Berliner Boersenzeitung - Craintes de fiasco dans les négociations sur le plastique à Busan

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Craintes de fiasco dans les négociations sur le plastique à Busan
Craintes de fiasco dans les négociations sur le plastique à Busan / Photo: Roland de Courson - AFP

Craintes de fiasco dans les négociations sur le plastique à Busan

Plusieurs délégations participant à Busan, en Corée du Sud, aux négociations sur un traité mondial contre la pollution plastique ont dit samedi craindre un échec, faute de consensus à la veille de la date butoir.

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"Nous sommes un grand groupe qui est en train de s'unir autour d'éléments clés, efficaces, et qui est prêt à claquer la porte", a déclaré à l'AFP un diplomate de la "Coalition des hautes ambitions", un groupe d'une soixantaine de pays favorable à un traité fort s'attaquant à l'ensemble du "cycle de vie" du plastique, de la production aux déchets.

Cette coalition s'oppose à un petit groupe de pays, surtout des producteurs de pétrole comme la Russie, l'Arabie saoudite et l'Iran, qui estiment que le traité négocié à Busan doit uniquement concerner la gestion des déchets et le recyclage.

Plus de cent pays se sont joints à une proposition du Panama pour graver dans le marbre le principe d'une réduction de la production de plastique, demandé par les pays les plus exigeants, tout en renvoyant à plus tard la question des objectifs chiffrés.

Certains évoquent ouvertement la possibilité de soumettre au vote un traité comportant cette disposition, au lieu d'une adoption par consensus comme c'est généralement la règle pour ce type de grand accord onusien international sur l'environnement.

- Froncements de sourcils -

"Cela provoquerait pas mal de froncements de sourcils", a déclaré le diplomate.

Le chef de la délégation de la République démocratique du Congo, J.M. Bope Bope Lapwong, a lui aussi exprimé ses préoccupations.

"Je dis oui, parce qu'il y a moins de flexibilité auprès des délégués de certains pays", a-t-il répondu à l'AFP qui lui demandait s'il pronostiquait un échec des négociations. "Ils oublient de prendre en compte la dangerosité du plastique de façon globale, et ne considèrent que l'aspect économique", a-t-il ajouté. "C'est là qu'est le danger. Mais on croise les doigts".

"Je pense que si nous ne parvenons pas à un accord, nous serons obligés d'aller au vote, nous ne pouvons pas faire tout ce chemin, tous ces kilomètres, pour échouer", a-t-il poursuivi.

"L'écrasante majorité des délégués des pays ici présents réclament un traité très ambitieux", a lancé lors d'une conférence de presse le chef de la délégation du Panama, Juan Carlos Monterrey.

- "Voix criardes" -

"S'il n'y a pas réduction de la production, il n'y a pas de traité", a-t-il ajouté. "Nous ne pouvons pas laisser quelques voix criardes faire dérailler le processus. Nous ne pouvons pas laisser quelques voix criardes nous condamner à une planète complètement polluée par le plastique".

Sollicitées à plusieurs reprises par l'AFP, les délégations russe et saoudienne se sont refusées à tout commentaire. Celle d'Iran n'a pas donné suite à une demande d'entretien.

Les plus de 170 pays représentés à Busan ont jusqu'à dimanche soir pour s'entendre sur un traité.

Plusieurs autres pays ont dit garder espoir.

"On souhaite trouver un accord, et on pense que c'est tout à fait possible d'ici la date limite", a déclaré une source du ministère français de la Transition écologique. "Il peut se passer beaucoup de choses en 24 heures".

"Nous ne souhaitons pas sortir du cadre des Nations Unies", a ajouté cette source. "Un vote, c'est-à-dire un traité qui ne serait adopté que par quelques-uns ou même par une majorité de pays, sortirait du cadre multilatéral (...) Nous souhaitons trouver un accord avec tous les pays".

La possibilité d'un fiasco des négociations de Busan inquiète les organisations de défense de l'environnement, massivement présentes à Busan.

"Nous demandons aux négociateurs de s'engager et de tenir la ligne", a déclaré lors d'une conférence de presse le chef de la délégation de Greenpeace, Graham Forbes. "Je pense que nous sommes à un moment très risqué, où nous risquons d'être trahis. Et ce serait une catastrophe absolue".

Samedi, un groupe de militants de Greenpeace a abordé un pétrolier battant pavillon panaméen, le Buena Alba, au mouillage près du complexe pétrochimique de Hanwha et TotalEnergies à Daesan, dans l'ouest de la Corée du Sud.

Quatre d'entre eux ont escaladé l'un des mâts et se sont installés au sommet en déployant une banderole réclamant un "traité fort sur le plastique", tandis que d'autres, depuis un canot pneumatique, peignaient "Le plastique tue" en grandes lettres blanches sur la coque.

(T.Renner--BBZ)