Berliner Boersenzeitung - Journée de grèves et de manifestations pour les salaires

EUR -
AED 3.981521
AFN 71.583628
ALL 98.821644
AMD 421.133161
ANG 1.960007
AOA 988.064258
ARS 1063.142769
AUD 1.616181
AWG 1.953919
AZN 1.850224
BAM 1.957886
BBD 2.195859
BDT 129.968476
BGN 1.957356
BHD 0.408645
BIF 3157.276576
BMD 1.084005
BND 1.427982
BOB 7.514729
BRL 6.128531
BSD 1.087519
BTN 91.428239
BWP 14.558908
BYN 3.55846
BYR 21246.497309
BZD 2.192155
CAD 1.495266
CDF 3083.99437
CHF 0.938559
CLF 0.03718
CLP 1025.913021
CNY 7.714319
CNH 7.719882
COP 4610.002114
CRC 559.475454
CUC 1.084005
CUP 28.726132
CVE 110.37955
CZK 25.23932
DJF 193.65919
DKK 7.458762
DOP 65.427296
DZD 144.650302
EGP 52.720803
ERN 16.260074
ETB 131.155601
FJD 2.417603
FKP 0.829447
GBP 0.830261
GEL 2.948869
GGP 0.829447
GHS 17.400898
GIP 0.829447
GMD 75.342012
GNF 9381.649595
GTQ 8.408649
GYD 227.403899
HKD 8.42171
HNL 27.075849
HRK 7.467743
HTG 143.177266
HUF 400.060164
IDR 16764.678782
ILS 4.027116
IMP 0.829447
INR 91.126659
IQD 1424.678511
IRR 45639.321045
ISK 149.212871
JEP 0.829447
JMD 172.597527
JOD 0.768454
JPY 162.465786
KES 139.836939
KGS 92.688659
KHR 4415.541652
KMF 493.060145
KPW 975.604224
KRW 1485.585613
KWD 0.332259
KYD 0.906332
KZT 530.305451
LAK 23853.534805
LBP 97387.920169
LKR 318.487584
LRD 209.344358
LSL 19.170518
LTL 3.200785
LVL 0.655704
LYD 5.227377
MAD 10.742349
MDL 19.297849
MGA 4975.094238
MKD 61.611872
MMK 3520.805841
MNT 3683.4489
MOP 8.708538
MRU 43.043081
MUR 50.341175
MVR 16.650637
MWK 1885.73089
MXN 21.477821
MYR 4.66827
MZN 69.273365
NAD 19.170518
NGN 1775.242547
NIO 40.021164
NOK 11.821334
NPR 146.285463
NZD 1.787774
OMR 0.417314
PAB 1.087519
PEN 4.097766
PGK 4.282405
PHP 62.368764
PKR 302.11475
PLN 4.307673
PYG 8543.787803
QAR 3.965178
RON 4.974393
RSD 117.008618
RUB 105.580614
RWF 1481.123425
SAR 4.071343
SBD 9.041538
SCR 15.175007
SDG 652.021896
SEK 11.412697
SGD 1.423033
SHP 0.829447
SLE 24.519941
SLL 22731.038641
SOS 621.539291
SRD 35.496285
STD 22436.714173
SVC 9.515875
SYP 2723.595285
SZL 19.269731
THB 35.897368
TJS 11.576914
TMT 3.794017
TND 3.36376
TOP 2.538849
TRY 37.091978
TTD 7.383594
TWD 34.822037
TZS 2953.913658
UAH 44.836811
UGX 3995.109212
USD 1.084005
UYU 45.356652
UZS 13923.449555
VEF 3926864.932368
VES 42.36898
VND 27365.705335
VUV 128.69528
WST 3.036497
XAF 656.629354
XAG 0.03377
XAU 0.0004
XCD 2.929578
XDR 0.812732
XOF 656.632386
XPF 119.331742
YER 271.407741
ZAR 19.098107
ZMK 9757.347176
ZMW 28.955783
ZWL 349.049156
  • AEX

    1.6200

    900.25

    +0.18%

  • BEL20

    -7.8000

    4325.7

    -0.18%

  • PX1

    44.7400

    7628.6

    +0.59%

  • ISEQ

    32.4900

    9879.2

    +0.33%

  • OSEBX

    0.8700

    1444.84

    +0.06%

  • PSI20

    -13.4300

    6702.65

    -0.2%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    18.3500

    2678.42

    +0.69%

  • N150

    20.9300

    3397.06

    +0.62%

Journée de grèves et de manifestations pour les salaires
Journée de grèves et de manifestations pour les salaires

Journée de grèves et de manifestations pour les salaires

"Tout augmente, sauf nos salaires!": plusieurs milliers d'employés du privé, fonctionnaires, retraités ou lycéens ont manifesté jeudi en France pour réclamer des hausses de salaires dans un contexte de retour en force de la question du pouvoir d'achat, à quelques semaines de la présidentielle.

Taille du texte:

Cette journée, à l'appel de la CGT, FO, FSU et Solidaires et de plusieurs organisations de jeunesse, "est la convergence de toutes les mobilisations" depuis plusieurs semaines "dans tous les secteurs", a souligné le numéro un de la CGT, Philippe Martinez. La centrale de Montreuil a cité l'industrie, l'agro-alimentaire, le commerce, ou la fonction publique.

"Aujourd'hui trop de salariés en activité, trop de pensionnés sont en situation de se loger difficilement, de se chauffer plus difficilement, de se déplacer (...) et la réponse ne peut pas être des substituts, des pansements au dernier moment", a aussi estimé Yves Veyrier (FO).

La CGT avait dit en amont penser "faire beaucoup plus que le 5 octobre", selon Céline Verzeletti, dirigeante confédérale. Cette journée de mobilisation interprofessionnelle avait réuni 85.400 personnes selon le ministère de l'Intérieur, plus de 160.000 selon la CGT.

A Paris, le cortège, composé de quelques milliers de personnes, s'est élancé peu après 14H00 de la place de la Bastille en direction de Bercy, derrière une banderole proclamant: "augmentation générale des salaires, des retraites, des minimas sociaux, c'est l'urgence".

Des personnalités politiques de gauche étaient présentes, à l'instar de Jean-Luc Mélenchon (LFI) ou Yannick Jadot (EELV), à l'heure où les sondages mettent en tête des préoccupations des électeurs la question du pouvoir d'achat.

A Marseille, dans la matinée, plusieurs milliers de personnes - 2.500, selon la préfecture de police - avaient défilé depuis le Vieux-Port. Dockers, personnels hospitaliers, cheminots, ou retraités figuraient dans le cortège.

A Lyon, environ 1.500 personnes selon la police ont aussi défilé dans un froid glacial à la mi-journée, avec des messages comme: "c'est notre travail qui crée les richesses", tandis qu'ils étaient 1.500 selon la police à Rennes, 2.500, selon les syndicats.

- "Comme des dominos" -

Les enseignants, déjà dans la rue les 13 et 20 janvier pour protester contre la gestion de la crise sanitaire du Covid-19 à l'école, étaient présents dans les différents cortèges, avec des pancartes ciblant leur ministre Jean-Michel Blanquer, comme : "des salaires pour aller à Ibiza en hiver". En fin de matinée, le ministère de l'Education a fait état d'entre 8 et 9% de grévistes dans le premier et le second degré.

Dans le cortège parisien, Emma enseignante en maternelle a fait part d'un "gros ras-le-bol" depuis la rentrée de janvier: "on fait plus du médical que de l'enseignement".

"Les profs, nous on tombe comme des dominos", lançait aussi à Marseille Pascale Stevens, professeur des écoles.

Les syndicats demandent une augmentation du Smic et du point d'indice des fonctionnaires, et plus généralement de tous les salaires, allocations et pensions de retraite, dans un contexte de forte inflation (+2,8% sur un an en décembre) et de dividendes record.

"Il y a des déclarations de bonnes intentions de la part du gouvernement mais on voit que dans les branches ça coince". (...) Les salariés demandent leur dû", a estimé M. Martinez.

"On est là pour dire qu'il faut un choc d'égalité dans ce pays", a déclaré le co-délégué général de Solidaires Simon Duteil à l'AFP.

La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a plaidé pour sa part sur CNews jeudi que le gouvernement était "très attentif au pouvoir d'achat depuis le début du quinquennat".

Et le Premier ministre doit recevoir les partenaires sociaux pour des entretiens bilatéraux d'ici mi-février, a-t-on appris auprès de Matignon. Outre des sujets comme l'avancement de l'agenda social, seront évoqués "les sujets de préoccupation des partenaires sociaux".

Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, martèle lui aussi la nécessité de revaloriser les salaires, plaidant que le patronat doit comprendre que "maintenant il faut rendre un peu". Mais le premier syndicat français n'a pas joint ses forces à l'intersyndicale jeudi, car "le fourre-tout ne marche pas". La CFDT a décidé d'organiser le 3 février "une marche des travailleurs essentiels".

Les organisateurs de la mobilisation de jeudi vont décider vendredi matin de la suite du mouvement, à laquelle l'Unsa et la CFE-CGC ont annoncé leur venue. "L'arc syndical a l'air de s'élargir", s'est réjouie auprès de l'AFP Mme Verzeletti.

sl-chl-burs/bfa/dch

(T.Burkhard--BBZ)