Berliner Boersenzeitung - Maladie de la "langue bleue", des mois d'angoisses aux Pays-Bas

EUR -
AED 4.081584
AFN 76.121658
ALL 99.066978
AMD 430.970246
ANG 2.001288
AOA 1036.229994
ARS 1072.480232
AUD 1.626599
AWG 2.003002
AZN 1.89519
BAM 1.954227
BBD 2.242026
BDT 132.694986
BGN 1.956439
BHD 0.418826
BIF 3215.915757
BMD 1.111236
BND 1.433946
BOB 7.69026
BRL 6.153691
BSD 1.110421
BTN 92.761237
BWP 14.621087
BYN 3.633588
BYR 21780.217291
BZD 2.238329
CAD 1.502985
CDF 3189.246332
CHF 0.941222
CLF 0.037164
CLP 1025.45955
CNY 7.83665
CNH 7.842034
COP 4624.684659
CRC 575.864993
CUC 1.111236
CUP 29.447743
CVE 110.290124
CZK 25.128706
DJF 197.48834
DKK 7.458663
DOP 66.951905
DZD 147.344496
EGP 54.069942
ERN 16.668534
ETB 133.070553
FJD 2.467829
FKP 0.846271
GBP 0.832354
GEL 3.016952
GGP 0.846271
GHS 17.44286
GIP 0.846271
GMD 76.675363
GNF 9614.966312
GTQ 8.589203
GYD 232.325547
HKD 8.65247
HNL 27.613737
HRK 7.555303
HTG 146.349448
HUF 394.811174
IDR 16864.111103
ILS 4.205749
IMP 0.846271
INR 92.836899
IQD 1455.718605
IRR 46774.684875
ISK 151.695015
JEP 0.846271
JMD 174.459579
JOD 0.787531
JPY 159.451753
KES 143.349224
KGS 93.621608
KHR 4522.728857
KMF 490.443644
KPW 1000.111389
KRW 1483.327267
KWD 0.338982
KYD 0.925372
KZT 533.941467
LAK 24538.8636
LBP 99566.707565
LKR 338.274469
LRD 215.857651
LSL 19.448682
LTL 3.28119
LVL 0.672176
LYD 5.272809
MAD 10.773397
MDL 19.360765
MGA 5056.121795
MKD 61.553588
MMK 3609.249804
MNT 3775.978438
MOP 8.905373
MRU 44.132745
MUR 50.805824
MVR 17.06845
MWK 1929.104774
MXN 21.591082
MYR 4.671082
MZN 70.952536
NAD 19.44978
NGN 1820.893209
NIO 40.876823
NOK 11.650488
NPR 148.426215
NZD 1.773399
OMR 0.427763
PAB 1.110471
PEN 4.161587
PGK 4.411499
PHP 62.182483
PKR 309.077469
PLN 4.271507
PYG 8643.043289
QAR 4.045176
RON 4.975555
RSD 117.087543
RUB 101.647054
RWF 1491.278143
SAR 4.169315
SBD 9.222507
SCR 15.424449
SDG 668.417866
SEK 11.335803
SGD 1.434344
SHP 0.846271
SLE 25.388736
SLL 23302.048699
SOS 634.515487
SRD 33.821011
STD 23000.332849
SVC 9.716311
SYP 2792.012651
SZL 19.4579
THB 36.594656
TJS 11.803706
TMT 3.889325
TND 3.367835
TOP 2.602625
TRY 37.949478
TTD 7.550364
TWD 35.515645
TZS 3033.672592
UAH 45.978113
UGX 4107.749157
USD 1.111236
UYU 46.213427
UZS 14179.36626
VEF 4025509.252511
VES 40.856801
VND 27358.619883
VUV 131.92812
WST 3.10864
XAF 655.46776
XAG 0.036204
XAU 0.000423
XCD 3.003169
XDR 0.821487
XOF 656.191876
XPF 119.331742
YER 278.170042
ZAR 19.289271
ZMK 10002.452827
ZMW 29.455015
ZWL 357.817402
  • AEX

    5.9200

    903.47

    +0.66%

  • BEL20

    16.8600

    4232.61

    +0.4%

  • PX1

    7.5000

    7508.08

    +0.1%

  • ISEQ

    -45.8500

    9921.7

    -0.46%

  • OSEBX

    4.9300

    1412.29

    +0.35%

  • PSI20

    20.8200

    6737.35

    +0.31%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -8.2600

    2572.57

    -0.32%

  • N150

    0.6600

    3324.46

    +0.02%

Maladie de la "langue bleue", des mois d'angoisses aux Pays-Bas
Maladie de la "langue bleue", des mois d'angoisses aux Pays-Bas / Photo: Nick Gammon - AFP

Maladie de la "langue bleue", des mois d'angoisses aux Pays-Bas

Une brebis bave, une autre boite, une troisième n'arrive même plus à marcher: la fièvre catarrhale ovine, maladie virale dite de la "langue bleue", frappe de nouveau l'élevage d'Erik van Norel aux Pays-Bas.

Taille du texte:

Touché l'an dernier, l'éleveur de 41 ans pensait en avoir terminé avec cette maladie après avoir vacciné l'ensemble de son troupeau, mais il assiste aujourd'hui au retour du virus dans sa ferme.

En septembre 2023, lorsque le nouveau sérotype 3 du virus apparaît pour la première fois en Europe, aux Pays-Bas, M. Van Norel évacuait quotidiennement des animaux souffrants avec son quad du pré vers l'étable. Certains mouraient en l'espace de 12 heures.

L'éleveur perd 80 bêtes, soit 75% des moutons malades. "La situation était désespérée, il n'y avait rien à faire", se souvient-il, sur son pré à Oosterwolde, dans le nord du pays.

La fièvre catarrhale ovine est transmissible par un moucheron et touche essentiellement les moutons mais aussi les bovins, les chèvres ou d'autres ruminants.

Elle connait actuellement une flambée dans plusieurs pays du continent, avec des milliers de cas en Allemagne et plus d'un millier en Belgique. En France, le nombre d'exploitations touchées a plus que quadruplé en huit jours, avec 190 foyers confirmés au 22 août.

La maladie se manifeste par de la fièvre, des troubles respiratoires, une langue pendante ou encore la perte des petits lors de la gestation et parfois par la mort des animaux. Sa détection n'entraîne pas l'abattage contrairement à la grippe aviaire ou à la fièvre aphteuse chez les ruminants.

La mortalité est très faible chez les bovins infectés mais peut se traduire par une baisse massive de la production laitière. Le virus ne présente aucun risque pour l'homme.

Les autorités néerlandaises comptent désormais dans le petit pays agricole quelque 6.384 foyers, soit une augmentation de près de 1.000 cas en une semaine, selon les chiffres publiés jeudi.

Une sous-estimation par rapport à la réalité, souligne le principal syndicat agricole LTO, car face à l'explosion des cas, les éleveurs ne font plus de prélèvements sanguins pour tous les animaux malades.

- "Elle bave beaucoup" -

L'élevage d'Erik van Norel est de nouveau touché en cette "deuxième saison" de ce type du virus, mais grâce à la vaccination, ses animaux sont bien moins malades que l'an dernier.

Il s'agenouille près d'une brebis qui se tient à l'écart du troupeau, à l'ombre. "Sa bouche est très sensible, on voit qu'elle mange à peine et qu'elle devient très maigre, elle bave beaucoup, elle a également eu de la diarrhée, tous des symptômes indiquant qu’elle est malade", explique-t-il.

Mais cette brebis va s'en sortir, estime l'éleveur. Ce qui n'est pas certain pour six autres, mises à "l'infirmerie" dans un pré derrière l'étable. Elles sont guéries mais souffrent de complications.

Des inflammations dans les jambes les empêchent de marcher, voire même de se lever. Celles dont la situation ne s'améliorera pas suffisamment seront euthanasiées, "pour le respect des bêtes", explique M. Van Norel.

La vaccination n'empêche pas que les animaux soient touchés par la maladie mais ils sont moins malades: le taux de mortalité dans sa ferme chez les animaux touchés est actuellement de 10%, contre 75% l'an dernier.

- "Coup dur financier" -

Le gouvernement néerlandais a accéléré l'autorisation de trois vaccins pour être disponibles avant que la population de moucherons ne redevienne active au cours de l'été.

Mais le LTO regrette que tout, du coût de vaccination à l'achat de médicaments et au défraiement du vétérinaire, soit à la charge des éleveurs.

"Le gouvernement a fait son travail avec les vaccins mais compte tenu de l'impact social sur les éleveurs de moutons et de producteurs laitiers, nous aimerions que le ministère fasse davantage", déclare à l'AFP Heleen Prinsen, spécialiste de la santé et du bien-être animal au LTO.

"En Allemagne, en France et au Danemark, les éleveurs reçoivent une compensation pour les vaccins", avance Mme Prinsen, appelant l'Union européenne à organiser une réponse collective à la maladie, notamment en matière de recherche, de vaccins et de subventions.

Il est trop tôt pour chiffrer l'impact de la maladie sur le secteur, observe-t-elle, mais ce qui est sûr, c'est qu'il s'agit d'un énième "coup dur financier" pour les éleveurs.

Erik van Norel estime avoir perdu "des dizaines de milliers d'euros" l'an dernier.

Il a su gérer, mais sa ferme ne survivra pas à beaucoup d'autres de ces épisodes : "Ce sera la clé sous la porte".

(A.Berg--BBZ)