Berliner Boersenzeitung - Présidentielle en Irak: les cartes rebattues après la suspension d'un des deux favoris

EUR -
AED 4.083149
AFN 77.259035
ALL 99.082915
AMD 430.315371
ANG 2.00411
AOA 1033.295146
ARS 1069.783838
AUD 1.644235
AWG 2.002391
AZN 1.888518
BAM 1.954073
BBD 2.245295
BDT 132.877763
BGN 1.955784
BHD 0.418982
BIF 3216.05365
BMD 1.111667
BND 1.438467
BOB 7.684069
BRL 6.069034
BSD 1.112007
BTN 93.109022
BWP 14.690411
BYN 3.639281
BYR 21788.680102
BZD 2.241478
CAD 1.51259
CDF 3190.485494
CHF 0.940518
CLF 0.037532
CLP 1035.618442
CNY 7.872812
CNH 7.886891
COP 4654.82912
CRC 575.580865
CUC 1.111667
CUP 29.459185
CVE 110.601725
CZK 25.069323
DJF 197.565738
DKK 7.459732
DOP 66.755606
DZD 146.894626
EGP 53.952661
ERN 16.67501
ETB 129.190789
FJD 2.453564
FKP 0.8466
GBP 0.84166
GEL 2.982046
GGP 0.8466
GHS 17.463873
GIP 0.8466
GMD 76.705113
GNF 9615.922593
GTQ 8.60132
GYD 232.720102
HKD 8.662835
HNL 27.746881
HRK 7.558239
HTG 146.72898
HUF 394.524632
IDR 17014.457908
ILS 4.201269
IMP 0.8466
INR 93.145521
IQD 1456.284231
IRR 46806.754259
ISK 152.310201
JEP 0.8466
JMD 174.705571
JOD 0.787836
JPY 158.096865
KES 143.405043
KGS 93.782699
KHR 4524.486525
KMF 491.926191
KPW 1000.499987
KRW 1472.03685
KWD 0.338951
KYD 0.926706
KZT 532.639596
LAK 24578.964872
LBP 99549.811448
LKR 337.328787
LRD 216.775404
LSL 19.55479
LTL 3.282465
LVL 0.672436
LYD 5.286018
MAD 10.846261
MDL 19.321442
MGA 5069.203259
MKD 61.516553
MMK 3610.652196
MNT 3777.445613
MOP 8.92575
MRU 44.126143
MUR 50.970077
MVR 17.064383
MWK 1929.298088
MXN 21.444395
MYR 4.717933
MZN 71.033371
NAD 19.553903
NGN 1822.501105
NIO 40.865161
NOK 11.797542
NPR 148.98133
NZD 1.791411
OMR 0.427951
PAB 1.111997
PEN 4.196711
PGK 4.366463
PHP 62.068282
PKR 309.210144
PLN 4.270918
PYG 8670.258014
QAR 4.047303
RON 4.974489
RSD 117.076374
RUB 104.054404
RWF 1489.634252
SAR 4.171916
SBD 9.249921
SCR 14.975257
SDG 668.670294
SEK 11.352125
SGD 1.439391
SHP 0.8466
SLE 25.398601
SLL 23311.102824
SOS 634.761885
SRD 33.430613
STD 23009.269742
SVC 9.730049
SYP 2793.097501
SZL 19.553982
THB 37.029745
TJS 11.842819
TMT 3.901952
TND 3.369442
TOP 2.612193
TRY 37.877955
TTD 7.553188
TWD 35.563909
TZS 3028.671015
UAH 46.098093
UGX 4136.306543
USD 1.111667
UYU 45.568081
UZS 14168.200292
VEF 4027073.383891
VES 40.835891
VND 27374.808546
VUV 131.979381
WST 3.109848
XAF 655.395356
XAG 0.036967
XAU 0.000434
XCD 3.004337
XDR 0.824194
XOF 655.326236
XPF 119.331742
YER 278.306261
ZAR 19.502646
ZMK 10006.338577
ZMW 29.440447
ZWL 357.956434
  • AEX

    -7.6500

    892.63

    -0.85%

  • BEL20

    -14.8400

    4224.97

    -0.35%

  • PX1

    -41.9300

    7444.9

    -0.56%

  • ISEQ

    -54.1300

    9787.36

    -0.55%

  • OSEBX

    -4.3500

    1400.41

    -0.31%

  • PSI20

    -63.4100

    6754.67

    -0.93%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -30.5700

    2560.08

    -1.18%

  • N150

    -5.0000

    3327.92

    -0.15%

Présidentielle en Irak: les cartes rebattues après la suspension d'un des deux favoris
Présidentielle en Irak: les cartes rebattues après la suspension d'un des deux favoris

Présidentielle en Irak: les cartes rebattues après la suspension d'un des deux favoris

L'ex-ministre kurde et favori du scrutin présidentiel Hoshyar Zebari a été "temporairement" écarté dimanche par la justice à cause d'accusations de corruption, à la veille d'un vote au Parlement visant à désigner le nouveau chef de l'Etat.

Taille du texte:

C'est un double coup dur qui s'abat sur M. Zebari, 68 ans, en l'espace de 48 heures.

Vendredi, son principal soutien dans la course à la présidence, le versatile leader chiite Moqtada Sadr, lui retirait son appui en raison, déjà, de ces accusations de corruption. Accusations pour lesquelles M. Zebari avait affirmé n'avoir jamais été condamné.

Ces rebondissements illustrent les dissensions politiques qui viennent une fois encore plomber le calendrier politique irakien.

Car l'élection du président de la République lundi intervient dans un contexte incertain: les législatives, remportées par le courant sadriste il y a près de quatre mois, n'ont pas permis de former une coalition pour désigner un Premier ministre.

Et la tenue du scrutin de lundi est fortement menacée par le boycott des 73 députés sadristes.

Même si, en théorie, cette décision annoncée samedi ne devrait pas entraîner de défaut de quorum pour l'élection présidentielle, puisque deux tiers des 329 députés doivent être présents pour permettre le vote.

- "Abus de pouvoir" -

La suspension "temporaire" de la candidature de M. Zebari a été décidée pour permettre à la Cour suprême fédérale, plus haute instance judiciaire du pays, de se prononcer sur une plainte déposée par des députés, selon le verdict rendu par le tribunal et publié par l'agence de presse officielle INA.

Les plaignants estiment que M. Zebari ne remplit pas les conditions requises par la Constitution, citant notamment son limogeage en 2016 par le Parlement lorsqu'il était ministre des Finances "en raison d'accusations liées à des faits de corruption financière et administrative".

La plainte évoque aussi au moins deux autres affaires judiciaires l'impliquant, notamment quand il était chef de la diplomatie irakienne.

M. Zebari serait aussi dans le viseur de la justice pour "abus de pouvoir" en lien avec "des sommes importantes dépensées concernant un bâtiment qui n'appartient pas à l'Etat".

Plusieurs fois ministre à Bagdad entre la chute de Saddam Hussein en 2003 et 2016, il est aussi l'un des hauts responsables de l'influent Parti démocratique du Kurdistan (PDK).

Parmi les quelque 25 candidats en lice, M. Zebari faisait partie jusqu'à dimanche des favoris au scrutin présidentiel, tout comme Barham Saleh, le président sortant, issu du parti rival de l'Union démocratique du Kurdistan (UDK).

- "Partage du gâteau" -

Depuis les premières élections multipartites de 2005, l'usage veut que le poste largement honorifique de président de la République revienne à un Kurde.

Dans les 15 jours suivant son élection, le président de la République doit désigner un Premier ministre, choisi par la plus large coalition au Parlement.

Une fois désigné, le Premier ministre, traditionnellement chiite, a un mois pour former un gouvernement.

Mais la suite du processus s'annonce houleuse.

Moqtada Sadr a ainsi affirmé avoir suffisamment de sièges au Parlement pour former un "gouvernement de majorité nationale", espérant rompre avec la tradition du consensus qui permet à tous les grands partis de se partager le pouvoir.

Mais c'est sans compter avec l'Alliance de la Conquête, vitrine politique des anciens paramilitaires pro-Iran du Hachd al-Chaabi, et ses alliés chiites du Cadre de coordination, qui regroupent des partis également pro-iraniens.

Leurs députés ont présenté un recours devant la Cour suprême fédérale pour faire reconnaître que leur coalition est majoritaire.

Une demande retoquée par la plus haute instance constitutionnelle d'Irak, qui a assuré ne pas pouvoir trancher à l'heure actuelle, les blocs parlementaires pouvant changer.

"Personne ne sait être dans l'opposition, tout le monde sait comment se partager le gâteau", remarque auprès de l'AFP le politologue irakien Hamzeh Hadad, voyant se profiler une "coalition élargie".

Les négociations politiques autour du poste de Premier ministre ont été accompagnées de violences.

Fin janvier trois roquettes sont tombées près de la maison du président du Parlement, Mohammed al-Halboussi. En novembre, le Premier ministre Moustafa al-Kazimi a échappé à une tentative d'assassinat.

(S.G.Stein--BBZ)