Berliner Boersenzeitung - Corée du Sud: première audience écourtée du procès en destitution de Yoon

EUR -
AED 3.772883
AFN 74.364312
ALL 98.516795
AMD 408.600005
ANG 1.853441
AOA 936.807063
ARS 1068.550368
AUD 1.660632
AWG 1.851529
AZN 1.732341
BAM 1.961453
BBD 2.076384
BDT 124.950097
BGN 1.959723
BHD 0.387106
BIF 3042.367872
BMD 1.0272
BND 1.40866
BOB 7.106688
BRL 6.232951
BSD 1.028364
BTN 89.000091
BWP 14.475139
BYN 3.365499
BYR 20133.126136
BZD 2.065814
CAD 1.476975
CDF 2948.065204
CHF 0.940623
CLF 0.037461
CLP 1033.733264
CNY 7.530509
CNH 7.546949
COP 4421.419396
CRC 518.293683
CUC 1.0272
CUP 27.220808
CVE 110.583694
CZK 25.278423
DJF 183.133124
DKK 7.46157
DOP 62.911306
DZD 139.551349
EGP 51.818452
ERN 15.408005
ETB 131.489282
FJD 2.395634
FKP 0.845989
GBP 0.844001
GEL 2.907075
GGP 0.845989
GHS 15.246384
GIP 0.845989
GMD 73.958399
GNF 8891.624986
GTQ 7.932014
GYD 215.156348
HKD 7.997761
HNL 26.160392
HRK 7.580274
HTG 134.256918
HUF 412.221675
IDR 16727.957098
ILS 3.734546
IMP 0.845989
INR 88.884208
IQD 1347.182477
IRR 43245.13268
ISK 144.92792
JEP 0.845989
JMD 161.054146
JOD 0.728592
JPY 162.215489
KES 133.382247
KGS 89.828879
KHR 4152.087263
KMF 495.059312
KPW 924.480396
KRW 1497.776175
KWD 0.317025
KYD 0.856995
KZT 545.312166
LAK 22445.341294
LBP 92094.900174
LKR 302.912972
LRD 192.831357
LSL 19.509024
LTL 3.033056
LVL 0.621343
LYD 5.094682
MAD 10.350128
MDL 19.334285
MGA 4817.022977
MKD 61.591382
MMK 3336.306548
MNT 3490.426774
MOP 8.247209
MRU 40.89285
MUR 48.319185
MVR 15.829434
MWK 1783.391684
MXN 21.104822
MYR 4.627515
MZN 65.648375
NAD 19.509024
NGN 1594.573957
NIO 37.849078
NOK 11.718342
NPR 142.400546
NZD 1.835745
OMR 0.395488
PAB 1.028394
PEN 3.888506
PGK 4.187067
PHP 60.344421
PKR 286.560546
PLN 4.27123
PYG 8103.353247
QAR 3.748403
RON 4.975245
RSD 117.131947
RUB 106.068254
RWF 1430.965726
SAR 3.855604
SBD 8.672834
SCR 15.43856
SDG 617.347469
SEK 11.519928
SGD 1.406319
SHP 0.845989
SLE 23.265958
SLL 21539.876883
SOS 587.710903
SRD 36.059846
STD 21260.972571
SVC 8.997931
SYP 13355.658455
SZL 19.492175
THB 35.683929
TJS 11.240623
TMT 3.605473
TND 3.315154
TOP 2.405803
TRY 36.455709
TTD 6.982326
TWD 33.886105
TZS 2593.680661
UAH 43.469422
UGX 3800.95406
USD 1.0272
UYU 45.220322
UZS 13339.443259
VES 55.047049
VND 26080.615949
VUV 121.951284
WST 2.87701
XAF 657.872151
XAG 0.034398
XAU 0.000385
XCD 2.77606
XDR 0.792684
XOF 657.852882
XPF 119.331742
YER 255.772793
ZAR 19.457906
ZMK 9246.035863
ZMW 28.513005
ZWL 330.758082
  • AEX

    -0.2700

    884.98

    -0.03%

  • BEL20

    1.6800

    4200.65

    +0.04%

  • PX1

    14.8200

    7423.67

    +0.2%

  • ISEQ

    82.8500

    9605.8

    +0.87%

  • OSEBX

    -1.6300

    1477.47

    -0.11%

  • PSI20

    46.2100

    6376.82

    +0.73%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    28.3600

    3250.63

    +0.88%

  • N150

    11.1000

    3277.18

    +0.34%

Corée du Sud: première audience écourtée du procès en destitution de Yoon

Corée du Sud: première audience écourtée du procès en destitution de Yoon

La Cour constitutionnelle a lancé mardi, avec une audience limitée à quelques minutes, l'examen de la destitution du président Yoon Suk Yeol, procédure qui soit le démettra définitivement pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale soit lui redonnera le pouvoir.

Taille du texte:

Plus d'un mois après ce coup de force qui a plongé la Corée du Sud dans une grave crise politique, un processus long mais crucial commence. La juridiction a jusqu'à la mi-juin pour confirmer ou infirmer la motion adoptée le 14 décembre par l'Assemblée nationale, qui avait suspendu M. Yoon.

La première audience a démarré à 14H00 locales (05H00 GMT), ne durant que quelques minutes, Yoon Suk Yeol ne s'étant pas présenté, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la juridiction.

Les avocats de l'ancien procureur avaient fait part de son intention de venir s'expliquer, mais pas mardi, invoquant des "inquiétudes concernant la sécurité et de potentiels incidents".

Quatre autres sessions sont prévues à ce stade: les 16, 21 et 23 janvier, ainsi que le 4 février.

Barricadé depuis des semaines dans sa résidence et menacé d'arrestation, Yoon Suk Yeol, 64 ans, risque son mandat pour avoir essayé sans succès d'imposer la loi martiale le 3 décembre, une mesure choc qu'il avait justifiée par sa volonté de protéger le pays des "forces communistes nord-coréennes" et d'"éliminer les éléments hostiles à l'Etat".

Au sein d'un Parlement cerné par des soldats, un nombre suffisant de députés avait rapidement contrecarré ses plans en votant un texte exigeant la levée de cet état d'exception. Mis sous pression par les élus, des milliers de manifestants prodémocratie et contraint par la Constitution, M. Yoon avait dû obtempérer.

Outre la procédure de destitution, le dirigeant conservateur est visé par plusieurs enquêtes dont une pour "rébellion", un crime passible de la peine de mort. Le Bureau d'enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO), qui centralise les investigations, a échoué à l'appréhender à son domicile le 3 janvier, repoussé par le Service de sécurité présidentiel (PSS) déterminé à le protéger.

- Six voix requises -

Si au moins six juges de la Cour -- sur huit -- confirment la destitution, cela déclenchera une nouvelle élection présidentielle dans les 60 jours dans la quatrième économie d'Asie, qui en est à son deuxième président par intérim puis les événements de début décembre. Sinon, M. Yoon, bien que très impopulaire, sera rétabli dans ses fonctions.

"Le dossier de la destitution ne se focalise que sur la loi martiale, donc les faits ne sont pas particulièrement complexes", relève auprès de l'AFP l'avocat Kim Nam-ju, estimant que le processus "ne devrait pas prendre trop longtemps".

L'équipe juridique de Yoon Suk Yeol appelle pour sa part la Cour à utiliser l'intégralité du temps imparti pour étudier le dossier, en particulier ce qui "a conduit à la déclaration de la loi martiale".

- Défenses renforcées -

En parallèle, le CIO "poursuit ses préparatifs" en vue de sa deuxième tentative d'arrestation, a expliqué mardi un responsable à des journalistes.

Afin de ne pas reproduire le fiasco du 3 janvier, l'agence nationale d'investigation, une division de la police, a demandé à des hauts responsables policiers de Séoul d'être prêts à déployer 1.000 agents, selon l'agence Yonhap.

En face, la garde de M. Yoon a renforcé les défenses de sa résidence, hérissée de barbelés, alors que des bus en barrent l'entrée.

Une unité de l'armée patrouille à l'extérieur mais ne "sera pas mobilisée pendant l'exécution du mandat", a certifié à la presse Lee Kyung-ho, un porte-parole du ministère de la Défense.

La police, le CIO et le PSS se sont réunis mardi pour discuter du mandat d'arrêt, a rapporté Yonhap.

Le chef de cabinet de M. Yoon, Chung Jin-suk, a fait savoir que son bureau était "prêt à envisager toutes les options en matière d'enquête ou de visites" au dirigeant déchu "dans un lieu tiers".

Une arrestation de Yoon Suk Yeol, toujours formellement président en attendant la décision de la Cour constitutionnelle, représenterait une première pour un chef de l'Etat sud-coréen en exercice.

(F.Schuster--BBZ)