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La France compte actuellement cinq cas "avérés" de variole du singe, a indiqué mercredi la nouvelle ministre de la Santé Brigitte Bourguignon, précisant que le pays disposait des stocks nécessaires pour vacciner les cas contact comme le recommandent les autorités sanitaires.
"On a cinq cas avérés en France", a déclaré la ministre sur RTL. "On n'attend pas de flambée de la maladie, on prend les précautions qui s'imposent, donc la vigilance dans ce cas, et parce que c'est un virus qu'on ne voyait plus en Europe".
"Des recommandations ont été apportées, pour repérer, détecter, et ensuite isoler", a-t-elle ajouté. Dès lors que "la préconisation" des autorités de santé sur la vaccination des personnes en contact avec la maladie "sera établie", "nous sommes prêts".
"Les stocks sont là, nous avons des stocks stratégiques et il s'agira de vaccination ciblée, on ne parle pas de vaccination totale", a précisé Brigitte Bourguignon. "Au-delà des soignants" en contact avec un malade, il s'agit des "cas contact" dans l'entourage du malade.
Dans un avis rendu mardi, la Haute autorité de Santé avait recommandé la vaccination des adultes, y compris des professionnels de santé, ayant eu un contact avec un malade.
La ministre a par ailleurs indiqué qu'elle allait discuter lundi prochain avec ses homologues européens des "stratégies que nous allons adopter" à propos de cette maladie.
"Pour l'instant, la situation est sous contrôle, elle est maîtrisée", a-t-elle dit.
A propos du Covid-19, "vous ne m'entendrez pas dire que la pandémie est derrière nous", même si "le plus dur est derrière nous", a souligné Mme Bourguignon.
Elle a mis en garde contre un retour ou "une petite flambée" de l'épidémie de Covid-19 à l'automne et encouragé les plus de 60 ans à effectuer la 2e dose de rappel du vaccin. "Nous demandons aux personnes les plus fragiles de continuer à avoir les gestes barrières, se protéger, se vacciner".
Une vaccination des enfants de moins de cinq ans dépendra des autorités sanitaires, a-t-elle ajouté.
Lundi, les groupes Pfizer et BioNTech avaient annoncé que leur vaccin, développé conjointement, était sûr et efficace pour les enfants de six mois à cinq ans.
"Ce seront les autorités sanitaires qui nous diront, ou pas" s'il est souhaitable de vacciner les tout jeunes enfants, a relevé la ministre. "Nous nous sommes toujours appuyés sur les avis scientifiques, et pour l'instant, ce n'est pas le cas".
(T.Renner--BBZ)