Berliner Boersenzeitung - Pourquoi Israël a intensifié ses bombardements sur la Syrie?

EUR -
AED 3.818872
AFN 72.995381
ALL 97.628835
AMD 412.308717
ANG 1.87262
AOA 948.217113
ARS 1071.937747
AUD 1.669898
AWG 1.871481
AZN 1.770887
BAM 1.945019
BBD 2.097971
BDT 124.171112
BGN 1.957122
BHD 0.392106
BIF 3072.667948
BMD 1.039712
BND 1.408592
BOB 7.20616
BRL 6.424271
BSD 1.039041
BTN 88.884307
BWP 14.471782
BYN 3.400352
BYR 20378.351121
BZD 2.087131
CAD 1.492688
CDF 2983.972533
CHF 0.941017
CLF 0.037352
CLP 1030.645386
CNY 7.58906
CNH 7.603615
COP 4584.08929
CRC 529.266234
CUC 1.039712
CUP 27.552362
CVE 109.656637
CZK 25.161549
DJF 184.777736
DKK 7.457728
DOP 63.269293
DZD 141.224049
EGP 52.869138
ERN 15.595677
ETB 132.719823
FJD 2.414105
FKP 0.823433
GBP 0.828557
GEL 2.921225
GGP 0.823433
GHS 15.274552
GIP 0.823433
GMD 74.859507
GNF 8981.173425
GTQ 8.011591
GYD 217.388136
HKD 8.072525
HNL 26.399664
HRK 7.457755
HTG 135.777375
HUF 411.341269
IDR 16829.814775
ILS 3.799393
IMP 0.823433
INR 88.874616
IQD 1361.155006
IRR 43758.871281
ISK 143.907034
JEP 0.823433
JMD 161.732724
JOD 0.737362
JPY 163.33404
KES 134.299226
KGS 90.455214
KHR 4180.885326
KMF 484.635682
KPW 935.740031
KRW 1531.724433
KWD 0.320252
KYD 0.865913
KZT 545.257592
LAK 22712.104931
LBP 93051.351154
LKR 303.915372
LRD 190.146005
LSL 19.490264
LTL 3.069998
LVL 0.628911
LYD 5.105674
MAD 10.490003
MDL 19.118302
MGA 4852.104386
MKD 61.573075
MMK 3376.943343
MNT 3532.940534
MOP 8.30578
MRU 41.394349
MUR 48.856002
MVR 16.009192
MWK 1801.712957
MXN 21.428231
MYR 4.642303
MZN 66.441461
NAD 19.490264
NGN 1604.576577
NIO 38.238043
NOK 11.790196
NPR 142.214692
NZD 1.84253
OMR 0.400315
PAB 1.039041
PEN 3.894313
PGK 4.220585
PHP 60.155123
PKR 289.346827
PLN 4.276433
PYG 8120.984713
QAR 3.789476
RON 4.975231
RSD 116.977622
RUB 114.889923
RWF 1441.687806
SAR 3.905851
SBD 8.716481
SCR 14.817878
SDG 625.387071
SEK 11.460431
SGD 1.414325
SHP 0.823433
SLE 23.70315
SLL 21802.239569
SOS 593.808471
SRD 36.674813
STD 21519.934922
SVC 9.091561
SYP 2612.307321
SZL 19.475048
THB 35.583617
TJS 11.325359
TMT 3.649388
TND 3.299908
TOP 2.435114
TRY 36.737951
TTD 7.061856
TWD 34.057322
TZS 2542.094918
UAH 43.727007
UGX 3816.842925
USD 1.039712
UYU 45.577143
UZS 13408.610485
VES 53.921264
VND 26497.055016
VUV 123.436666
WST 2.872503
XAF 652.34102
XAG 0.035866
XAU 0.000399
XCD 2.809873
XDR 0.796684
XOF 652.3379
XPF 119.331742
YER 260.317869
ZAR 19.576915
ZMK 9358.657373
ZMW 28.937597
ZWL 334.786773
  • AEX

    -7.9200

    871.8

    -0.9%

  • BEL20

    -38.3800

    4225.99

    -0.9%

  • PX1

    -41.1900

    7313.56

    -0.56%

  • ISEQ

    18.4300

    9718.4

    +0.19%

  • OSEBX

    0.0000

    1425.05

    0%

  • PSI20

    -6.3700

    6367.38

    -0.1%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -40.7200

    3020.93

    -1.33%

  • N150

    -4.5700

    3258.81

    -0.14%

Pourquoi Israël a intensifié ses bombardements sur la Syrie?
Pourquoi Israël a intensifié ses bombardements sur la Syrie? / Photo: LOUAI BESHARA - AFP/Archives

Pourquoi Israël a intensifié ses bombardements sur la Syrie?

Des frappes israéliennes menées la semaine dernière en Syrie ont tué une centaine de combattants des groupes armés pro-iraniens, le bilan le plus lourd depuis qu'Israël a intensifié ses raids en territoire syrien, en parallèle de sa guerre au Liban.

Taille du texte:

Pourquoi cette escalade et quelles réactions a-t-elle provoquées au sein de l'"axe de la résistance", le nom donné par l'Iran à un ensemble de groupes soutenus par Téhéran et ennemis d'Israël?

- Quelles cibles en Syrie?

Depuis le 26 septembre, peu après le début de la guerre ouverte au Liban entre l'armée israélienne et le Hezbollah, Israël a enchaîné les bombardements en Syrie.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a recensé 86 attaques ayant tué 39 civils, mais aussi 199 soldats syriens ou combattants de groupes pro-iraniens, dont le Hezbollah ou des factions irakiennes ou palestiniennes.

Le 20 novembre, trois raids sur Palmyre (centre) ont tué 106 combattants, selon l'OSDH, basée au Royaume-Uni et qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Il s'agit selon l'ONG du bilan le plus lourd en un jour dans ce type d'attaques depuis le début du conflit en Syrie en 2011.

Parmi ces morts, figurent 73 combattants de groupes syriens, outre 29 combattants non-Syriens, en majorité appartenant au mouvement irakien al-Noujaba, et quatre Libanais du Hezbollah, selon l'OSDH.

Lundi soir, Israël a bombardé le poste-frontière de Joussieh, entre le Liban et la Syrie, dernier en date d'une série de raids menés récemment sur plusieurs points de passage.

"Etant donné le nombre élevé de raids, la Syrie est de facto un des champs de bataille des guerres d'Israël", indique à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

Sont visés les postes frontaliers, officiels ou informels, des appartements d'habitation, notamment à Damas, les QG des factions pro-iraniennes et des entrepôts d'armes du Hezbollah, selon lui.

- Pourquoi l'escalade?

Depuis le début du conflit syrien, Israël a mené des centaines de frappes en Syrie visant les forces du régime et les alliés pro-iraniens.

Même en confirmant épisodiquement ses frappes, Israël a martelé son refus de voir la Syrie devenir la tête de pont de Téhéran.

Ces deux derniers mois, l'armée israélienne a assuré que son objectif était aussi d'empêcher le Hezbollah de "transférer" de Syrie vers le Liban des armes utilisées dans des attaques contre Israël.

Lundi, elle a précisé que le bombardement de Joussieh visait à "cibler les axes de transport d'armes du régime syrien" à la frontière.

Avec la guerre au Liban, "l'équilibre de dissuasion" en place entre Israël et le Hezbollah s'est "effondré", indique l'analyste Sam Heller.

Sans "craintes de représailles" du Hezbollah, Israël "bombarde le Liban à volonté, outre les cibles en Syrie prétendument liées au Hezbollah et à l'Iran", résume-t-il.

Objectif apparent: "affaiblir durablement le Hezbollah" en ciblant ses "chaînes d'approvisionnement logistiques via la Syrie".

- Quelles réactions?

Damas a fustigé les "agressions répétées" d'Israël, accusé de chercher à "élargir le champ de son agression vers les pays de la région".

A part ces "condamnations traditionnelles", explique M. Heller, Damas "n'a pas beaucoup d'autres options: la Syrie est épuisée par plus d'une décennie" de guerre et d'effondrement économique.

"Le rôle de la Syrie n'est pas d'affronter Israël", indique à l'AFP une source proche du Hezbollah, soulignant son importance "logistique".

Ce pays "représente la ligne d'approvisionnement depuis l'Iran, en passant par l'Irak, jusqu'au Hezbollah", dit-il.

Il confirme les craintes de Téhéran et de Bagdad d'être à leur tour dans le viseur d'Israël, même en cas de trêve au Liban.

La diplomatie israélienne a d'ailleurs récemment réclamé une "action immédiate" de l'ONU pour que l'Irak fasse cesser les attaques des "milices pro-iraniennes", rappelant le droit d'Israël "à prendre toutes les mesures nécessaires pour se protéger".

Car les groupes armés irakiens formant la "Résistance islamique en Irak" revendiquent quotidiennement des tirs de drone contre Israël, en solidarité avec Gaza et le Liban.

L'armée israélienne annonce abattre l'écrasante majorité de ces projectiles. Début octobre toutefois, un drone avait tué deux soldats israéliens dans le secteur du Golan syrien, occupé et annexé par Israël.

Après l'annonce de la diplomatie israélienne, l'Irak a réagi en accusant Israël de chercher des "prétextes" pour "justifier" une "agression planifiée" contre le territoire irakien.

Toutefois, Bagdad a aussi dit oeuvrer pour "empêcher" le territoire "d'être utilisé pour lancer toute attaque".

"Depuis plus d'un an, l'Irak a réussi à rester relativement à l'écart de la guerre régionale", confirme l'analyste Renad Mansour, citant l'engagement exercé en ce sens tant par Washington que par Téhéran: "toutes deux voulaient la stabilité en Irak."

Mais "en cette période de transition entre les présidents américains Biden et Trump, le gouvernement irakien craint que Netanyahu ait encore plus de lest pour s'en prendre à tout l'axe de la résistance", résume M. Mansour.

(U.Gruber--BBZ)