Berliner Boersenzeitung - Contestation au Canada: les forces de l'ordre face à un cas complexe à Ottawa

EUR -
AED 4.081513
AFN 77.230118
ALL 99.042862
AMD 430.140447
ANG 2.003297
AOA 1032.870816
ARS 1069.272543
AUD 1.642244
AWG 2.001578
AZN 1.891198
BAM 1.953279
BBD 2.244384
BDT 132.82382
BGN 1.955628
BHD 0.418727
BIF 3214.74806
BMD 1.111216
BND 1.437883
BOB 7.68095
BRL 6.070127
BSD 1.111556
BTN 93.071223
BWP 14.684447
BYN 3.637804
BYR 21779.834762
BZD 2.240568
CAD 1.512215
CDF 3189.190401
CHF 0.941761
CLF 0.037483
CLP 1034.264491
CNY 7.869634
CNH 7.889245
COP 4656.273092
CRC 575.347202
CUC 1.111216
CUP 29.447226
CVE 110.581035
CZK 25.072369
DJF 197.485658
DKK 7.459843
DOP 66.72826
DZD 146.835789
EGP 53.922652
ERN 16.668241
ETB 129.160898
FJD 2.451457
FKP 0.846257
GBP 0.841741
GEL 2.980835
GGP 0.846257
GHS 17.457112
GIP 0.846257
GMD 76.673956
GNF 9612.018347
GTQ 8.597828
GYD 232.625627
HKD 8.660018
HNL 27.735577
HRK 7.55517
HTG 146.669414
HUF 394.304073
IDR 17004.939355
ILS 4.199563
IMP 0.846257
INR 93.080735
IQD 1455.693038
IRR 46787.751798
ISK 152.292299
JEP 0.846257
JMD 174.634647
JOD 0.787521
JPY 158.672729
KES 143.346323
KGS 93.744637
KHR 4522.64896
KMF 491.711705
KPW 1000.093823
KRW 1476.253041
KWD 0.338843
KYD 0.92633
KZT 532.423365
LAK 24568.987385
LBP 99509.397658
LKR 337.191845
LRD 216.687298
LSL 19.545888
LTL 3.281132
LVL 0.672163
LYD 5.283827
MAD 10.841857
MDL 19.313599
MGA 5067.145444
MKD 61.530629
MMK 3609.186415
MNT 3775.91212
MOP 8.922126
MRU 44.114338
MUR 50.948991
MVR 17.057703
MWK 1928.515872
MXN 21.403543
MYR 4.724337
MZN 71.006746
NAD 19.546773
NGN 1821.761212
NIO 40.848097
NOK 11.769856
NPR 148.920849
NZD 1.788863
OMR 0.42778
PAB 1.111546
PEN 4.195007
PGK 4.36469
PHP 62.030859
PKR 309.085048
PLN 4.273859
PYG 8666.738233
QAR 4.04566
RON 4.975249
RSD 117.057684
RUB 104.038142
RWF 1489.029519
SAR 4.170346
SBD 9.246166
SCR 14.965422
SDG 668.391412
SEK 11.34546
SGD 1.440891
SHP 0.846257
SLE 25.38829
SLL 23301.639441
SOS 634.504739
SRD 33.417049
STD 22999.928891
SVC 9.726099
SYP 2791.963614
SZL 19.545971
THB 37.115306
TJS 11.838011
TMT 3.900368
TND 3.36811
TOP 2.611133
TRY 37.856354
TTD 7.550121
TWD 35.523332
TZS 3027.441423
UAH 46.079379
UGX 4134.627366
USD 1.111216
UYU 45.549582
UZS 14162.448707
VEF 4025438.551901
VES 40.818578
VND 27363.69546
VUV 131.925803
WST 3.108586
XAF 655.129292
XAG 0.036848
XAU 0.000435
XCD 3.003117
XDR 0.823859
XOF 655.049687
XPF 119.331742
YER 278.192985
ZAR 19.512729
ZMK 10002.272396
ZMW 29.428495
ZWL 357.811118
  • AEX

    -7.6500

    892.63

    -0.85%

  • BEL20

    -14.8400

    4224.97

    -0.35%

  • PX1

    -41.9300

    7444.9

    -0.56%

  • ISEQ

    -54.1300

    9787.36

    -0.55%

  • OSEBX

    -4.3500

    1400.41

    -0.31%

  • PSI20

    -63.4100

    6754.67

    -0.93%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -30.5700

    2560.08

    -1.18%

  • N150

    -5.0000

    3327.92

    -0.15%

Contestation au Canada: les forces de l'ordre face à un cas complexe à Ottawa
Contestation au Canada: les forces de l'ordre face à un cas complexe à Ottawa

Contestation au Canada: les forces de l'ordre face à un cas complexe à Ottawa

Impuissantes et débordées au départ de la contestation anti-mesures sanitaires au Canada, les forces de l'ordre sont maintenant confrontées à une situation complexe et périlleuse pour déloger les manifestants des rues d'Ottawa sans heurts, estiment des experts du maintien de l'ordre.

Taille du texte:

Et cela pourrait durer des jours, a prévenu le nouveau chef de la police de la ville en prenant ses fonctions. "Il faudra du temps pour accomplir tout cela correctement", a déclaré Steve Bell qui a aussi expliqué être prêt à employer des techniques qui "ne sont pas couramment vues à Ottawa".

Quand les camionneurs, du convoi dit de la "liberté", sont arrivés dans les rues de la capitale fédérale le 29 janvier après avoir traversé le pays, ils se sont posés en face du parlement fédéral.

Presque trois semaines plus tard, ils n'ont pas bougé et ont pris leurs quartiers (tentes, stands de nourriture, jeux pour enfants)...

Pour la première fois depuis le début du mouvement, elle s'est déployée en masse dans les rues d'Ottawa jeudi matin.

Différents échelons des forces de l'ordre sont maintenant présents; des agents de la GRC (Gendarmerie royale du Canada), de la police provinciale, du service de police de la ville d'Ottawa ou d'autres villes de la province.

- Négocier, convaincre -

"Beaucoup de choses ont été faites pour essayer de les convaincre de partir. Là, on est à un point où les messages ont été délivrés", indique à l'AFP Charles Bordeleau, chef de la police d'Ottawa de 2012 à 2019.

Mercredi, les policiers canadiens, jusqu'à présent en retrait, sont passés de camion en camion pour distribuer des tracts ordonnant aux participants de quitter les lieux.

Avec la mise en place de la loi d'urgence, invoquée par Justin Trudeau lundi, les policiers disposent d'un arsenal d'outils légaux très développé: les manifestants risquent jusqu'à un an d'emprisonnement, des amendes allant jusqu'à 100.000 dollars canadiens (70.000 euros), le gel des comptes bancaires, la suspension de leurs permis de conduire, etc.

Et la police dispose de "techniques appropriées et légitimes pour expulser quiconque refuse d'obtempérer", a affirmé Steve Bell.

En outre, la ville d'Ottawa peut désormais exiger de la part des compagnies de remorquage qu'elles embarquent des camions - plusieurs avaient au départ refusé.

Mais cette opération va se dérouler dans un contexte "très volatil", s'inquiète auprès de l'AFP Pierre-Yves Bourduas, ancien sous-commissaire adjoint à la GRC, évoquant la présence "d'éléments très radicaux" mais aussi de nombreux enfants dans la manifestation, y compris des bébés.

Les gaz lacrymogènes devraient donc être évités pour disperser les manifestants, mais il y aura une présence policière accrue selon les experts.

A l'instar de l'évacuation cette semaine des manifestants au pont frontalier Ambassador, à Windsor, M. Bordeleau indique que l'usage de la force dépendra de la résistance ou non des manifestants.

- "Je gagne ça ou je meurs" -

De nombreux camionneurs et manifestants se disent déterminés à rester jusqu'à l'abandon des obligations vaccinales, la plupart tiennent à ce que la protestation se déroule pacifiquement.

Mais certains sont plus remontés: assis dans son camion, Csaba Vizi klaxonne, sourit de l'absence de réaction des policiers jusqu'ici. Ce camionneur de 50 ans se dit prêt à "rentrer chez lui glorieux comme César, ou dans un sac mortuaire".

"Je n'ai rien à perdre, je gagne ça ou je meurs", affirme cet homme à la triple nationalité hongroise, roumaine et canadienne.

Mais pour les experts, cette gestion de la crise par la police laissera forcément des traces.

"Les problèmes qu'on n'a ne sont pas des problèmes de ressources ou d'effectifs, c'est une question de leadership, de gestion et de gouvernance", pointe auprès de l'AFP Christian Leuprecht, professeur au Collège militaire royal du Canada et spécialiste de la police.

Pour cet expert, cette manifestation démontre qu'une refonte de l'architecture du système de sécurité nationale, devenue obsolète au XXIe siècle, est plus que nécessaire.

(F.Schuster--BBZ)