414
TMT 3.603826
TND 3.315796
TOP 2.411577
TRY 36.550374
TTD 6.959664
TWD 34.029893
TZS 2589.606164
UAH 43.328338
UGX 3788.728488
USD 1.029664
UYU 45.074873
UZS 13296.537631
VES 55.495747
VND 26139.061492
VUV 122.24383
WST 2.883912
XAF 655.730566
XAG 0.034498
XAU 0.000384
XCD 2.782719
XDR 0.790127
XOF 657.44274
XPF 119.331742
YER 256.401876
ZAR 19.48902
ZMK 9268.245868
ZMW 28.420186
ZWL 331.55153
  • AEX

    2.5700

    887.53

    +0.29%

  • BEL20

    3.7800

    4204.49

    +0.09%

  • PX1

    0.7400

    7424.5

    +0.01%

  • ISEQ

    22.0900

    9627.58

    +0.23%

  • OSEBX

    4.5800

    1482.1

    +0.31%

  • PSI20

    19.7700

    6396.43

    +0.31%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    28.3600

    3250.63

    +0.88%

  • N150

    18.6800

    3295.53

    +0.57%

Présidentielle: Pécresse et Le Pen à l'offensive, Mélenchon pour le "vote utile"
Présidentielle: Pécresse et Le Pen à l'offensive, Mélenchon pour le "vote utile"

Présidentielle: Pécresse et Le Pen à l'offensive, Mélenchon pour le "vote utile"

Après une semaine difficile, la candidate de droite Valérie Pécresse et sa rivale d'extrême droite Marine Le Pen sont repassées vendredi à l'offensive tandis que le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon compte sur le "vote utile" à gauche à moins de deux mois du premier tour.

Taille du texte:

"Aujourd'hui on tourne la page, je veux que mon projet se fasse connaitre", a insisté la candidate LR Valérie Pécresse à Cannes. "Le bilan d'Emmanuel Macron "ressemblerait, s'il était chef d'entreprise, à un dépôt de bilan". "Cinq ans c'était trop, dix ans ce sera trop tard", a-t-elle attaqué ensuite lors d'un meeting au Cannet (Alpes-Maritimes).

- "président zig-zag" -

"M. Macron va présenter sa candidature, il ferait mieux de présenter ses excuses", a-t-elle lancé devant 2.000 personnes avant de vilipender le bilan d'un "président zig-zag": "Berézina migratoire", "école à bout de souffle", justice "noyée et abandonnée"... Elle a aussi promis d'organiser, si elle est élue, des référendums sur la sécurité et sur l'immigration.

Ces derniers jours ont été laborieux pour Valérie Pécresse après un premier grand rassemblement jugé raté dimanche qui s'est traduit par une baisse dans les sondages.

Mais vendredi soir, moins solennelle et plus naturelle, marchant micro à la main et sans notes, elle a affiché sa détermination et sa combativité: "Il y a des tempêtes et des bourrasques. Mais je suis sereine (...) et je garderai le cap jusqu'à l'Elysée".

Face au président Emmanuel Macron, toujours pas officiellement candidat mais donné autour de 25% dans les intentions de vote, la bataille n'a jamais été aussi rude à droite pour décrocher le ticket pour le second tour.

La candidate LR et ses deux rivaux de l'extrême droite sont dans un mouchoir de poche, autour de 15% selon les enquêtes. Les prochains jours seront décisifs pour faire la différence et prendre l'ascendant au sein de l'électorat conservateur avant que la campagne ne s'électrise avec l'entrée en lice du président-candidat.

- "Pas un jeu de téléréalité" -

Semaine difficile aussi pour Marine Le Pen après une nouvelle défection au sein du Rassemblement national. L'eurodéputé et membre dirigeant du parti Nicolas Bay a bruyamment rallié l'autre candidat de l'extrême droite Eric Zemmour qui n'exclut pas, en cas de victoire, de prendre comme Premier ministre Marion Maréchal, nièce de la candidate RN, si elle fait campagne avec lui.

En meeting à Vienne (Isère), Marine Le Pen, a défendu ses propositions sur la sécurité ou le pouvoir d'achat, préoccupation numéro un des Français. "Ma candidature est aujourd’hui la seule capable d’aboutir à la défaite d'Emmanuel Macron", a-t-elle lancé devant quelque 700 militants qui criaient "Marine présidente" ou "on est chez nous".

"Une élection présidentielle n’est pas un jeu de téléréalité. Nous n'entendons pas seulement témoigner mais agir, nous n’entendons pas seulement nous faire les interprètes d’une nostalgie française mais inventer et édifier la France de demain", a ajouté Marine Le Pen dans une allusion à l'ancien polémiste.

Pendant ce temps, au sein d'une gauche divisée, le leader de La France Insoumise, qui faisait campagne dans les Hautes-Alpes vendredi, réussit à tirer son épingle du jeu. Avec 10-11% des intentions de vote, il est loin devant ses adversaires à gauche.

Le tribun de LFI a qualifié de "bienvenu" l'appui inopiné cette semaine de l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, selon qui "le vote utile à gauche, c'est le vote Mélenchon".

Le représentant de la gauche radicale est dans la situation qu'il espérait il y a quelques mois: distancer l'écologiste Yannick Jadot qui le concurrençait un temps et se trouve désormais aux alentours des 5%.

- "Tout schuss" -

Mais vendredi soir, l'écologiste ne s'est pas privé d'ironiser sur le soutien de l'ex-candidate PS, affirmant qu'"en politique, (il) préférait la ligne droite et le tout schuss", plutôt que le slalom. "Il y a dix jours, paraît-il, Ségolène Royal voulait rejoindre Valérie Pécresse, il y a un an elle voulait rejoindre Emmanuel Macron. Maintenant, elle rejoint Jean-Luc Mélenchon".

Quant à la candidate socialiste Anne Hidalgo, créditée de 1,5 à 3% dans les sondages, elle a fustigé une "campagne très moche, vulgaire, violente", mais compte néanmoins aller "jusqu'au bout". Le PS est pourtant "plus proche de l'enterrement que de la résurrection", a ironisé le ministre des Affaires étrangères et ex-responsable socialiste Jean-Yves Le Drian.

La course à l'Elysée est déjà finie pour Florian Philippot, ancien bras droit de Marine Le Pen, figure médiatique des manifestants les plus radicaux contre le pass sanitaire. Il a jeté l'éponge après n'avoir recueilli qu'un seul parrainage d'élu, très loin des 500 nécessaires avant le 4 mars pour se présenter à la présidentielle.

(H.Schneide--BBZ)