Berliner Boersenzeitung - Barnier prépare sa feuille de route, avec beaucoup d'obstacles sur son chemin

EUR -
AED 4.099542
AFN 76.287199
ALL 98.829825
AMD 430.801825
ANG 2.00881
AOA 1049.271987
ARS 1079.540489
AUD 1.623576
AWG 2.01182
AZN 1.896194
BAM 1.95443
BBD 2.250502
BDT 133.196616
BGN 1.954769
BHD 0.420686
BIF 3232.233884
BMD 1.116127
BND 1.432296
BOB 7.701531
BRL 6.069837
BSD 1.114609
BTN 93.296126
BWP 14.579778
BYN 3.64711
BYR 21876.098688
BZD 2.246705
CAD 1.506019
CDF 3197.705565
CHF 0.947124
CLF 0.036643
CLP 1011.102962
CNY 7.827958
CNH 7.812697
COP 4650.356324
CRC 585.194963
CUC 1.116127
CUP 29.577378
CVE 110.188734
CZK 25.141915
DJF 198.479068
DKK 7.456446
DOP 67.033603
DZD 147.728636
EGP 53.987535
ERN 16.741912
ETB 133.174924
FJD 2.444543
FKP 0.849997
GBP 0.834121
GEL 3.041427
GGP 0.849997
GHS 17.584671
GIP 0.849997
GMD 76.465557
GNF 9626.337232
GTQ 8.616037
GYD 233.196506
HKD 8.683693
HNL 27.689835
HRK 7.588563
HTG 147.238091
HUF 396.336835
IDR 16912.456541
ILS 4.134957
IMP 0.849997
INR 93.397604
IQD 1460.143589
IRR 46994.547985
ISK 150.687859
JEP 0.849997
JMD 175.008869
JOD 0.790998
JPY 163.303955
KES 143.790347
KGS 93.98274
KHR 4528.865393
KMF 493.467867
KPW 1004.514103
KRW 1474.197925
KWD 0.34081
KYD 0.928828
KZT 533.843765
LAK 24612.523666
LBP 99813.22676
LKR 334.102767
LRD 216.238395
LSL 19.166091
LTL 3.295634
LVL 0.675134
LYD 5.276254
MAD 10.780742
MDL 19.411217
MGA 5043.509188
MKD 61.516043
MMK 3625.138531
MNT 3792.601141
MOP 8.932138
MRU 44.096479
MUR 51.063068
MVR 17.132918
MWK 1932.762259
MXN 21.887254
MYR 4.607365
MZN 71.317081
NAD 19.165834
NGN 1844.032352
NIO 41.020689
NOK 11.798277
NPR 149.273682
NZD 1.772137
OMR 0.429654
PAB 1.114609
PEN 4.181069
PGK 4.429934
PHP 62.475266
PKR 309.529589
PLN 4.276721
PYG 8705.818359
QAR 4.062788
RON 4.974601
RSD 117.06057
RUB 103.189271
RWF 1506.557252
SAR 4.186534
SBD 9.26689
SCR 16.159475
SDG 671.291024
SEK 11.325764
SGD 1.435161
SHP 0.849997
SLE 25.500503
SLL 23404.629538
SOS 637.059066
SRD 34.090435
STD 23101.585468
SVC 9.752944
SYP 2804.303716
SZL 19.157569
THB 36.240558
TJS 11.853724
TMT 3.917607
TND 3.388555
TOP 2.614078
TRY 38.150811
TTD 7.565763
TWD 35.400772
TZS 3054.683521
UAH 45.889638
UGX 4116.114196
USD 1.116127
UYU 47.116966
UZS 14220.03035
VEF 4043230.44621
VES 41.095215
VND 27473.478021
VUV 132.508897
WST 3.122325
XAF 655.5033
XAG 0.035168
XAU 0.000419
XCD 3.01639
XDR 0.824629
XOF 655.491563
XPF 119.331742
YER 279.422629
ZAR 19.219207
ZMK 10046.49766
ZMW 29.342165
ZWL 359.392594
  • AEX

    3.6500

    915.29

    +0.4%

  • BEL20

    16.7000

    4297.8

    +0.39%

  • PX1

    19.3600

    7761.5

    +0.25%

  • ISEQ

    -30.6700

    10193.98

    -0.3%

  • OSEBX

    10.8700

    1404.7

    +0.78%

  • PSI20

    5.4200

    6776.32

    +0.08%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -31.8000

    2553.44

    -1.23%

  • N150

    14.8100

    3380.82

    +0.44%

Barnier prépare sa feuille de route, avec beaucoup d'obstacles sur son chemin
Barnier prépare sa feuille de route, avec beaucoup d'obstacles sur son chemin / Photo: Christophe Ena - POOL/AFP

Barnier prépare sa feuille de route, avec beaucoup d'obstacles sur son chemin

Michel Barnier réunit vendredi son gouvernement pour s'accorder sur la feuille de route qu'il présentera mardi devant l'Assemblée nationale et tenter d'assoir son autorité déjà mise à mal par certains ministres, le tout sous la "surveillance" de l'extrême droite et un budget très contraint.

Taille du texte:

Le Premier ministre doit prononcer sa déclaration de politique générale (DPG) le 1er octobre dans le contexte inédit d'une "multicohabitation" selon les termes du président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius.

Cohabitation avec le président même si les deux hommes réfutent ce terme, cohabitation à l'Assemblée nationale, où il ne dispose d'aucune majorité absolue même en additionnant les élus du centre et de la droite qui le soutiennent, et cohabitation entre les forces au sein même de son gouvernement.

Il semble de ce fait peu probable que Michel Barnier demande un vote, comme il peut le faire, à l'issue de son discours.

La gauche a déjà prévu de déposer une motion de censure, tandis que l'extrême droite agite la menace, sans dire à quelle échéance, et dispose ainsi du "baiser de la mort", dixit un parlementaire Liot.

Avant ce séminaire à Matignon prévu de 15H00 à 18H00, le Premier ministre a reçu l'ensemble des forces syndicales et patronales qui ont salué son "écoute" mais sans déceler ses intentions.

Il a aussi réuni mercredi soir, autour d'une même table, les groupes politiques de sa coalition, après plusieurs couacs et le recadrage de deux ministres EPR (Ensemble pour la République, ex-Renaissance). Il l'avait déjà fait la semaine dernière pour accélérer la finalisation de son équipe.

- "Le patron" -

"Il veut montrer qu'il est le patron, il n'a aucun intérêt à apparaître faible", fait valoir un cacique de la macronie. Un proche de Michel Barnier met aussi en avant son "autorité". "C'est l'ancien monde qui vient à la rescousse du nouveau. Il applique les bonnes vieilles méthodes de travail".

Mais le coup de fil du Premier ministre à Marine Le Pen, qui n'avait pas apprécié que le nouveau locataire de Bercy Antoine Armand refuse de travailler avec le RN, a exaspéré jusque dans le camp présidentiel.

"C'est bien joli de draguer Marine Le Pen, mais si c'est pour perdre les macronistes", grince un ancien ministre EPR.

Une cadre Renaissance regrette même la participation de son parti au gouvernement, "le dépassement, c'est terminé. Et la lutte contre l'extrême droite… On a Marine Le Pen qui appuie sur le bouton, le Premier ministre qui se couche, c'est absolument dévastateur".

"Armand a été recadré, mais Retailleau lui personne ne le recadre", s'offusque un député MoDem, dont le parti a hésité à entrer au gouvernement.

Michel Barnier a certes réuni à Matignon jeudi les ministres Bruno Retailleau (LR, Intérieur) --qui "tient les mêmes discours" que l'extrême droite selon l'allié du RN Eric Ciotti--, et Didier Migaud (ex PS, Justice) qui, à peine nommés, avaient engagé un bras de fer par médias interposés.

Mais il ne s'agissait "pas du tout" d'un recadrage, selon l'entourage du Premier ministre, juste de "travailler sur les lignes communes sécurité et justice" de sa déclaration de politique générale.

- "Cap austéritaire" -

Outre l'immigration, qui a déjà fracturé l'ex-majorité, plusieurs sujets seront difficiles à arbitrer, comme la proportionnelle, à laquelle le parti allié Horizons et LR ne sont pas favorables, le texte sur la fin de vie, auxquels sont opposés plusieurs ministres conservateurs, ou encore les impôts, que les macronistes ne veulent pas augmenter.

Or Michel Barnier doit résoudre la quadrature du cercle budgétaire, avec un déficit qui pourrait dépasser les 6% du PIB en 2024.

L'équilibre entre coupes dans les dépenses et recettes fiscales supplémentaires s'annonce très délicat à trouver, alors que la France est visée par une procédure de déficit excessif par la Commission européenne.

Privilégiant une réduction des dépenses, le ministre du Budget macroniste Laurent Saint-Martin a exclu une "augmentation d'impôts généralisée".

Michel Barnier a lui évoqué de possibles hausses ciblées sur les contribuables les plus riches et les grandes entreprises, brisant un tabou.

Le président de la commission des Finances Eric Coquerel (LFI) a dénoncé un "cap (...) austéritaire" et déploré une possible hausse de la fiscalité "homéopathique".

(K.Lüdke--BBZ)