Berliner Boersenzeitung - Présidentielle: Macron condamné à inventer

EUR -
AED 3.959894
AFN 73.438776
ALL 98.164896
AMD 417.629115
ANG 1.937912
AOA 983.779074
ARS 1071.381551
AUD 1.626735
AWG 1.943302
AZN 1.855408
BAM 1.954721
BBD 2.171081
BDT 128.49906
BGN 1.956789
BHD 0.406434
BIF 3174.318121
BMD 1.078115
BND 1.426599
BOB 7.456883
BRL 6.18718
BSD 1.075296
BTN 90.731489
BWP 14.356941
BYN 3.519025
BYR 21131.050246
BZD 2.167483
CAD 1.498628
CDF 3088.79888
CHF 0.939033
CLF 0.037538
CLP 1035.798992
CNY 7.723184
CNH 7.675417
COP 4660.959846
CRC 549.391603
CUC 1.078115
CUP 28.570042
CVE 110.205182
CZK 25.206647
DJF 191.482513
DKK 7.456953
DOP 64.643713
DZD 143.904576
EGP 53.151815
ERN 16.171722
ETB 132.368696
FJD 2.439789
FKP 0.82494
GBP 0.831905
GEL 2.937876
GGP 0.82494
GHS 17.635428
GIP 0.82494
GMD 77.106849
GNF 9270.795909
GTQ 8.29838
GYD 224.967889
HKD 8.381211
HNL 27.127772
HRK 7.427165
HTG 141.460592
HUF 406.274677
IDR 16805.70754
ILS 4.025088
IMP 0.82494
INR 90.962918
IQD 1408.635405
IRR 45394.024293
ISK 148.662966
JEP 0.82494
JMD 170.174474
JOD 0.764493
JPY 164.319248
KES 139.076735
KGS 92.930068
KHR 4368.547749
KMF 491.566062
KPW 970.303084
KRW 1495.167371
KWD 0.330539
KYD 0.896114
KZT 528.553106
LAK 23601.751336
LBP 96648.436508
LKR 314.633383
LRD 204.306262
LSL 18.797048
LTL 3.183393
LVL 0.652141
LYD 5.210075
MAD 10.634329
MDL 19.285174
MGA 4959.216182
MKD 61.462018
MMK 3501.674843
MNT 3663.434149
MOP 8.608527
MRU 42.839952
MUR 50.019907
MVR 16.613624
MWK 1864.553347
MXN 21.483707
MYR 4.724843
MZN 68.896916
NAD 18.797397
NGN 1812.882355
NIO 39.567789
NOK 11.769203
NPR 145.16951
NZD 1.797622
OMR 0.415125
PAB 1.075306
PEN 4.064394
PGK 4.315577
PHP 62.875116
PKR 298.851742
PLN 4.319599
PYG 8346.31486
QAR 3.919173
RON 4.974641
RSD 116.978706
RUB 105.304342
RWF 1473.672765
SAR 4.049429
SBD 8.999916
SCR 14.387523
SDG 648.482218
SEK 11.569115
SGD 1.425403
SHP 0.82494
SLE 24.570339
SLL 22607.525027
SOS 614.555024
SRD 37.685539
STD 22314.79983
SVC 9.408762
SYP 2708.796089
SZL 18.791452
THB 36.704401
TJS 11.430437
TMT 3.773402
TND 3.346237
TOP 2.52505
TRY 37.03637
TTD 7.293906
TWD 34.648494
TZS 2878.566657
UAH 44.455445
UGX 3946.857679
USD 1.078115
UYU 44.705112
UZS 13773.523848
VEF 3905527.531747
VES 46.858325
VND 27249.351783
VUV 127.995988
WST 3.019998
XAF 655.58899
XAG 0.031961
XAU 0.000396
XCD 2.913659
XDR 0.806247
XOF 655.58899
XPF 119.331742
YER 269.366366
ZAR 18.881036
ZMK 9704.329619
ZMW 29.140642
ZWL 347.152528
  • AEX

    -5.8000

    872.78

    -0.66%

  • BEL20

    -3.4200

    4268.36

    -0.08%

  • PX1

    -84.6400

    7340.29

    -1.14%

  • ISEQ

    -39.5200

    9839.61

    -0.4%

  • OSEBX

    -4.8300

    1416.42

    -0.34%

  • PSI20

    49.5200

    6398.5

    +0.78%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -11.5100

    2864.91

    -0.4%

  • N150

    -18.9600

    3307.97

    -0.57%

Présidentielle: Macron condamné à inventer
Présidentielle: Macron condamné à inventer

Présidentielle: Macron condamné à inventer

L'entourage d'Emmanuel Macron l'assure: fidèle à son "ADN", le président arrive dans la présidentielle avec des propositions de rupture, certains proches lui conseillant toutefois d'éviter d'être "anxiogène".

Taille du texte:

Pour l'heure, cette campagne en faux plat ne dessert pas le président sortant, tant s'en faut. Crédité de 24% à 25% des intentions de vote au premier tour selon les instituts, Emmanuel Macron devancerait largement ses concurrents et sortirait gagnant du deuxième tour, quel que soit son adversaire.

Appuyé sur un socle électoral solide, le chef de l'Etat ne paraît pour l'heure pas pâtir de la dégradation du jugement des Français sur sa gestion de la crise sanitaire et sa volonté "d'emmerder" les non-vaccinés.

Et la situation hors des frontières, marquée par son activisme diplomatique pour apaiser les vives tensions entre l'Ukraine et la Russie, "profite au président en place", note le directeur général de l'Ifop Frédéric Dabi.

Ce capital de départ amène le chef de l'Etat à temporiser sur sa candidature qui, si elle ne fait aucun mystère, l'obligerait à descendre dans l'arène pour ferrailler avec ses rivaux et dévoiler son projet. En abandonnant une partie de sa stature présidentielle.

"La campagne sera frénétique, accélérée, ce ne sera pas la durée qui comptera mais l'intensité et les thématiques", prédit un conseiller du chef de l'Etat en soulignant qu'il est de son "intérêt d'entrer dans le jeu tard pour ne pas que ce soit vite oublié".

Alors qu'à ce stade les propositions des candidats n'impriment guère chez les Français, M. Macron voudra-t-il réduire la voilure d'un programme dont les contours restent indéfinis, en clivant moins pour mieux rassembler ensuite ? Une tentation qui permettrait aussi de préserver "l’électorat très éclaté" de M. Macron, constitué, selon un proche, de "deux tiers de socio-démocrates, un tiers de droite", sachant qu'il est "difficile de parler à des gens si différents".

Mais "le projet du président, ce n’est pas de continuer dans un bloc central pépère. Il y aura une radicalité. De la disruption", répond d'emblée l'un de ses conseillers.

"Il ne peut pas se renier", insiste un autre de ses proches. "Il doit partir de son ADN" en se montrant "à la fois disruptif et protecteur, ce sera une ligne de crête", poursuit-il.

En jouant petits bras, M. Macron menacerait d'écorner l'image de réformateur qui fut l'un de ses principaux atouts pour accéder à l'Elysée.

- "Opéra punk" -

"Sa force est qu'il a gardé une certaine cohérence et les deux fondements de sa popularité: l'incarnation comme président et la transformation", analyse M. Dabi, en soulignant sa "capacité d'inventivité".

Si un cadre de la majorité anticipe un programme sous forme d'"opéra punk", reste toutefois à en identifier les mesures, dans un contexte où santé et pouvoir d'achat figurent parmi les préoccupations majeures des Français.

Alors que les groupes de travail de La République en marche phosphorent depuis plusieurs semaines - les travaux sont ramassés en flux continu par le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler - et que M. Macron est abreuvé de notes de toutes parts, le mystère demeure sur le détail de ses ambitions à deux mois du premier tour.

"J'ai beaucoup de mal à me projeter sur ce que seront les thèmes du débat présidentiel", admet un ministre de poids, en appelant à "rester sur les fondamentaux de 2017 et la question du travail".

Un poil plus spécifique, un proche du président croit savoir qu'"il a en tête cinq-six objets de rupture". Parmi les pistes sur la table, l'intéressement des salariés et des formes de démocratie participative.

L'un de ses proches avertit cependant qu'il lui faudra "en même temps rassurer face aux craintes de dépossession" d'une partie des Français et qu'il devra "éviter de faire peur par un ton trop belliqueux".

Le chef de l'Etat a ainsi tempéré d'avance son projet de réforme des retraites, dont la version initiale était "trop anxiogène", selon ses propres termes.

leb-jri-pab-jmt/ib/pb

(G.Gruner--BBZ)